Annie Dana

Exilée d’Algérie, pays qui demeure pour moi une référence majeure, j’ai entamé des études supérieures de Philosophie à la Sorbonne avant d’entreprendre une carrière de comédienne au Conservatoire National puis à la Comédie Française.
J’ai assuré régulièrement la mise en scène de spectacles et, après l’obtention du Certificat d’Aptitude à l’Enseignement de l’art Dramatique, enseigné pendant 8 ans en Conservatoire de région où j’ai préparé de nombreux élèves à l’entrée des Concours nationaux.
Entre temps, écrire s’était imposé comme une révolution, une nécessité de traverser les interdits, un questionnement permanent sur les barrières internes de l’individu et l’ambivalence des genres. Depuis plus de 20 ans, j’ai poursuivi ma recherche en expérimentant cette interrogation sous de multiples formes poétiques, romanesques ou théâtrales. Mon inspiration puise aux sources du rêve, du fantasme et de l’autobiographie. En écho à mon expérience théâtrale, la scansion et la potentialité orale d’un texte s’imposent comme un facteur déterminant, ce qui a permis à la plupart des miens d’être adaptés et diffusés sur France Culture.
Parallèlement, j’anime depuis 15 ans des Ateliers d’écriture et de lecture, avec une prédilection pour les milieux sensibles et le monde carcéral.

Bibliographie

2003 - 2004
– Ecriture d’un roman de groupe, Rouge mémoire avec Michel Host, Jean Claude Bologne, Alain Absire, Jean Luc Moreau, Denis Borel.
2001 - 2005
– Publication de nouvelles dans plusieurs revues : Nouvelle Donne, La Barbacane...
2000 - 2002
– Les contes de la rue Perraul, roman de groupe, Editions Online
1991 De Pontoise à Osny, Ecriture et tournage d’un documentaire sur le milieu pénitentiaire (Ministère de la Justice).
1986
– Odysséa, pièce de théâtre, diffusée sur France Culture au « Nouveau Répertoire Dramatique », réalisation Evelyne Fremy
1983
– L’Oracle inversé, roman (Editions Rupture) diffusé sur France Culture dans l’émission « Un livre, des voix ».
1982
– Eblouie, fiction (Editions Rupture) représentée à Théâtre Ouvert, diffusée sur France Culture dans l’émission « Ecriture de femmes ».

Poèmes choisis

Autres lectures




Antoine Simon

Antoine Simon est né, il en fut le premier étonné. Le moment n’était pourtant pas des mieux choisis, c’était en 1943, à Toulon. Son étonnement grandit en même temps que lui. Ainsi était-il publié dans des revues poétiques de qualité dès 16 ans.



Après de courtes études de lettres (il préférait la pratique, les mains dans le cambouis des mots plutôt que la vaseline théorique), il entama une longue carrière de commerçant non sédentaire (dénomination administrative incroyablement poétique pour désigner les marchands de marchés).



Très perplexe devant les traditionnelles questions métaphysiques, Qui suis-je et qu’est-ce que je fous là ? Il mit longtemps d’études des différentes spiritualités pour comprendre que son chemin spirituel, si chemin il y a, passait par la poésie. C’est pourquoi il y revint très fort dès le début des années 1990, intervenant beaucoup en poésie-performance, publiant très peu, à la demande, car il préfère le public à la publication. On le rencontre dans les principaux festivals et autres, en France et autres (Italie, Autriche, Pologne, Roumanie, Serbie, Monténégro…)

Il est par ailleurs membre du Comité International et de l’équipe d’animation du festival Voix Vives de Méditerranée en Méditerranée de Sète. (Le Printemps des poètes).

© Crédits photos Ouest France

Bibliographie

Poésie

  • Des Finitions, Éditions Plaine page, 2015.
  • Contre-Chant, Éditions Gros-Textes, 2012.
  • VR… (Variations Rapides), Éditions Plaine Page, 2012.
  • SMEDEREVO, Éditions ϺЕРИΔИЈΑНИ (Serbe/français), 2012.
  • Re Coudre, Éditions L’Harmattan, 2010.
  • Ticket à conserver, Éditions, Plaine Page, 2009.
  • L’Eventail, avec Julien Blaine, Éditions NèPE, 2005.
  • Sans titre, etc…, Éditions Telo Martius, 2002.
  • 3A/Pour éditions, Éditions ϺЕРИΔИЈΑНИ (Serbe/français).

Outre les passages en revues (la C.A.V.E., Passe-temps, Les Carnets de L’Octéor, Deux Poètes, Doc(k)s, Action Poétique, Ousteetc…)

Outre les anthologies (Poètes dans les collèges du Var de 2000 à 2004, Les Premisses du Siècle, Éditions l’Harmattan 2012, anthologies du festival Les Voix de la Méditerranée de Lodève, du festival Voix Vives de Sète, chaque année, etc…)

Outre des articles sur l’art dans divers catalogues et notamment dans le Journal-Sous-Officiel de Marseille

Revue Lou Andréas, numéro spécial Antoine Simon, 2001.

Poèmes choisis

Autres lectures




Germain Roesz

Germain Roesz est peintre et écrivain. Professeur émérite de l’université de Strasbourg. Il vit et travaille à Paris et Strasbourg.
Son travail plastique cherche aujourd’hui un lieu entre chaos et organisation, entre origine matricielle et projections à venir. Depuis plus de 30 ans un protocole coloristique est à l’oeuvre qui produit une continuité dans les ruptures formelles et stylistiques engagées. C’est toujours la peinture qui est visée dans ses liens à toute l’histoire de la peinture, dans son sens politique face au monde contemporain. Faire monde face au monde, écart, pas de côté.
Comme auteur il a publié une trentaine d’ouvrages théoriques, poétiques. Il est représenté à Paris par la Galerie Cour Carrée. De nombreuses expositions personnelles et collectives dans le monde entier.

Bibliographie

Parmi les publications de G. Roesz on peut citer Paysages discontinus, textes de J.-P. Brigaudiot, J.-F. Robic et G. Roesz, Publ. Université des Sciences humaines de Strasbourg, 1996; Le jeu de l’exposition, actes du colloque de Beaulieu en Rouergue, septembre 1997, ouv. collectif sous la dir. de P.-D. Huyghe et J.-L. Déotte ; Sculptures trouvées, espace public et invention du regard, en collab. avec J.-F. Robic, l’Harmattan, 2003, 155 p. ; Pas de deux, avec Sabine Brand-Scheffel, publ. du Centre culturel franco-allemand, Karlsruhe, 2004, 56 p. ; Il dit c’est une poème d’amour, éditions Ipsa facta, Paris, 2005, 76 p.

