Gaëlle Fonlupt

Née en Savoie en 1980, Gaëlle Fonlupt a grandi sur les bords de Loire puis en Bretagne. Après des études de Sciences politiques elle s’engage dans l’humanitaire en Asie. De retour en France elle travaille à l’hôpital puis dans une juridiction.

Dans son premier roman, "Elle voulait vivre dans un tableau de Chagall" (éditions d’Avallon, 2020 - finaliste du prix « "Les Talents de demain" 2020 et du prix Lectures Plurielles/ Zonta-Olympe de Gouges), elle arpente les lisières de la folie.

En exil perpétuel c’est en poésie qu’elle cherche ses racines. En 2021, elle a été lauréate du Puy Poétique et a fait partie de la sélection du Comité de lecture de la Maison de la Poésie Jean Joubert (Montpellier), lors de la session 2021 des « Nouvelles Voix d’Ici ».

Son premier recueil, "A la chaux de nos silences" est paru en janvier 2023 aux éditions de Corlevour.

Bibliographie 

A la chaux de nos silences, éditions de Corlevour, janvier 2023 (recueil de poésie)

Elle voulait vivre dans un tableau de Chagall, éditions d’Avallon, décembre 2020 (roman)

Poèmes choisis

Autres lectures




Jean-Claude Pinson

1947 : naissance à Saint-Sébastien-sur-Loire dans la banlieue de Nantes. De ma commune natale, Gracq parle, avantageusement, comme d’un « village solaire » refusant « d’être un faubourg : c’était, écrit-il, un avant-poste des campagnes vendéennes implanté au bord de la Loire, à l’abri de son fleuve, et que l’air de la ville n’avait contaminé en rien. On y écoutait distraitement Nantes bruire au-delà du chenal, tout comme les moutons noirs de Charette avaient assisté de là, presque en curieux, à l’assaut de la ville en 1793 ».

Famille de cheminots. Mes deux grands-pères sont des paysans du Marais Breton. Rescapés de la Grande Guerre, démobilisés, ils se font embaucher aux chemins de fer. L’un devient cantonnier, l’autre aiguilleur. Ma grand-mère maternelle, fille de ferme, devient garde-barrière. Ma grand-mère paternelle, elle, naît dans une famille de restaurateurs nantais ruinés. Ma mère, ouvrière couturière dans sa jeunesse, devient très vite mère au foyer. Mon père appartient à l’aristocratie ouvrière. Ajusteur affecté à la réparation des locomotives au dépôt de Nantes, il devient par la suite électricien, avant d’occuper, par le biais de la promotion interne, un poste de de technicien, toujours à la SNCF. Pas de livres à la maison, mais les valeurs de l’école républicaine et laïque y sont très fortement défendues. Famille très « à gauche ». Athéisme et valeurs ouvrières (égalitaires, fraternitaires) y sont mis en avant. Découverte de la Méditerranée, à l’occasion de séjours fréquents dans l’arrière-pays de Menton, où mon père a construit un cabanon.

École publique à Saint-Sébastien-sur-Loire, puis, à partir de la classe Sixième, Lycée Jules-Verne, à Nantes. Début d’une amitié, qui perdure, avec Jean-Pierre Martin. Baccalauréat en 1965. Découverte du free-jazz. Choc que constitue le concert de John Coltrane auquel j’assiste en juillet 1965, à Juan-les-Pins.

À Paris, interne au Lycée-Louis-le-Grand. Hypokhâgne. Adhésion à l’Union des Étudiants Communistes. Reçu au concours des IPES, ce qui me procure un traitement régulier. Quitte la khâgne au bout de quelques semaines, à l’automne 1966. Inscrit en Lettres à la Sorbonne. Premiers essais littéraires. Rencontre Sartre avec un petit noyau d’apprentis auteurs emmené par Michel Guérin. Contacts, simultanément, avec le groupe Tel Quel. Etudiant fantôme, je milite activement à l’UNEF. Devenu « maoïste », suis exclu de l’UEC; participe en décembre 1966, à Poissy, à la création de l’UJC (m-l) (Union des Jeunesses Communistes (marxistes-léninistes). Laisse de côté l’activité d’écriture.

