Recours au poème – Numéro 203 – Spécial été – Les débuts de Recours au poème
En actualités : Recours au poème au festival de poésie Rencontres de paroles d’Aiglun
Numéro spécial été : des articles des tout premiers sommaires de 2012/2013 de Recours au poème
Poèmes en une
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Françoise Hàn
Ecorce terrestre
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Tristan Cabral
Quatre poèmes à dire
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Nohad Salameh
La voyageuse de minuit
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Jean-François Mathé
Elle, au même fil, avait étendu, et autres poèmes
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Jean-Claude Goiri
Aux charnières de l’utile
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Jean Maison
Jean Maison, Chaque jour qu'un désir surprendra et autres textes
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Wislawa Szymborska
Wislawa Szymborska, A Photograph of a Crowd
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Tahar Djaout
Hommage à Tahar Djaout, poète assassiné : L'Arbre blanc
Focus
Salah Stétié à la BnF
2020-07-09T11:59:57+02:00Par Francois Xavier|
Essais & Chroniques
Rouge contre nuit (9), Maxime N’Débéka, Toi, le possible chimérique – suivi de Les divagations de rêveur insomniaque
2020-07-09T12:15:44+02:00Par Isabelle Lévesque|
Face à la mort et aux condamnations, le cheminement reprend sur la « lèvre émergente », une naissance dans la « dépression ».
Les orties noires de Claude Vigée
2020-10-19T16:05:03+02:00Par La rédaction|
Choix de poèmes de Claude Vigée établi par David [...]
LES ILES RITSOS
2020-07-09T11:46:36+02:00Par Lucien Wasselin|
[...] Et si, maladroits vous paraissent nos vers, [...]
Adonis ou l’épopée contemporaine
2020-07-09T07:59:10+02:00Par Antoine de Molesmes|
En forme de réponse à Christophe Morlay
Avec une autre poésie italienne : Patrizia Vicinelli
2020-07-09T10:08:18+02:00Par Emilio Sciarrino|
Emilio Sciarrino et CIRCE (Sorbonne Nouvelle - Paris 3) poursuivent leur collaboration régulière par cette découverte de Patrizia Vicinelli.
Un regard sur la poésie Native American (2)
2020-07-09T11:21:05+02:00Par Béatrice Machet|
La poésie de Diane Glancy
Sur la disparition de Wislawa Szymborska, ou l’être poème.
2020-07-09T07:08:36+02:00Par Antoine de Molesmes|
Née en 1923, Wislawa Szymborska nous a quittés le 1er février dernier. Elle avait reçu le prix Nobel de littérature en 1996, peu de temps après la rupture de la Pologne d’avec le communisme en lunettes noires. Au sein du Recours au Poème, nous ne cessons d’être impressionnés – au sens quasi photographique, à l’ancienne évidemment, du terme – par des vies telles que celle de la poète, de ces vies ayant traversé le 20e siècle, ici entre indépendance de la Pologne post-première guerre mondiale, folie nazie, destruction des camps de la mort, libération / occupation sous Staline…
Chronique du veilleur (1) – Anne Perrier
2020-07-09T11:16:09+02:00Par Gérard Bocholier|
Le 7 mars 2012 a été officiellement décerné le [...]
Notes pour une poésie des profondeurs : Autour de Mario Luzi [1]
2020-07-08T07:53:02+02:00Par Paul Vermeulen|
Ungaretti, Montale, Quasimodo. Puis Bertolucci, Bigongiari, Caproni, Sereni. Un groupe « informel », les poètes italiens de la deuxième moitié du 20e siècle, première et seconde génération de ceux qui furent qualifiés à leur corps défendant de tenants de « l’hermétisme » dès la fin des années 30. Un qualificatif donné dans un sens négatif – le mot est resté.
Parmi eux, Mario Luzi.