Parmi les catalogues et les présentations de l’œuvre, mentionnons: Germain Roesz, Secret, catalogue pour l’exposition au Centre régional d’Art contemporain et au musée d’Altkirch, 1991; Germain Roesz, Stries Sites, textes d’A. Pignol et de G. Roesz, Carnets d’instants, n° 4, 2006: L’épongistes, L’année prochaine ça ira mieux, éditions Apollonia, 2007.

Poèmes choisis

Autres lectures




Pinar Selek

Née en 1971 à Istanbul, Pinar Selek construit sa vie, ses engagements et ses recherches autour de l’adage « la pratique est la base de la théorie ». Sa mère, Ayla Selek, tenait une pharmacie, lieu d’échanges et de rencontres, et son père, Alp Selek, est avocat, défenseur des droits de l’Homme. Son grand-père, Haki Selek, est un pionnier de la gauche révolutionnaire et cofondateur du parti des Travailleurs de Turquie (TIP). Après le coup d’État militaire de 1980, Alp Selek est arrêté et maintenu en détention pendant près de cinq ans. Pinar Selek poursuit alors des études au lycée Notre-Dame de Sion où elle apprend le français et rencontre des objecteurs de conscience.

En 1992, elle s’inscrit en sociologie à l’université de Mimar Sinan d’Istanbul car elle pense qu’il faut « analyser les blessures de la société pour être capable de les guérir ». Tout en poursuivant ses études, elle passe beaucoup de temps dans les rues d’Istanbul avec des enfants et des adultes sans domicile fixe. Elle y liera de profonds liens d’amitié, mais choisira de ne rien écrire sur le sujet pour des raisons éthiques qu’elle développe dans son article « Travailler avec ceux qui sont en marge ». En 1995, elle cofonde l’Atelier des Artistes de Rue, dont elle sera la coordinatrice et auquel participent des personnes sans domicile fixe, des enfants, des tziganes, des étudiant-es, des femmes au foyer, des travesti-es, des transsexuel·les, des prostitué·es.

Son mémoire de licence intitulé « Babîali à Ìkitelli : de l’odeur de l’encre aux immeubles de grande hauteur du quartier d’affaires » porte sur la transformation des organes de presse (journaux, radios et télévisions) en Turquie. En 1997 elle obtient son DEA de sociologie avec un mémoire intitulé « La rue Ülker : un lieu d’exclusion », recherche menée sur et avec les transsexuels et travestis. Cette recherche est publiée en 2001 sous le titre « Masques, cavaliers et nanas. La rue Ülker : un lieu d’exclusion ». Durant cette période et au-delà, les transsexuels se battent contre la violence policière et nationaliste et ce livre, premier dans ce domaine, est alors très utile pour toucher l’opinion publique et construire la solidarité. Parallèlement, elle entame ses recherches sur la question kurde et effectue plusieurs voyages au Kurdistan, en France et en Allemagne, pour réaliser une soixantaine d’entretiens destinés à alimenter un projet d’histoire orale.

Elle a 27 ans et elle redouble d’énergie pour contribuer à enrayer les guerres et les mécanismes de pouvoir. Le 11 juillet 1998 elle est arrêtée par la police d’Istanbul et torturée pour la forcer à donner les noms des personnes qu’elle a interviewées. Elle résiste et une nouvelle forme de torture est alors utilisée : elle est accusée d’avoir déposée la bombe qui aurait, le 9 juillet 1998, fait sept morts et plus de cent blessés au marché aux épices d’Istanbul. Plusieurs rapports d’expert ont beau certifier qu’il ne s’agit pas d’une bombe mais de l’explosion accidentelle d’une bouteille de gaz, c’est le début d’un acharnement politico-judiciaire qui est aujourd’hui dans sa vingt-quatrième année. Elle passe deux ans et demi en prison et une grande solidarité se met en place qui réunit de nombreux avocat·es, des intellectuel·les et beaucoup de personnes qu’elle a croisées au cours de ses engagements et de ses recherches. Sa sœur Saïda quitte alors son travail et reprend des études de droit pour se joindre à la défense de Pinar en tant qu’avocate.

En prison, Pinar Selek écrit beaucoup, mais tous ses textes sont confisqués. En décembre 2000 elle est finalement libérée et, concrétisant un projet mûri en prison, elle met à profit sa notoriété pour organiser une grande « Rencontre des femmes pour la paix » à Diyarbakir. Cette première mobilisation sera suivie d’autres rencontres qui auront lieu à Istanbul, Batman et Konya.

En 2001 elle fonde avec d’autres féministes l’association Amargi qui s’engage dans les mobilisations contre les violences faites aux femmes, pour la paix et contre toutes les dominations et qui ouvre la première librairie féministe au centre d’Istanbul.

L’association organise, en 2002, « la marche des femmes les unes vers les autres » où des milliers de femmes convergeront de toute la Turquie vers la ville de Konya. C’est aussi l’année où la mère de Pinar Selek meurt d’une crise cardiaque.

En 2004, Pinar Selek publie Barisamadik (« Nous n’avons pas pu faire la paix ») sur la culture militariste et les mobilisations pour la paix en Turquie. Elle crée avec d’autres en 2006 la revue théorique féministe Amargi qui est encore aujourd’hui vendue à des milliers d’exemplaires dans toute la Turquie et dont elle est toujours rédactrice en chef.

En 2006 elle est finalement acquittée après un travail énorme du collectif d’avocats pour faire tomber une à une toutes les accusations basées sur de faux témoignages extorqués sous la torture et la fabrication de fausses preuves. Mais la Cour de cassation s’acharne et fait appel du verdict. Pinar Selek continue à organiser et à participer à de nombreuses rencontres et manifestations antimilitaristes. Elle écrit également dans divers journaux et magazines contre le militarisme, le nationalisme, l’hétérosexisme, le capitalisme, et toutes les formes de domination.

En 2008 elle publie Sürüne Sürüne erkek olmak (« Devenir homme en rampant ») sur la construction de la masculinité dans le contexte du service militaire. À la suite de cette publication, elle fera l’objet d’intimidations, de menaces téléphoniques et d’articles diffamatoires dans la presse. Elle publie aussi Su damlasi (« La goutte d’eau »), un conte pour enfant qui sera suivi de Siyah pelerinli kiz (« La fille à la pèlerine noir ») et de Yesil kiz(« La fille en vert »).

Elle est de nouveau acquittée en 2008 mais un nouvel appel de la Cour de cassation casse le verdict et la pousse à partir de Turquie. Elle reçoit une bourse du Pen Club Allemand dans le cadre du programme « Écrivains en exil » et c’est à Berlin qu’elle termine son premier roman Yol geçen hani (« L’auberge des passants ») publié en Turquie en 2011 et en Allemagne la même année. Le 9 février 2011 elle est acquittée une troisième fois mais, fait extrêmement rare dans la jurisprudence turque, le procureur refait appel auprès de la Cour de cassation, pour la troisième fois également.