À l’automne 1967, retour à Nantes, « missionné », avec un camarade, par les chefs de l’UJC (m-l) pour y fédérer divers groupes maoïstes locaux. Participe activement aux « événements » de Mai 68. Travaux, plusieurs étés de suite, dans les fermes de syndicalistes paysans qui sympathisent avec nos idées.

1969-1970 : enseigne comme Maître-Auxiliaire de Lettres au Lycée de La Roche-sur-Yon. Puis, l’année suivante au Lycée technique de Cholet. Achève à l’Université de Nantes une Licence de Lettres Modernes commencée à la Sorbonne. Dépose un sujet de mémoire Maîtrise sur Jules Vallès, qui restera à l’état de projet.

Mariage (en 1970) dont naîtront trois enfants. Une fille (décédée en 1971), et deux garçons, né l’un en 1973 et l’autre en 1976.

Reçu en 1971 au CAPES de Lettres Modernes. Année de stage à Nantes. Milite dans une groupuscule issu du PCMLF (Parti Communiste Marxiste-Léniniste de France) baptisé « Le Travailleur » et emmené par un ouvrier de Blois, Raymond Casas.

1972-1973 : service militaire comme simple soldat, au 6eRégiment du Génie d’Angers, affecté dans une compagnie semi-disciplinaire (123e Compagnie Régionale du Génie).

À la rentrée 1973, nommé dans un collège de Rezé (banlieue de Nantes), où j’enseigne le Français. Mon épouse, elle, est affectée à Saint-Nazaire, dans un collège technique. Avec tout un groupe de militants de la région, je rejoins le PCMLF de Jacques Jurquet.

1974 : installation à Saint-Nazaire, où j’enseigne, jusqu’en 1981, dans un collège (d’abord à Saint-Nazaire même, puis au collège de Saint-Joachim, en Brière, avant d’être à nouveau affecté à Saint-Nazaire). Années de militantisme acharné. Membre du Comité Régional du PCMLF.

1980 : auto-dissolution de la Région Loire-Océan du PCMLF. Fin du militantisme. Je reprends des études de Philosophie à l’Université de Nantes, tout en continuant d’enseigner à plein temps en collège à Saint-Nazaire. Boulimie de lectures, littéraires et philosophiques. Licence de Philosophie (1981). Admissible, la même année, à l’Agrégation de Philosophie, mais recalé à l’oral. Dépose un sujet de mémoire de Maîtrise intitulé « Système et critique chez Kant », mémoire qui ne sera jamais soutenu.

1982 : reçu à l’Agrégation (externe) de Philosophie. Enseigne désormais la philosophie dans divers lycées (La Baule, Pornic), avant d’être nommé au Lycée Aristide-Briand de Saint-Nazaire.

Tout en enseignant en lycée, j’entreprends une thèse sur la philosophie politique de Hegel (à Nantes, sous la direction d’André Stanguennec). Simultanément, me remets à écrire. Publication dans quelques revues (Oracl’, Po&sie, Foldaan, Nouvelle Revue Française…).

1985 : parution, au Dé bleu, d’une plaquette intitulée Croquis des coutures.

1987 : soutenance, à l’Université de Nantes, de la thèse, intitulée Le contingent dans la Philosophie du Droitde Hegel. Elle paraît en 1989 aux Presses Universitaires de France (PUF) sous le titre Hegel, le droit et le libéralisme. Tout en continuant d’enseigner à plein temps au Lycée de Saint-Nazaire, je deviens chargé de cours au Département de Philosophie de l’Université de Nantes (cours de philosophie médiévale).

Nommé en 1989 Directeur de Programme au Collège International de Philosophie. Dans ce cadre, séminaire sur la philosophie de la poésie, à Paris, puis à Nantes (jusqu’en 1995).