Critiques
Paroles de poètes, poètes sur parole de Jean-Luc Pouliquen et Philippe Tancelin
2020-07-09T11:24:22+02:00Par Ghislaine Lejard|
Roses imbrûlées de Gaspard Hons
2020-07-09T11:33:08+02:00Par Jean-Marie Corbusier|
Max Alhau, Aperçus-Lieux-Traces
2020-07-09T09:56:22+02:00Par Cécile Oumhani|
Jean Maison, Araire
2020-07-09T07:30:26+02:00Par Gwen Garnier-Duguy|
Revue des revues
Phoenix
2020-07-09T07:44:20+02:00Par Sophie d'Alençon|
Rencontre avec…
Portrait de Ricardo Paseyro
2020-07-07T19:10:24+02:00Par La rédaction|
Agenda
avril 2021
01avr0h00min31mai(mai 31)0h00minNouveaux Délits Revue de poésie viveSur Radio Occitania
Détails de l'événement
Pierre Thiollière, Michel Ferrer et Frédéric Jacques TEMPLE Vous trouverez en pièce jointe l'éditorial qui accompagne l'émission "Confinement n° 33" qui a été diffusée sur les ondes
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Détails de l'événement
Pierre Thiollière, Michel Ferrer et Frédéric Jacques TEMPLE
Cette revue est dirigée par Cathy Garcia Canalès qui signe comme à l’accoutumé un bel éditorial nous invitant à faire litière de toutes nos mauvaises circonstances et de résister par notre incommensurable force d’amour « parce que nous sommes des êtres fondamentalement libres, potentiellement capables d’aimer avec une force qui pulvérise toute peur, toute sclérose ; la force de l’eau que rien n’arrête, et qui même retenue par de monumentaux barrages, fomente en secret son évasion par le ciel. » Je lis ce stimulant éditorial dans l’émission « Confinement n° 33 » du site lespoetes.site qui a été diffusée sur les ondes de Radio Occitania. Cathy Garcia Canalès, artiste accomplie est également la plasticienne qui illustre ce n° 68 au sommaire riche d’auteurs à connaître. Parmi ceux-ci, et acquiesçant aux vœux que m’avait adressés l’intrépide revuiste souhaitant « que notre force et notre joie intérieure brûlent sans faille », je lis dans cette émission, les poèmes de Pierre Thiollière avec lequel j’ai perçu quelques expériences partagées, celle d’une même génération qui a connu la vie dans une ferme dans les années cinquante, qui aime les poèmes de Gil de Biedma, qui vit sa retraite dans l’Aude dans ces paysages qui marquèrent mon enfance.
Michel Ferrer qui comme Claude Sicre, s’est donné le bonheur de vivre dans la cité médiévale de Saint-Antonin Noble-Val dans ce département où je fus si heureux : le Tarn-et-Garonne, m’a adressé avec ses vœux de bonne année au soleil, ses poèmes « L’Ombre » réunis en une sémillante plaquette, collection Beffroi 2020, aux magnifiques couvertures où l’ombre revêt des éclats de lumières psychédéliques grâce à l’art savant de Bernard Capdeville. « L’ombre est aux mauvais jours / ce que le soleil est au beau temps » lit-on en exergue du recueil illustré de photos en noir et blanc de silhouettes d’ombres de personnages dont celle de l’auteur lui-même. Michel Ferrer contemple son ombre et salue l’ombre, universelle, qui accompagne toute vie et nous rejoint certainement au-delà.
Une plaquette à lire d’un trait comme je le fis pour les auditeurs de l’émission « Confinement n° 33 » (à commander chez l’auteur : ferrer82140@gmail.com).
Sur le sentiment d’impuissance de son inéluctable fin Frédéric Jacques Temple ne pouvait opposer que la révolte :
Révolte
La mort, seule immortelle,
je sais qu’un jour elle m’emportera. Je m’insurge,
maudis le fatal rendez-vous, insulte l’ignoble bête noire,
mais ne perds de la vie
la moindre goutte de son miel.
La mort l’a emporté un jour de chaleur d’août 2020. Nous avions oublié son âge. Les éditions Bruno Doucey s’apprêtaient à faire paraître « Par le sextant du soleil ». Bruno lui-même en rédigea la préface.
Après la disparition de Jean Joubert, de Gil Jouanard, de Pierre Torreilles, de Max Rouquette, les grandes voix du Languedoc s’incarnaient dans les deux voyageurs qui avaient fait l’expérience de l’Amérique, Frédéric Jacques Temple et son cadet James Sacré.