Le 24 janvier 2013, la 12ème Cour d’Istanbul qui a été remaniée, annule sa propre décision d’acquittement et la condamne à la prison à perpétuité. Ses avocats font appel et dénoncent ce déni de justice et l’illégalité des procédures. Ils obtiennent l’annulation de la condamnation auprès de la 9ème Cour de cassation le 11 juin 2014. Malgré ce contexte, Pinar Selek parvient à terminer sa thèse de doctorat sur « l’interdépendance des mouvements sociaux en contexte autoritaire. Les mobilisations au nom de groupes sociaux opprimés sur la base du genre, de l’orientation sexuelle ou de l’appartenance ethnique en Turquie », qu’elle soutient le 7 mars 2014 à Strasbourg. Le procès qui recommence auprès de la 15ème Cour pénale, se solde par un 4ème acquittement le 19 décembre 2014. Une nouvelle victoire pour ses avocat-e-s et toutes celles et tous ceux qui la soutiennent inlassablement et partagent ses luttes en Turquie et ailleurs!

Mais le procureur fait de nouveau appel.

Commence alors une longue période d’incertitude en attendant la décision de la Cour Suprême, qui finit par tomber huit ans plus tard : l’acquittement sera de nouveau annulé.

Pinar Selek vit aujourd’hui en exil en France et résiste à la torture psychologique que représente cet acharnement de 24 années contre elle et ses proches. Après avoir obtenu en 2013 le statut de réfugiée, elle est naturalisée française en 2017.

Mettant en pratique ses analyses sur la nécessité de la convergence des luttes face à l’intersectionnalité des systèmes de domination, elle continue d’écrire et de participer à de nombreuses rencontres un peu partout en France et en Europe. Elle tient une rubrique régulière dans le magazine Rebelle Santé, contribue à la revue Silence et publie des articles dans des ouvrages collectifs. Elle s’investit au sein de l’association lesbienne et féministe La Lune de Strasbourg, chante dans une chorale de chants révolutionnaires à Lyon puis co-fonde le Groupe d’Action et de Réflexion Féministe à Nice.

Depuis son installation en France fin 2011, sept de ses livres ont été publiés en français : Loin de chez moi… mais jusqu’où ? aux éditions iXe en mars 2012, La maison du Bosphore, son premier roman, aux éditions Liana Lévi en avril 2013, Service militaire en Turquie et construction de la classe de sexe dominante . Devenir homme en rampant, une analyse sociologique aux éditions l’Harmathan en février 2014, Parce qu’ils sont arméniens, un essai politique majeur aux éditions Liana Lévi en février 2015, Verte et les oiseaux puis Algue et la sorcière, deux contes philosophiques pour enfants aux éditions des Lisières en 2017 puis 2021, et enfin Azucena ou Les fourmis zinzines aux éditions Des Femmes en 2022, son second roman paru initialement en turc en 2018 (Cümbüşçü Karıncalar) puis en italien en 2020 (Le Formiche festanti). Un livre de dialogues avec Guillaume Gamblin paraît en 2018 et rend compte de l’itinéraire et de l’œuvre de Pinar Selek : L’Insolente, dialogues avec Pinar Selek, éditions Cambourakis avec la revue Silence.

Le 4 octobre 2019, elle est lauréate du Prix de la Culture méditerranéenne 2019 (section « Société civile ») décerné par la Fondation Carical en Italie.

Aujourd’hui, elle enseigne la sociologie et les sciences politiques à l’Université Côte d’Azur, où elle est maître de conférences et mène différentes recherches au sein de son laboratoire, l’URMIS. Elle co-anime notamment l’Observatoire des migrations dans les Alpes-Maritimes et a coordonné avec Daniela Trucco l’ouvrage collectif Le Manège des frontières. Criminalisation des migrations et solidarités dans les Alpes-Maritimes paru en 2020 chez Le Passager clandestin.

En parallèle, elle poursuit son engagement international par l’intermédiaire de la revue féministe Amargi et au sein de réseaux féministes transnationaux. Le mouvement féministe représente pour elle une dissidence dont le projet va bien au delà d’une lutte pour l’égalité. Pinar Selek s’inscrit dans les luttes locales et internationales contre toutes les formes de domination en espérant contribuer à réinventer la politique malgré la violence extrême et voir un jour un monde de paix et de justice, pour toutes et tous. ( source : https://pinarselek.fr/biographie/)

Bibliographie

  • Travailler avec ceux qui sont en marge, Socio-Logos, avril 2010, no 5
  • Loin de chez moi mais jusqu'où ?, Donnemarie-Dontilly, Éditions iXe, coll. « La petite IXe », 2012, 56 p. (ISBN 979-10-90062-11-5)
  • La Maison du Bosphore, Éditions Liana Levi, Paris, 2013, 400 p. (ISBN 978-2867466694)
  • Devenir homme en rampant, Paris, L'Harmattan, 218 p. Paris, 2014 (traduction de Sürüne Sürüne erkek olmak paru en 2008) (ISBN 9782343024417)
  • Parce qu'ils sont Arméniens, Éditions Liana Levi, Paris, 2015 96 p. (ISBN 978-2867467646)
  • Verte et les oiseaux, avec Elvire Reboulet & Maud Leroy (ill.), conte illustré traduit du turc par Lucie Lavoisier, Éditions des Lisières, Sainte Jalle, 2017, 64 p. (ISBN 9791096274031)
  • Algue et la sorcière, avec Elvire Reboulet & Maud Leroy (ill.) conte illustré traduit du turc par Lucie Lavoisier, Éditions des Lisières, Curnier, 2021, 56 p. (ISBN 9791096274277)
  • Azucena ou Les fourmis zinzines, des femmes, 2022, 224 p.
  • Le Chaudron militaire turc, des femmes, 2023.

Poèmes choisis

Autres lectures




Fawzia Zouari

Fawsia Zouari naît à Dahmani, à une trentaine de kilomètres au sud-est du Kef, au sud-ouest de Tunis, au sein d'une fratrie de six sœurs et quatre frères. Son père est un cheikh, propriétaire terrien et juge de paix. Elle est la première des filles à ne pas être mariée adolescente et à pouvoir mener des études. En 1974, elle obtient son baccalauréat, puis poursuit ses études à la faculté de Tunis.

En septembre 1979, elle s'installe à Paris pour son doctorat en littérature française et comparée de l'université Sorbonne-Nouvelle.

