Cher Cee­Jay,

tu ne nous as pas aban­don­nés, mais tu as fer­mé tes paupières et rejoint enfin cette immen­sité qui fai­sait le titre de l’un de tes recueils. 
Le dernier, celui  que tu nous as lais­sé en héritage, s’in­ti­t­ule L’Ar­bre de vie : les mots que tu as écrits, que tu as plan­tés dans le coeur de tes lecteurs, con­tin­ueront longtemps de ger­mer, de faire pouss­er des arbres, qui porteront des fruits. Tes amours, tes ami­tiés, tes colères et tes révoltes con­tre l’in­dif­férence, l’in­jus­tice, la bêtise : rien de cela ne sera perdu.

Et de là-haut, tu le ver­ras grandir, ton arbre de vie, jusqu’à rejoin­dre les étoiles par­mi lesquelles tu te promènes désor­mais, ain­si que tu l’avais écrit :

Je suis avec les marcheurs d’étoiles
dans les pas du Pharaon
le temps n’ex­iste plus.
Nous voyageurs d’astres
dégus­tons mille millénaires
en une frac­tion de vos secondes.
Peu importe quand on se montre

On peut lire des poèmes de Cee­jay sur nos pages en suiv­ant le lien vers sa biogra­phie

et le retrou­ver dans un série d’en­tre­tiens, dont celui-ci avec Willy Lefert en 2018, sur youtube :