1990 : nommé Maître de Conférences au Département de Philosophie de l’Université de Nantes. J’y enseigne principalement la philosophie de l’art. Parution, aux éditions Champ Vallon, d’un premier livre de poésie, J’habite ici.

1991 : installation à Nantes.

En 1995 paraît un premier essai sur la poésie contemporaine, Habiter en poète. Une douzaine de livres suivront, essais et livres de poésie (de brefs récits également).

Dans les années 90, découverte majeure de Leopardi. Dans les années 2000, lecture assidue de Barthes.

À la suite d’une invitation que je lui ai faite de venir parler devant un auditoire d’étudiants à la Faculté des Lettres, Pierre Michon s’établit à Nantes. Début d’une amitié plus que littéraire.

2004 : premier voyage en Russie, à l’invitation des Services culturels de l’Ambassade de France et du réseau de l’Alliance française. Lectures et conférences à Rostov, Taganrog, Novotcherkassk, Samara, Ekaterinbourg et Moscou. D’autres voyages en Russie suivront, ainsi qu’un séjour privé de trois semaines à Piatigorsk, à l’été 2007. Prends part, à partir de 2007, à la création d’une « revue urbaine », Place Publique. Membre du Comité de Rédaction, j’y publie régulièrement des articles sur des sujets divers, ainsi que des recensions.

Septembre 2008 : ayant renoncé à l’idée de soutenir une habilitation en vue d’obtenir le grade de Professeur, je prends ma retraite de l’enseignement supérieur.

Août 2010 : décès de mon épouse, d’un cancer.

2010-2014 : plusieurs voyages en diverses régions de Russie.

Automne 2014 : j’achève le manuscrit d’Alphabet cyrillique, livre en chantier depuis plusieurs années.

Octobre 2015, parution chez Joca Seria du livre d’Anna Glazova Expérience du rêve, traduit du russe en collaboration avec Julia Holter.

Avril 2016 : voyage en Russie avec Julia Holter (Saint-Petersbourg, Novossibirsk, Moscou, Iaroslav, Kostroma, Rybinsk).

© Crédits photos https://www.jeanclaudepinson.fr

Bibliographie

Hobby et dandy (Sur l’art dans son rapport à la société) traduction en portugais par Ana Paula Coutinho, Deriva editores, Porto, 2012.

Para que serve a poesia hoje ? À quoi bon la poésie aujourd’hui ? traduction en portugais par José Domingues de Almeida, Deriva editores Porto, 2011.

J’habite ici, traduction en russe par Elena Tounitskaya (avec le concours d’Irina Anelok, Alexandre Davydov, Natalia Pavlovskaya, Karina Sergouchkina, Galina Sleptchenko), éditions Kommentarii, Moscou, 2004.

Expérience du rêveTraduction du livre d’Anna Glazova Опыт сна (Ailuros Publishing, New York, 2014), en collaboration avec Julia Holter, sous le titre Expérience du rêve, Éditions Joca Seria, 2015.

« Tübingen, März »poème de Werner Söllner (extrait de son livre Kopfland, Passagen, Suhrkamp, 1988), traduit de l’allemand in L’Art du Bref, n° 16, septembre 1996, p. 8.

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Agnieszka Wolny-Hamkało

Poétesse, écrivaine, dramaturge, journaliste et performeuse polonaise, Agnieszka Wolny-Hamkało est née en 1979 à Wrocław, en Pologne. Ses œuvres comprennent cinq romans, dix recueils de poésie, quatre livres jeunesse, plusieurs pièces de théâtre et une collection d’esquisses littéraires. Wolny-Hamkało est également engagée dans la recherche de jeunes talents dans le domaine de la nouvelle et a publié en tant qu’éditrice et directrice de la collection cinq volumes de nouvelles d’auteurs émergents. Ses poèmes ont été traduits en quinze langues étrangères, dont l’allemand, le japonais, le suédois, l’espagnol, le français, l’hindi et l’anglais. Nominée pour le prix littéraire Gdynia, le prix des médias publics Cogito, et le IBBY Polish Section Award (mention spéciale IBBY pour Nikt nas nie upomni [« Personne ne nous le corrigera »]). En 2019, elle remporte le prix PS IBBY pour Lato Adeli [« l’été d’Adela »]. Elle est aussi lauréate du prix de l’Association des écrivains polonais et boursière du Literarisches Colloquium Berlin.