Elle travaille durant dix ans à l'Institut du monde arabe — à différents postes dont celui de rédactrice du magazine Qantara — avant de devenir journaliste à l'hebdomadaire Jeune Afrique en 1996.

La Caravane des chimères, publié en 1989 et qui reprend le sujet de sa thèse, est consacré au parcours de Valentine de Saint-Point, petite-nièce d'Alphonse de Lamartine, égérie du futurisme, qui a voulu réconcilier l'Orient et l'Occident, et s'est installée au Caire après s'être convertie à l'islam. Ses ouvrages suivants évoquent, pour la plupart, la femme maghrébine installée en Europe occidentale. Ce pays dont je meurs, publié en 1999 et inspiré d'un fait divers, raconte de façon romancée la vie de deux filles d'ouvrier algérien, déracinées aussi mal à l'aise dans leur société d'origine que dans leur pays d'accueil. La Retournée, roman publié en 2002, narre sur un ton ironique la vie d'une intellectuelle tunisienne vivant en France et qui ne pourrait plus retourner dans son village natal. Elle imbrique dans ce récit des termes arabo-berbères, sans équivalent sémantique exact en français ; cet ouvrage est réédité en version de poche en 2006. La même année paraît La Deuxième épouse, mettant en scène trois femmes maghrébines fréquentées simultanément par le même homme, et inspiré là encore d'un fait divers.

Le , elle reçoit le prix des cinq continents de la francophonie, pour son livre Le Corps de ma mère. Elle avait déjà reçu une mention spéciale dans le cadre de ce prix en 2003, pour le roman La Retournée. La Deuxième Épouse se voit décerner en 2007 le Comar d'or, principale distinction littéraire en Tunisie.

© Crédits photos Bruno Klein.

Bibliographie 

En allemand

  • Das Land, in dem ich sterbe : die wahre Geschichte meiner Schwester, Berlin, Ullstein Taschenbuchvlg, , 169 p.

En français

  • La Caravane des chimères, Paris, Éditions de l'Olivier Orban, , 345 p.
  • Ce pays dont je meurs, Paris, Ramsay, , 189 p. 
  • La Retournée, Paris, Ramsay, , 320 p. 
  • Le Voile islamique : histoire et actualité, du Coran à l'affaire du foulard, Lausanne, Éditions Favre, , 196 p. 
  • Pour en finir avec Shahrazad, Tunis, Cérès, , 137 p. 
  • Ce voile qui déchire la France, Paris, Ramsay, , 268 p. 
  • La Deuxième épouse, Paris, Ramsay, , 321 p. 
  • Pour un féminisme méditerranéen, Paris, L'Harmattan, , 102 p. 
  • Je ne suis pas Diam's, Paris, Éditions Stock, , 158 p. 
  • J'ai épousé un Français, Paris, Éditions du Rocher,
  • Le Corps de ma mère : récit, Paris, Éditions Joëlle Losfeld, , 231 p. 
  • Douze musulmans parlent de Jésus, Paris, Desclée de Brouwer, , 161 p. 
  • J'avais tant de choses à dire encore : entretiens avec Fawzia Zouari, Paris, Desclée de Brouwer, , 124 p.
    Entretiens avec Malek Chebel

Poèmes choisis

Autres lectures




Béatrice Bonhomme

Béatrice Bonhomme, poète, directrice de revue, critique littéraire, est professeure à l’Université Côte d’Azur. Spécialiste des XX e et XXI e siècles, elle a créé, en 1994, avec Hervé Bosio, la Revue NU(e), revue de poésie et d’art qui a consacré de nombreux numéros à la poésie contemporaine et paraît désormais en ligne sur POESIBAO. Elle est responsable de La Société des lecteurs de Pierre Jean Jouve et a fondé, en 2003, un axe de recherche dédié à la poésie, POIEMA, au sein du CTELA. Elle a publié études, articles et ouvrages sur la poésie moderne et contemporaine dont Mémoire et chemins vers le monde et Pierre Jean Jouve, la quête intérieure, mais aussi de nombreux Actes dans le cadre de colloques qu’elle a dirigés à Cerisy. Le prix Léopold Sédar Senghor lui a été décerné en 2016 par le Cénacle Européen – sa recherche ayant contribué à la reconnaissance de la poésie contemporaine – et, en juin 2019, le Prix Vénus Khoury-Ghata pour son livre : Dialogue avec l’Anonyme. Citons ses derniers livres de poèmes Les Boxeurs de l’absurde (L’Étoile des limites, 2019), Proses écorchées au fil noir (Collodion, 2020) et Monde, genoux couronnés (Collodion, 2023) qui a reçu le Prix Mallarmé. Un livre sur l’œuvre poétique de Béatrice Bonhomme Le mot, la mort, l’amour chez Peter Lang est paru en 2012. Deux revues Poésie- sur-Seine et Coup de soleil lui ont été consacrées (2020-21).

Bibliographie

Création

Direction de la Revue NU(e), revue de poésie et d’art depuis 1994
Direction de l’Association des lecteurs de Pierre Jean Jouve.
Membre du Pen-Club français
Membre de Prix de poésie :
Prix Louise Labé
Prix du poète résistant
Prix Vénus Khoury-Ghata
Distinctions :
Prix Léopold Sédar Senghor, par le Cénacle Européen, 2016
Prix Vénus Khoury Ghata, 2019
Prix Mallarmé 2023

Livres de création

• L’Âge d’en haut, Lavaur, éd. Traces, 1991. Deux Gravures de Mario Villani.
In Absentia, Plouzané, éd. An Amzer, 1993. Préface de Jacques Lepage. Dessins de François
Thierry.
• Le Pas de la Clé, La Tronche, éd. La Vague à l’âme, 1994. Dessin de François Thierry sur la
couverture.
• Lieu-dit du bout du monde, Colomiers, éd. Encres vives, 1994.
• Jeune homme marié, nu, suivi de L’Univers n’en sait rien, Nice, éd. NU(e), « Poèm(e) », 1995.
• Sauvages, Paris, éd. Moires, 1997. Illustration de Tristan Bastit.
• Le Dessaisissement des Fleurs, Cherves, éd. Rafaël de Surtis, « Pour une terre interdite » 1997.
Préface de Daniel Leuwers. Illustration de Mario Villani.
• Journal de l’absence initiée, Colomiers, éd. Encres vives, 1998.
• Poumon d’oiseau éphémère, Paris, éd. Moires, 1998. Illustration de Tristan Bastit.