L’œuvre impressionnante de F.J. Temple est à lire sur une myriade de publications. Un grand nombre de livres d’artiste illumine cette myriade où se succèdent des récits, des romans, des essais, des préfaces, des articles, des traductions, de la correspondance et des entretiens. L’œuvre d’une vie ou plus exactement une vie à l’œuvre. Car F.J. Temple n’a jamais séparé sa vie et son œuvre. Ce journaliste, grand homme de radio et de télévision, cinéaste, était viscéralement ancré à la vie réelle. Engagé volontaire dans la guerre, il a combattu dans les sables d’Afrique du Nord, à Monte Cassino, en Allemagne. C’est un homme d’expériences qui écrit à partir d’un vécu intense.
Ecrire sur l’écriture comme s’y sont complus ses contemporains (essentiellement parisiens et universitaires) n’a aucun sens pour celui qui a connu et surmonté les terreurs du combat à la guerre, qui a déchiffré des lieux du monde entier, voyageur radiographiant l’espace et le temps pour en restituer l’ossature dans le poème. J’ai le souvenir de son regard d’une acuité perçante mais terriblement bienveillant, de sa barbe de vieux loup de mer. Je fus appelé une année au Salon du Livre de Figeac pour remplacer au pied levé Gilles Lades, subitement indisponible, pour animer un colloque. Il était là, rassurant, protecteur involontaire. L’icône du Sud est partie raconter sa vie démesurée aux esprits des ancêtres, les occitans, les indiens d’Amérique et d’ailleurs, les frères d’armes et ses vieux amis
Cendrars, Delteil, Durrell, Miller, Jean Le Mauve et ses innombrables amis que ce collectionneur avait pêchés dans le filet infatigable de ses périples. Il nous appartient aujourd’hui de lire et de relire Frédéric Jacques Temple. C’est un poète majeur des XX° et XXI° siècles. Certes, son œuvre est bien dispersée dans de nombreuses publications, quelque fois inaccessibles au commun, tels ses livres d’artiste. Mais c’est le devoir des éditeurs de rassembler et de nous donner à lire la prose et les poèmes de ce géant de l’écriture.
La posture de Frédéric Jacques Temple peut apparaître comme le chef de file des poètes du Sud de l’immédiate génération qui lui a succédé. C’est un poète occitan de langue française, tel que se revendiquait Jean Malrieu, comme le sont le sont la plupart des poètes qui vivent en Occitanie (l’historique qui va au-delà de la région administrative) les Cosem, Lacouchie, Pey, Lades, Le Penven, Maubé, Vernet, Pornon, Cathalo, Prat, Saint-Jean, Bernadou, Heurtebise, Pichet, Ferrer etc. et dans le prolongement, les poètes du Sud tels Ettori, Aribaud, Tartayre, Ruiz, Eckhard-Elial, Ech Ardour, Saint-Julia poursuivant la voie tracée par Nelli, Puel, Jean Max Tixier, Baglin et d’autres.
Les éditions Gallimard ont commencé ce travail de regroupement avec la publication de « La Chasse infinie et autres poèmes » (Poésie/Gallimard cat. 3, 368 pages, 9,50 €) magistrale édition de Claude Leroy, ami de l’auteur, qui signe une introduction exceptionnelle de pédagogie.
Les éditions Bruno Doucey, elles, ont l’honneur de publier après « Phares, balises et feux brefs suivi de Périples » et « Dans l’erre des vents », « Par le sextant du soleil » ( collection Soleil noir, 104 pages, 14 €) dernier ouvrage de Frédéric Jacques Temple.
Horaires
Avril 1 (Jeudi) 0h00min - Mai 31 (Lundi) 0h00min
Lieu
Radio Occitania
Organisateur
Christian Saint-Paul Radio Occitania
24avr21h00min22h30minMelting Poètes #11Le Capital des mots en ligne
Détails de l'événement
Rencontres poétiques L'association Le Capital des mots et Eric Dubois vous proposent des lectures d'extraits des deux recueils édités par le Capital des Mots : Les étoiles sous la
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Rencontres poétiques
L’association Le Capital des mots et Eric Dubois vous proposent des lectures d’extraits des deux recueils édités par le Capital des Mots : Les étoiles sous la cendre de Marie-José Pascal et Du ciel d’Agnès Cognée. Eric Dubois lira des extraits de son nouveau recueil Somme du réel implosif qui parait fin avril -début mai chez Unicité.
Horaires
(Samedi) 21h00min - 22h30min
Lieu
Evénement en ligne
Les manifestations sont reportées à une date ultérieure. L’équipe de Recours au poème assure ses lecteurs et collaborateurs de ses pensées et de son soutien.
Nous avons reçu…

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