Depuis 2020, elle organise des séminaires interdisciplinaires en sciences humaines à Wrocław et est chercheuse à l’Institut littéraire de l’Académie Polonaise des Sciences où elle travaille l’esthétique du style camp dans la nouvelle poésie polonaise.

Bibliographie

Poésie
Mocno poszukiwana, éditions Atut, 1999.
Lonty, éditions L-L. Wróblewski na zlecenie Stowarzyszenia Pisarzy Polskich, 2001.
Gospel, éditions Biuro Literackie, 2004.
Ani mi się śni, éditions Biuro Literackie, 2005.
Spamy miłosne, éditions Wydawnictwo a5, 2007.
Nikon i leica, éditions WBPiCAK, 2010.
Borderline, éditions EMG, 2013.
Występy gościnne, éditions Igloo, 2014.
Panama smile, éditions WBPiCAK, 2017.
Zerwane rozmowy, éditions Warstwy, 2019 – anthologie de la poésie.
Raster Lichtensteina, éditions Warstwy, 2021.

Romans
Zaćmienie, éditions Czarne, 2013.
41 utonięć, éditions Iskry, 2015.
Moja córka komunistka, éditions W.A.B., 2018.
Littérature jeunesse
Nochal czarodziej, dessins de Adam Wajda, éditions Wydawnictwo Format, 2007.
Rzecz o tym, jak paw wpadł w staw, dessins de Józef Wilkoń, éditions Hokus-Pokus, 2011.
Nikt nas nie upomni, dessins de Ilona Błaut, éditions Hokus-Pokus, 2016.
Lato Adeli, dessins de Agnieszka Kożuchowska, éditions Hokus-Pokus, 2019.
Po śladach, éditions Hokus-Pokus, 2021.

Théâtre
Dzień dobry wszyscy umrzemy, 2015.
Nad rzeką, której nie było, 2018.
Wichrowe Wzgórza non fiction, 2018.
Wyzwolenie: Królowe, 2019.
Leśni. Apokryf, 2019.
Alicja, 2021.
Niewolnica Isaura, 2022.
Niebieska linia, 2022.

Traductions en français
Agnieszka Wolny-Hamkało. Invitée spéciale : poèmes (Fumée ; à l’arrêt de bus ; Asie ; une note ; sable) dans La Sarrazine, numéro 22, A.I.C.L.A, Paris, 2022.

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Sandrine Cerruti

Sandrine Cerruti est née en 1968, en France, sous le signe de la double culture franco-italienne. Elle vit à Toulouse avec son compagnon Philippe, et ensemble, ils sont les veinards parents d’Olivier. Elle travaille dans l’enseignement secondaire. Elle a été éveillée à la liberté de l’écriture poétique par un précieux groupe d’anges gardiens désappreneurs qui lui a donné à entendre, avec une paire d’oreilles neuves, la puissance de la parole poétique de Serge Pey. Puis, c’est Christian Glace, poète et sculpteur, auteur de Taille Directe publié aux éditions Noir et Blanc, qui l’a encouragée au partage de son écriture. Elle a eu la chance d’être repérée par Philippe Tancelin, Docteur d’Etat en Philosophie-Esthétique, professeur Emérite des Universités de Paris, Chevalier des Arts et Lettres, directeur de la collection Poètes des cinq continents aux éditions l’Harmattan. Le poète-philosophe, lui donne sa chance en lui ouvrant la porte à la publication d’outrefeu dans la collection Poètes des cinq continents, espace expérimental. Après avoir été également repérée par Pierre Lamarque, fondateur de la revue poétique La Page Blanche, elle participe maintenant à l’équipe des rédacteurs de la revue. Certains de ses poèmes ont été retenus par plusieurs revues telles que Lichen, ARPO, La Revue des Citoyens des lettres, la Revue Cabaret, la Revue Dissonances. Elle s’approprie bien volontiers les deux propositions suivantes : celle avancée par Gaston Bachelard dans la poétique de l’espace afin d’évoquer le pourquoi de ce qui amine son rapport à la poésie : « La poésie apparaît comme un phénomène de la liberté.” et celle de Jacques Prévert pour défendre ce qui lui tient à cœur, montrer et vivre la richesse de l’apport de la création poétique au monde : « La poésie, c’est un des plus vrais, un des plus utiles surnoms de la vie. »