• Les Gestes de la neige, Coaraze, éd. l’Amourier, 1998. Préface de Salah Stétié. Frontispice et
gravure originale d’Henri Maccheroni.
• Sabre au clair, Cannes, éd. Tipaza, 1998. Dessin original de Jean-Claude Le Gouic.
• La Grève Blanche, Mers-sur-Indre, éd. Collodion, 1999. Sérigraphie d’Alberte Garibbo.
• Le Nu bleu, Coaraze, éd. l’Amourier, 2001. Préface Bernard Vargaftig. Photographies Sonia
Guerin, Jean-Marie Rivello, Béatrice Bonhomme, dessin Mario Villani.
• Nul et non avenu, Mers-sur-Indre, éd. Collodion, 2002. Sérigraphie de Claire Cuenot.
• L’Âge d’en haut, réédition augmentée, Colomars, éd. Mélis, 2004. Préface de Tristan Hordé.
• Jeune homme marié, nu, réédition augmentée, Colomars, éd. Mélis, 2004. Préface de Salah Stétié.
• Poumon d’oiseau éphémère, réédition augmentée, Colomars, éd. Mélis 2004. Préface de Bernard
Vargaftig.
• Photographies, Colomars, éd. Mélis, 2004. Préface de Serge Martin.
• Cimetière étoilé de la mer, Colomars, éd. Mélis, 2004. Préface de Claude-Louis Combet.
• La Maison abandonnée, Colomars, éd. Melis, 2006. Postface de Bernard Vargaftig. Pastels de
Christine Charles.
• Mutilation d’arbre, Mers-sur-Indre, éd. Collodion, 2008. Préface de Bernard Vargaftig.
Couverture et page de garde, peinture, auto-portrait de Mario Villani.
• Passant de la lumière, Jegun, éd L’Arrière-Pays, 2008. Autoportrait de Mario Villani.
• Kaléidoscope d’enfance, Nice, éd. de la revue NU(e), avril 2012 d’après un spectacle de lanterne
magique. Peintures de Stello Bonhomme.
• Variations du visage et de la rose, Jegun, éd. L’Arrière-Pays, 2013. Frontispice de Stello
Bonhomme.
• L’Indien au bouclier, Mers-sur-Indre, éd. Collodion, novembre 2013. Frontispice de Stello
Bonhomme, dessin de Patrice Villani sur la dernière page.
• Dialogue avec l’Anonyme, Mers-sur-Indre, éd. Collodion, 2018. Frontispice de Claire Cuenot.
• Deux paysages pour, entre les deux, dormir, Canada, Halifax, éd. VVV, 2018. Palimpseste de
Michaël Bishop.
• Les Boxeurs de l’absurde, Fourmagnac, éd. L’Étoile des Limites, 2019.
• Proses écorchées au fil noir, Mers-sur-Indre, éd. Collodion, 2020.
• Monde, genoux couronnées, Mers-sur Indre, éd. Collodion, 2022.

Livres avec des artistes

• L’Embellie, 1998. Nice, Photographies de Henri Maccheroni.
• Sabre au Clair, Cannes, éd. Tipaza. 1998. Illustrations de Jean-Claude Le Gouic avec une
peinture originale, livre fermé par un galet peint en jaune.
• Femme de tulle et de pierre posée sur du papier, Nice, éd. NU(e), juin 1999. Gravure bleue répétée
avec variations de tirage par Serge Popoff.
• Une Pierre dans le front, Nice, éd. NU(e), septembre 1999. Encre de Serge Popoff, collée au
papier collant par les soins de Serge Popoff,
• Les Chevaux de l’enfance, Nice, éd. NU(e), mai 2000 avec cinq Gravures de Serge Popoff.
• Fragments d’un désert, Nice, éd. NU(e), février 2001 avec des photographies de Françoise
Vernas-Maunoury.
• L’Incendie de l’enfance, Saint-Hilaire du Rosier, livre conçu par Thierry Lambert pour son édition
de livres objets : « Le Galet ». Pastels de Thierry Lambert.
• La Fin de l’éternité, Nice, éd. NU(e), 3 mars 2002 avec neuf Photographies de Danielle Androff.
• Bleu équilibre sans filet, Nice, éd. NU(e), 7 avril 2002. Cinq gravures pleine page et une gravure
double page. Couverture : gravure double page de Serge Popoff.

• Le Premier Bleu. Éclatements bleus des frontispices de lumière, Nice, éd. NU(e), 2002. Six pastels pleine
page de Arnaud Lamiral.
• Mémoire et métamorphose dans l’œuvre de Serge Popoff, Nice, éd. NU(e), 2002. Neuf gravures de Serge
Popoff, celle du colophon étant de Sonia Popoff.
• La Faille de Terre, Nice, éd. NU(e), 2002, Livre en tissu, 7 « feuilles » teintes et peintes, Le texte
est manuscrit sur le tissu par le poète et déborde sur la première page (couverture) et la
dernière page (couverture).
• Pierres Tombales, Nice, 2002. Livre en argile, en forme de boîte avec 15 « pages » en argile une
« page » de titre et 2 « pages » de garde reliées ensembles à la fin. Fabriqué par Marie José
Armando.
• Une toile d’oiseaux, Tours, Le livre pauvre de Daniel Leuwers, volume de la collection « Pli »,
automne 2002. Sept exemplaires avec un dessin original de Mario Villani.
• Une toile d’oiseaux, Tours, Le livre pauvre de Daniel Leuwers, volume de la collection « Pli »,
automne 2002. Sept exemplaires tous avec des gravures originales noires et blanches, avec un
collage de tissus bleu et vert de Serge Popoff.
• Unitas multiplex suivi de Aleph, Nice, 25 janvier 2002.Trois dessins pleine page, et un dessin
original sur la couverture de Maurice Peirani.
• 18 Route de Maillet à Cluis, Saint-Hilaire du Rosier, livre conçu par Thierry Lambert pour son
édition de livres objets : « Le Galet », septembre 2004. Quatre gravures de Maurice Cohen.
• Granité de la pierre. Saint-Hilaire du Rosier, livre conçu par Thierry Lambert pour son édition de
livres objets : « Le Galet », 2004. Cinq pastels de Thierry Lambert.
• La Claire, Reynès, éd. de l’eau, 20 juin 2004. Avec deux gravures en manière-noire d’Albert
Woda.
• Présence de la pierre, Sauveterre du Gard, éd. de la Balance, 2004. Avec des aquarelles de Mireille
Brunet-Jailly.
• Signes, Nice, Les ateliers Artval, septembre 2005, avec des textes de Béatrice Bonhomme,
Arnaud Villani et Gérard Rucker et des acryliques sur Arches de Gérard Alto. + un original
sur Arches.
• Laisser couler le bleu de l’encre pour réparer le gris des choses, Nice, septembre 2006. Trois exemplaires
avec Youl. Le livre, fabriqué par Youl, se présente dans une disposition en accordéon avec un
ruban bleu collé sur un carton noir.
• Tu fêtes l’anniversaire des fleurs avec ta générosité coutumière, Nice, septembre 2006. Trois exemplaires
avec Youl. Le livre, fabriqué par Youl, se présente comme un parchemin roulé autour d’un
bâton, puis inséré dans un roseau évidé (40x9cm).
• La Fleur de vin, la Fleur de sang, Nice, septembre 2006. quatre exemplaires avec Youl. Le livre,
fabriqué par Youl se présente comme une seule grande feuille cartonnée blanche pliée en deux
sur laquelle est collée une feuille de papier transparent parcourue de quatre ficelles de cordes
et couverte des dessins et collages de Youl.
• Vestiges, Nice, 2007. Livre fabriqué par Youl avec des interventions de Youl.
• Aigrettes lumineuses, Nice, 2007. Livre fabriqué par Youl avec des interventions de Youl.
• Caméléonne, Nice, 2007. Livre fabriqué par Youl avec des interventions de Youl.
• Une épure, Nice, 2008. Livre fabriqué par Youl avec des interventions de Youl.
• La Maison du poète oublié, Nice, 2009. Livre fabriqué par Youl avec des interventions de Youl.
• Sur la trace légère de quelques oiseaux, La Rochelle, composé et achevé d’imprimer par Alain
Thomas en février 2006, A&T éditions. sept dessins de François Garros.
• L’Incendie précaire, Nice, éd. NU(e), octobre 2007 avec sept acryliques de Claudine Rovis.
• Dans les silences du Passeur, Tours, Le Livre pauvre de Daniel Leuwers, « Pli », novembre 2007.
Pastels de Claudine Rovis.
• Frontières de ta vie, La Rochelle, A&T éditions, 2008. Il a été tiré de cet ouvrage vingt-
six exemplaires numérotés de 1 à 26. Illustré de sept peintures originales de François Garros.

• Mascara panica, traduction en espagnol d’un poème de Béatrice Bonhomme. Revue Amastra-
N-Gallar, d’Emilio Arauxo, Galicie, 2008.
• Précarité de la lumière, Languidic, Morbihan, Presses numériques des éditions de la Canopée,
2009, collection Le Passeur, dirigée par François Rannou. Enrichi de collages (exemplaires en
rouge, jaune et vert) et de perforations de Thierry Le Saëc.
• Une ligne de mémoire érigée dans l’absentement du blanc, Montpellier, éd. À travers, 2016. Cinq
peintures de Jacques Clauzel.
• Paysage, Nice, éd. d’Alain Freixe 2017. Gravure de Serge Popoff.
• Lettre-poème Tamisage, Rennes, éd. La Rivière Échappée, « Babel heureuse », deuxième série,
2018.
• L’Être, Tours, Le Livre pauvre de Daniel Leuwers, « Dernier vers », 2020. Aquarelles de
Giraud Cauchy.
• Le Cœur de la brodeuse, Tours, Le Livre pauvre de Daniel Leuwers, « Au-dessous du volcan »,
2020. Collages de Jean-Noël Bachès.
• Stèles de la lumière, Tours, Le Livre pauvre de Daniel Leuwers, « Les Immémoriaux », 2020.

Récits, Nouvelles, Théâtre

• La Fin de l’éternité (théâtre), Nice, éd. NU(e), 2002.
• El Fin de la Eternidad, Traduction en espagnol pour la création de la pièce à Grenade. Granada,
2009.
• Pour fêter une enfance, (récit), Nice, éd. NU(e), 2002. Photographies, collection personnelle de
Béatrice Bonhomme.
• Dernière adolescence (récit), Nice, éd. NU(e), 2002. Photographies, collection personnelle de
Béatrice Bonhomme.
• Marges (journal), Nice, éd. NU(e), 2002. Photographies, collection personnelle de Béatrice
Bonhomme.
• Nouvelles d’Aurora, (nouvelles), Nice, éd. NU(e), 2005.

Textes et voix dans des films
• Poumon d’oiseau éphémère (2007).
• Kaléidoscope d’enfance (2012).
• Le Point du jour (2016).

Travail avec un compositeur 
Stefan Wirth, à partir du texte
Poumon d’oiseau éphémère

Ouvrages et revues consacrés à l’œuvre de Béatrice Bonhomme
• Ilda Tomas et Peter Collier, Béatrice Bonhomme Le mot, la mort, l’amour, Bern, Peter Lang, 2013,
437 pages.
• Revue Bleu d’encre numéro 36 (direction Claude Donnay) « Béatrice Bonhomme », Presses de la
Maison de la poésie d’Amay, Hiver 2016, p. 1 à 25.

• Revue Poésie sur Seine numéro 101 consacré à Béatrice Bonhomme (direction Pascal Dupuy),
Saint-Cloud, novembre 2020, p. 1 à 31.
• Revue Coup de soleil, Poésie et Art, numéros 108/109, « Spécial Béatrice Bonhomme »
(direction Michel Dunand), Annecy, juin 2020, 76 pages.

Articles
• Geneviève Guetemme, « Passant de la Lumière, un texte photographique de Béatrice
Bonhomme » in French Forum, Volume 37, Nos1 et 2, (dir. Philippe Met) 2012, p. 195-222.
• Myriam Watthee-Delmotte, « Faire reconnaître l’absent ; poésie et rites mortuaires chez
Béatrice Bonhomme in Baudouin Decharneux, Catherine Maignant et Myriam Watthee-
Delmotte, Esthétique et spiritualité I : Enjeux identitaires, Fernelmont, Éditions Modulaires
Européennes, 2012, p. 231-243.
• Myriam Watthee Delmotte, « Les tombeaux littéraires : du rite au texte » Esthétique et spiritualité
II : Circulation des modèles en Europe, in Baudoin Decharneux, Catherine Maigant et Myriam
Watthee-Delmotte, EME, 2012, p. 289-306.
• Michaël Bishop, « Béatrice Bonhomme, disjonction, irréductible, agapé » in Dystopie et poiein,
agnose et reconnaissance, seize études sur la poésie française et francophone contemporaine, Amsterdam-New
York, NY 2014, Rodopi, Chiasma no 34, p. 141-151.
• Ilda Tomas, « Béatrice Bonhomme Caresse et Carence : l’absence infinie » in Arc–en-ciel Etudes
sur divers poètes, Peter Lang, 2014, p. 28-39.
• Franca Alaimo e Antonio Melillo, Il Corpo, l’Eros, Antologia di testi poetici, Giuliano Ladolfi
Editore, « Béatrice Bonhomme », 2018, p. 37-39.
• Arnaud Beaujeu, « Béatrice Bonhomme-Villani, une voix en clair-obscur », Site Poezibao,
2018, 16p.
• Fanny Berdah, Poétique(s) du bleu en poésie contemporaine ? Les exemples du Ciel pas d’angle de
Dominique Fourcade, d’une Histoire de bleu de Jean-Michel Maulpoix, du Nu bleu de Béatrice
Bonhomme et de Bleu fauve de Zéno Bianu, Master 2 sous la direction de Olivier Gallet, Paris,
Sorbonne, 2020.
• Michaël Brophy, « Une voix posée sur le monde : la poésie de Béatrice Bonhomme » in NU(e),
Poèt(e)s, Site Poezibao, 2021, p. 135-145
Sur la Revue NU(e)
• La Revue NU(e), 10 entretiens sur la poésie actuelle, Bruxelles, Éditions de la Lettre Volée, 2013,
145 pages.
• NU(e) : une revue, des voix, la poésie, Une esthétique de la rencontre sous la direction de Marie-
Joqueviel-Bourjea, Éditions Hermann, coll. « Vertige de la langue », 2019.