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Sophie Djorkaeff

Sophie Djorkaeff est photographe et auteure. Elle explore à travers l'image et l'écriture les notions d'identité et de mémoire. Elle s'interroge sur sa participation et sur l'utilité des sujets qu'elle examine dans une période où la quantité de matériel littéraire et photographique exposée est inédite. Sophie est diplômée du ICP, ( International Center of Photography, NY ) et SPEOS ( International Photography School, London ).

Bibliographie

Elle a participé à plusieurs résidences et salons littéraires. Elle a publié dans la revue littéraire L'Intranquille et en 2022, son premier livre, Le moment du réveil, est paru aux éditions Atelier de l'agneau.

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Éric Chassefière

Né en 1956 à Montpellier, Éric Chassefière est astrophysicien, spécialiste de l’étude des planètes, et historien des sciences. Il est Directeur de recherche au CNRS, et a
été Professeur chargé de cours à l’École Polytechnique. Il écrit depuis l’enfance, et a publié une cinquantaine de recueils de poésie. Il a obtenu le prix Xavier Grall en
2022. Il est membre du comité de lecture de la revue Interventions à Haute Voix, chroniqueur régulier pour la revue Diérèse, et membre du comité de la revue en
ligne Francopolis.

Bibliographie

Ses derniers recueils publiés sont, chez Rafael de Surtis : Sentir (2021), La part d’aimer (2022), Palermo (2023), chez Alcyone : L’arbre chante (2021), La part silencieuse (2023), chez Sémaphore : Le jardin d’absence (2022), Faire parler son âme (2023), chez Encres vives : Le partage par la musique (2019), Moments poétiques (2021).

Poèmes choisis

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Mireille Diaz-Florian

Mireille Diaz-Florian est née à Nîmes et vit à Paris. La pièce, La Mémoire d’Ariane, inscrite au répertoire de Théâtrales, a été adaptée à France Culture, Des nouvelles, des poèmes, des articles critiques ont été publiés dans diverses revues.

Bibliographie

Elle a publié aux éditions Aden : Catherine Pozzi. La Vocation à la nuit, biographie préfacée par Claire Paulhan et aux éditions Le Bretteur, Carnet de l’Obscur et Rives, en collaboration avec le peintre Gilbert Conan. Un recueil de nouvelles : Hors Cadre est paru aux éditions du Petit Véhicule. En 2019, elle fait paraître Vieilles Folles Vieilles Sagesaux éditions Le Bretteur. Elle a créé avec François Minod, la revue Voix. Fondatrice de l’association Le Lire et Le Dire, elle organise des lectures et anime des ateliers d’écriture.

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Pauline Picot

Pauline Picot est autrice, performeuse et docteure en Études Théâtrales. 

© Crédits photos Andrea Dubois.