Poèmes choisis

Autres lectures




Laurence Bouvet

Laurence Bouvet est née à Saint-Mandé dans le Val-de-Marne en 1966, mais c'est bien plutôt Charenton, où elle vécut vingt-six ans, qui reste pour elle ce temps précieux de l'enfance et celui de la naissance de l'écriture. Poète, psychologue clinicienne et psychanalyste (membre de la Société psychanalytique de Paris), elle a publié dans des revues poétiques comme les Cahiers du SensComme en poésieVivre en poésieLe Capital des Mots, Europe

Elle reçoit en 2005 le Prix Arthur Rimbaud de la Société des poètes français pour son premier recueil Melancholia si paru aux Editions Hélices poésie. En 2009, elle publie Traversée obligatoire et en 2010 Unité 14 aux Editions L'Harmattan. En 2013, elle rejoint les auteurs des Éditions Bruno Doucey avec Comme si dormir livre de poèmes sur le deuil et l'enfance.

Elle est Présidente du Jury du Prix Poésie en Liberté 2016.

Elle dirige la collection de poésie Le Vrai Lieu aux éditions unicité.

Bibliographie

Œuvres

  • Melancholia Si, Hélices poésie, Collection Poètes ensemble (2007)
  • Traversée obligatoire, Éditions L'Harmattan (2009)
  • Unité 14, Éditions L'Harmattan (2010)
  • Comme si dormir, Éditions Bruno Doucey (2013)
  • Ce vers quoi, Éditions de la Margerideavec des dessins de Robert Lobet (2014 ; livre d’artiste)
  • On ne sait pas que les mères meurent, Éditions unicité (2018 ; Récit poétique)
  • Les miroirs ne disent pas tout, Éditions unicité (2020 ; Roman)
  • A hauteur du trouble, Éditions unicité.
  • Dans le tremblement du seuil, éditions unicité, (2023)

Présente dans les anthologies :

  • Poésie sur Marne !Hélices poésie (2007)
  • L'année poétiqueÉditions Seghers (2008)
  • L'Athanor des poètes. Anthologie 1991-2011, Éditions Le Nouvel Athanor (2011)
  • Regards de poètesÉditions Bruno Doucey (2012)
  • Les voix du poèmeÉditions Bruno Doucey (2013)
  • La poésie au cœur des artsÉditions Bruno Doucey (2014)
  • L'almanach insoliteÉditions Mines de rien (2014)
  • L'insurrection poétique. Manifeste pour vivre ici, Éditions Bruno Doucey (2015)
  • Les mains fertiles. 50 poètes en langue des signes, Éditions Bruno Doucey (2015)
  • Le courage, anthologie du printemps des poètes, Éditions Bruno Doucey(2020)

Direction d’anthologies :

. Anthologie du rêve, en collaboration avec Jean-Louis Guitard, Éditions unicité (2018)

. Anthologie de l’intime, en collaboration avec Jean-Louis Guitard, Éditions unicité (2019)

Liens externes

Poèmes choisis

Autres lectures




Olivier Noria

Né à Bruxelles en 1980, Olivier Noria est musicien et poète. Indissociable de son inspiration, sa vie se conjugue au fil des rencontres, au pas à pas, de lieux en lien. Il partage son art sous la forme de concerts et d’accompagnements dédiés. Rendre Grâce est son premier recueil publié.

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Bibliographie 

Rendre grâce, Le Taillis Pré, 2022.

Poèmes choisis

Autres lectures




Attila İlhan

Attilâ İlhan, de son vrai nom Attilâ Hamdi İlhan, (15 juin 1925, Izmir - 10 octobre 2005, Istanbul) était un poète, romancier, penseur, essayiste, journaliste, scénariste et critique turc. Il a apporté des contributions significatives au monde de la littérature et de la pensée turques grâce à une œuvre riche et significative.

© Crédits photos (supprimer si inutile)

Bibliographie 

Poésie

1948 : Duvar (livre d'Attila Ilhan)
1954 : Avenue des brumes
1955 : Fugue de la pluie
1960 : Je vous suis obligé
1962 : Fleur d'ennui
1968 : Les amours interdites
1973 : Journal d'un prisonnier
1977 : Un tel amour
1982 : El Elde Var Hüzün
1987 : Le Royaume de la peur
1993 : Ayrılık Sevdaya Dahil
2002 : Celui que j'aime, c'est toi

Anthologies

1999 : Ben Sana Mecburum (Folk Music Centre)
2001 : Ne Kadınlar Sevdim (Centre de musique folklorique)
2006 : An Gelir (Seljuk Music)

Romans

1953 : L'homme de la rue
1957 : Les nègres ne se ressemblent pas
1963 : La table du loup
1980 : Fena Halde Leman
1984 : Haco Hanım Vay
2007 : Ce loup blond
1973 : Le tranchant du couteau
1974 : La part de la hyène
1978 : Le sel sur la plaie
1981 : Adhan du matin dans Dersaadet
1988 : Nous dans l'obscurité
2002 : Les baïonnettes de Dieu : Reis Pasha
2005 : Gazi Pasha

Histoire

1999 : La pince de crabe

Essais

1957 : Le passager Abbas ?
1970 : Quelle gauche ?
1972 : Quel Ouest ?
1976 : Quel sexe ?
1980 : Quelle droite ?
1981 : Quel Atatürk ?
1991 : Quelle littérature ?
1995 : Quelle laïcité ?
1997 : Quelle mondialisation ?
1975 : Sur les traces du fascisme
1980 : La guerre du réalisme
1981 : La camisole de force de l'Occident
1983 : La "deuxième nouvelle" guerre
1985 : Mon Sobe droit et mon Sobe gauche
1985 : Mauvaises femmes, mauvais hommes
1986 : La guerre de la culture nationale
1991 : Le socialisme maintenant
1991 : La guerre des intellectuels
1992 : La guerre des femmes

Entretiens 

1988 : Une tige d'œillet rouge
1999 : Voir au-delà de l'horizon
2000 : Sultan Galiyef - Le fantôme qui erre en Eurasie
2002 : L'abondance renégate
2004 : Étoile, croissant de lune et cœur

Traductions

1967 : Révolte à Canton (André Malraux)
1968 : L'espoir (André Malraux)
1969 : Les cloches de Bâle (Louis Aragon)

Poèmes choisis

Autres lectures




Lorna Crozier

Lorna Crozier est née à Swift Current, en Saskatchewan. Ayant grandi dans une communauté des Prairies où les héros locaux étaient des joueurs de hockey et des joueurs de curling, elle "n'a jamais pensé une seule fois à devenir écrivain". Après l'université, Lorna a enseigné l'anglais dans le secondaire et travaillé comme conseillère d'orientation. Au cours de ces années, Lorna a publié son premier poème dans le magazine Grain, une publication qui a orienté sa vie vers l'écriture. Son premier recueil Inside in the Sky a été publié en 1976. Depuis, elle a écrit 16 recueils de poésie, dont The Garden Going on Without Us, Angels of Flesh, Angels of Silence, Inventing the Hawk (lauréat du Prix du Gouverneur général en 1992), Everything Arrives at the Light, Apocrypha of Light, What the Living Won't Let Go, Whetstone, The Blue Hour of the Day : Selected Poems, Small Mechanics, The Book of Marvels : A Compendium of Everyday Things, The Wrong Cat, What the Soul Doesn't Want, God of Shadows et The House the Spirit Builds. Elle a également publié des mémoires, Small Beneath the Sky, et trois livres pour enfants, Lots of Kisses, So Many Babies et More Than Balloons. En 2015, elle a collaboré avec le photographe de renommée mondiale Ian McAllister pour l'ouvrage The Wild in You : Voices from the Forest and the Sea. Son livre le plus récent, Through the Garden : A Love Story (with Cats) a été lancé pendant la pandémie. Nommé pour le Hilary Weston Writers' Trust Prize for Nonfiction, il s'agit des mémoires, avec des poèmes, de sa vie avec le poète Patrick Lane. Que Lorna écrive sur les anges, le vieillissement ou le sandwich à la truite de Louis Armstrong, elle continue de séduire les lecteurs et les écrivains du Canada et du monde entier par sa grâce, sa sagesse et son esprit. Elle est, comme l'a écrit Margaret Laurence, "un poète dont il faut être reconnaissant".

Depuis le début de sa carrière d'écrivain, Lorna est connue pour son enseignement inspiré et son mentorat auprès d'autres poètes. Aujourd'hui professeur émérite à l'université de Victoria, elle anime des ateliers de poésie dans tout le pays, notamment à Wintergreen et Naramata, et a enseigné au Banff Centre.

Outre ses poèmes, Lorna a également édité deux recueils de non-fiction - Desire in Seven Voices et Addiction : Notes from the Belly of the Beast. Avec son mari et collègue poète Patrick Lane, elle a édité en 1994 le recueil Breathing Fire : Canada's New Poets ; en 2004, ils ont coédité Breathing Fire 2, présentant à nouveau plus de trente nouveaux écrivains au monde littéraire canadien. Elle a également compilé et édité Best Canadian Poets, 2010.

Ses poèmes continuent de faire l'objet de nombreuses anthologies, paraissant dans 15 Canadian Poets et 20th Century Poetry and Poetics. Son œuvre a été traduite en plusieurs langues. Une édition espagnole de ses poèmes, La Perspectiva del Gato, a été publiée à Mexico. Elle a lu dans le monde entier, sur tous les continents à l'exception de l'Antarctique, et elle est la poète itinérante officielle du magazine primé Toque and Canoe. Officier de l'Ordre du Canada, elle a reçu de nombreuses distinctions, dont cinq doctorats honorifiques et un prix du Gouverneur général pour la poésie. En 2005, elle a donné une prestation de commande pour la reine Élisabeth II.

Sa réputation d'artiste généreuse et inspirante s'étend de sa passion pour l'art de la poésie à son enseignement, en passant par son engagement dans diverses causes sociales et environnementales. Fréquemment invitée à la radio de la CBC, elle a animé une édition spéciale sur la pauvreté dans le cadre de l'émission "The Current".

 

Bibliographie

Poésie

  • Inside Is the Sky – 1976 (as Lorna Uher)
  • Crow's Black Joy – 1979 (as Lorna Uher)
  • Humans and Other Beasts – 1980 (as Lorna Uher)
  • No Longer Two People: A Series of Poems (with Patrick Lane) – 1981
  • The Weather – 1983
  • The Garden Going on Without Us – 1985 (nominated for a Governor General's Award)
  • Angels of Flesh, Angels of Silence – 1988 (nominated for a Governor General's Award)
  • Inventing the Hawk – 1992 (winner of the Governor General's Award for Poetry and the Pat Lowther Award)
  • Everything Arrives at the Light – 1995 (winner of the Pat Lowther Award)
  • A Saving Grace: Collected Poems – 1996
  • What the Living Won't Let Go – 1999
  • Apocrypha of Light – 2002
  • Bones in Their Wings: Ghazals – 2003
  • Whetstone – 2005
  • Before the First Word: The Poetry of Lorna Crozier (selected by Catherine Hunter) – 2005
  • The Blue Hour of the Day: Selected Poems – 2007
  • Small Mechanics – 2011 (nominated for the Pat Lowther Award)
  • The Wrong Cat – 2015 (winner of the Pat Lowther Award)
  • The Wild in You: Voices from the Forest and the Sea (with photographs by Ian McAllister) – 2015
  • What the Soul Doesn't Want – 2017
  • God of Shadows – 2018
  • The House the Spirit Builds (with photographs by Peter Coffman and Diane Laundy) – 2019

Anthologies

  • A Sudden Radiance (with Gary Hyland) – 1987
  • Breathing Fire (with Patrick Lane) – 1995
  • Desire in Seven Voices – 2000
  • Addicted: Notes from the Belly of the Beast (with Patrick Lane) – 2001
  • Breathing Fire 2 (with Patrick Lane) – 2004
  • The Best Canadian Poetry in English 2010 – 2010

Récits

  • Small Beneath the Sky – 2009
  • The Book of Marvels: A Compendium of Everyday Things – 2012 (nominated for the Pat Lowther Award)
  • Through the Garden: A Love Story (with Cats) – 2020

Poèmes choisis

Autres lectures