Bibliographie

Les éditions Quartett publient ses textes théâtraux depuis 2012. Le dernier en date, Votre âme sœur est peut-être dans cette forêt (2022), est mis en espace au Théâtre du Rond-Point en février 2023. Quant à son écriture poétique – sous forme de fragments composés ou d’éructations-fleuves – elle peut se lire aux éditions les Éclairs (À l’heure qu’il sera, 2017), dans des revues spécialisées (Gustave ; Revista Kametsa) ou sur les réseaux sociaux (Les Poches de Résistance Poétique sur YouTube ; la publication soutenue de textes sur Facebook). Depuis 2019, elle crée des séries de performances accompagnées de photographies qui questionnent l’impératif de compétition, la solitude du quotidien, le don amoureux, la candeur en face de l’état du monde. Son dernier cycle, PLEUREUSE, commence en janvier 2023.

https://www.ardetpaulinepicot.com/

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Loïc Demey

Loïc Demey est professeur d’Education Physique et Sportive dans un collège. Il vit en Lorraine.

© Crédits photos (supprimer si inutile)

Bibliographie

Je, d'un accident ou d'amour, Cheyne éditeur.

D'un cœur léger, Cheyne éditeur.

Aux amours, Buchet Chastel.

 

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Giuseppe Penone

L'artiste contemporain italien Giuseppe Penone naît à Garessio (province de Cuneo) le 3 avril 1947.

Son œuvre est marquée par l’emploi de matériaux comme le bois, le marbre, la résine végétale, le bronze ou la graphite. Dès 1966 Giuseppe Penone débute une série d'interventions sur les arbres intitulée "Alpi marittimes". Il est associé au mouvement de l'Arte Povera, qui décrit une attitude (plutôt qu'un mouvement à part entière) qui prône - dès la fin des années 60 - le retour de l'art à l'essentiel en engageant notamment une réflexion sur la relation entre nature et culture.

© Crédits photos (supprimer si inutile)

Bibliographie

  • 1968 : Alpi Marittime - L'albero ricorderà il contatto [Alpes-Maritimes - L'arbre se souviendra du contact]. Documentation photographique de l'action (l'artiste enserre à bras le corps un tronc sur fond de neige. Le contour de son corps a été tracé par une tige de fer clouée dans l'écorce.)
  • 1968-après 1969 : Alpi Marittime - Continuerà a crescere tranne che in quel punto [Alpes-Maritimes - Il poursuivra sa croissance sauf en ce point]. Document photographique de l'action. (L'artiste empoigne un jeune tronc. Il répète ce geste avec une main de fer forgé. Dans les versions suivantes : avec un bronze produit par le moulage de sa main. Le métal est « absorbé » par l'arbre.)
  • 1969-après 1970 : Alberi [Arbres]. Poutres décortiquées suivant un anneau de croissance qui mettent en lumière, chaque fois, un jeune tronc avec le départ de ses branches.
  • 1970-après 1971 : Rovesciare i propri occhi [Retourner ses propres yeux]. Photographie documentant l'action: lentilles de contact-miroirs.
  • 1974-après 1975 : Pressione [Pression]. Fusain sur mur, dimensions déterminées par l'espace de l'installation. (Reproduction monumentale par l'artiste d'un détail de sa peau.
  • 1977 : Patate [Pommes de terre]. Empreintes de fragments de son visage occupées par des pommes de terre lors de leur développement, puis transférées dans le bronze doré et disposées dans un monceau de pommes de terre, dimensions déterminées par l'espace de l'installation.
  • 1978 : Soffio [Souffle]. Terres cuites, de 72 à 158 cm de haut. Dans cette série Penone construit avec de l’argile un moulage de son corps, puis il monte au colombin une « urne », et y ajoute l'empreinte interne de sa bouche au sommet, comme en train de souffler.
  • 1998-après 1999 : Respirare l'ombra [Respirer l'ombre] Cages métalliques contenant des feuilles (laurier, thé… selon les versions), bronze doré à la feuille représentant l'appareil respiratoire de l'homme au moyen de « feuilles » , dimensions déterminées par l'espace de l'installation.
  • 1986 : Verde del bosco [Vert du bois]. Frottage de feuilles et couleurs végétales sur toile, 264 x 583 cm.
  • 1999 : L'albero delle vocali [L'Arbre des voyelles]. Moulage en bronze d'un chêne de 30 mètres de long, lettres de bronze, plantations.
  • 2001 : Elevazione [Élévation]. Bronze, 4 aulnes et 1 hêtre. 9 x 5,50 x 5,60 m. Rotterdam. Les cinq arbres, en grandissant, en arriveront à envelopper le support métallique de l'arbre de bronze. Les arbres vivants « porteront » alors l'arbre de métal par ses racines.
  • 2005 : Spine d'acacia - contatto, maggio 2005 [Épines d'acacia - contact, ]. Toile, soie, épines d'acacia. 12 éléments de 100 x 120 cm : dim. totales : 300 x 480 cm. Chaque épine correspond à un point sombre sur fond de soie blanche dans cette monumentale représentation des lèvres de l'artiste.
  • 2008-après 2008 : Sigillo [Sceau]. Version de 2012 : marbre blanc de Carrare, 54 éléments de 135 x 90 x 3 cm : soit 19,80 x 4,05 m. et un cylindre : D. 47,5 x L. 303 cm, installation au Château de Versailles en 2013.
  • 2009 : Propagazione, 2009 [Propogation, 2009]En 2009, dans le cadre d'une commande publique, il a réalisé pour la Chalcographie du Louvre une gravure au vernis mou et à l'eau-forte intitulée Propagazione.
  • 2014 : Avvolgere la terra [Envelopper la terre]. Quatorze œuvres au mur : plaques d'aluminium à la surface irrégulière et convexe, dimensions variables (env. 40 x 50 x 10 cm) avec en leur centre une terre cuite. Chaque fois, G. Penone a comprimé dans sa main une petite boule de terre qui a été cuite ensuite.
  • 2016 : Arbre à pierre, Dinard, villa Greystones, collection François Pinault.

Expositions récentes

  • 1997 : Carré d'Art, Nîmes.
  • 2000 : « Epiphanies », Cathédrale d'Evry, Evry.
  • 2004 : Centre Pompidou.
  • 2011 : « Des veines, au ciel, ouvertes », au Grand-Hornu.
  • 2012 : dOCUMENTA (13), à Cassel.
  • 2012 : « Intersecting Gaze », Gagosian Gallery, Londres.
  • 2013 : « Ideas of Stone », Madison Square Park, New York.
  • 2013 : Château de Versailles.
  • 2014 : Main Room, Arsenal Contemporary, Montreal.
  • 2014 : « Circling », Gagosian Gallery, London.
  • 2014 : Installment 2: The Collection, Fondation Louis Vuitton, Paris.
  • 2014 / 2015 : Musée de Grenoble.
  • 2015 : « Being the River, Repeating the Forest », Nasher Sculpture Center, Dallas.
  • 2015 : « New Skin », Aïshti Foundation, Beirut.
  • 2016 : « Leaves of Stone », Gagosian Gallery, Central, Hong Kong.
  • 2016 : « J’eus, J’aurai, Je n’ai », Galerie Marian Goodman, Paris.
  • 2017 : Palazzo della Civiltà Italiana, Rome.
  • 2018-19 : Yorkshire Sculpture Park.
  • 2022 : Couvent Sainte-Marie de La Tourette.
  • 2022-2023 : rétrospective d’œuvres données au Centre Pompidou.

    Distinctions

    • 2001 : Prix Schock dans la catégorie Arts visuels.
    • 2010 : Chevalier de la Légion d'honneur Chevalier de la Légion d'honneur.
    • 2014 : Praemium Imperiale dans la catégorie Sculpture.
    • 2018 : Doctorat honoris causa de l'Université Brown en Fine Arts.
    • 2022 : Membre de l'Académie des Beaux-Arts.

Poèmes choisis

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