Le Prix Apol­li­naire 2019
est attribué à Olivi­er Barbarant
pour son recueil Un grand instant Champ Vallon

 

Olivier Barbarant, le lauréat du Prix Apollinaire :

Olivi­er Bar­barant est l’auteur de six recueils de poèmes par­mi lesquels fig­urent notam­ment : Essais de voix mal­gré le vent (Prix Mal­lar­mé 2004), Élé­gies étran­glées (2013) et Un grand instant (2019), parus aux Édi­tions Champ Val­lon. En 2015, son antholo­gie d’auteur Odes dérisoires et autres poèmes a été pub­liée dans la col­lec­tion « Poésie / Gal­li­mard ». Par­al­lèle­ment à son écri­t­ure per­son­nelle, il se con­sacre à la cri­tique lit­téraire. Agrégé de let­tres mod­ernes et doc­teur en lit­téra­ture à l’Université Paris VII, Olivi­er Bar­barant est à présent inspecteur général de l’Éducation nationale dans le groupe Lettres.

« La force de l’écriture d’Olivier Bar­barant réside dans le regard à la fois lucide et cares­sant qu’il porte sur la vie, un regard-étreinte, envelop­pant et chaleureux, capa­ble – et, en défini­tive, je pense que c’est bien là la voca­tion de la poésie – de chang­er le cœur en une plus grande cylin­drée pour que le monde ne soit plus écartèle­ment », pré­cise Lin­da Maria Baros au sujet du recueil Un grand instant, récom­pen­sé par le Prix Apol­li­naire 2019.

Olivi­er Bar­barant, Un grand instant, Champ
Val­lon Edi­tions, 2019, 131 pages, 16 €.

Le Prix Apol­li­naire Décou­verte 2019
est attribué à Sébastien Fevry
pour son recueil Soli­tude Europe (Cheyne éditeur)

Sébastien Fevry, le lauréat du Prix Apollinaire Découverte :

Sébastien Fevry, né en 1976 en Bel­gique, a fait des études de let­tres et de ciné­ma. Actuelle­ment, il enseigne à l’université. Soli­tude Europe (Cheyne édi­teur, 2018) – qui s’est déjà vu décern­er le Prix Nicole Hous­sa 2018 de l’Académie royale de langue et de lit­téra­ture français­es de Bel­gique et le Prix François Cop­pée 2019 de l’Académie française – est son pre­mier recueil de poèmes. « Un recueil lumineux où l’on va de sur­prise en sur­prise et qui rend sen­si­ble tout à coup le mys­tère ou la part cachée des êtres et des choses », comme le souligne Guy Goffette.

 

Sébastien Fevry, Soli­tude Europe,
Cheyne Edi­teur, 2018, 104 pages, 19 €.

La remise du pres­tigieux Prix Apol­li­naire et du Prix Apol­li­naire Décou­verte a eu lieu le 18 novem­bre, aux Deux Magots, en présence de Cather­ine Math­i­vat, la prési­dente du célèbre café lit­téraire, et avec la com­plic­ité de Chris­t­ian Vadim qui a lu des poèmes extraits des recueils primés.

Lors de la délibéra­tion finale, des voix se sont égale­ment portées sur le recueil L’autre vie (Gal­li­mard) d’Yves Leclair et, pour le Prix Apol­li­naire Décou­verte, sur le recueil À l’aube des mouch­es (Édi­tions de l’Aire) d’Arthur Billerey.

Le Prix Apollinaire

Le Prix Apol­li­naire, fondé en 1941, couronne chaque année « en dehors de tout dog­ma­tisme d’école ou de tech­nique un recueil car­ac­térisé par son orig­i­nal­ité et sa moder­nité ». Il est con­sid­éré comme un Goncourt de la poésie – en par­tie parce que cer­tains mem­bres du jury ont été ou sont jurés Goncourt, comme Hervé Bazin, Robert Sabati­er ou Tahar Ben Jel­loun. Présidé par Jean-Pierre Siméon, le jury est com­posé de per­son­nal­ités du monde de la poésie : Marc Alyn, Lin­da Maria Baros (secré­taire générale), Tahar Ben Jel­loun, Zéno Bianu, Fabi­enne Cour­tade, Philippe Delaveau, Guy Gof­fette, Jean Por­tante et Jean Rouaud.

Les mécènes

Le Prix Apol­li­naire est doté de 3.500 euros et le Prix Apol­li­naire Décou­verte de 500 euros grâce à la générosité de Cather­ine Math­i­vat, prési­dente des Deux Magots.

Pierre Gué­nant, du vig­no­ble Vil­la Baulieu, et Pierre Walusin­s­ki, de la librairie Nicaise, ont présen­té la cuvée Apol­li­naire 2019, dont la bouteille est illus­trée par une gravure orig­i­nale de Jean-Gilles Badaire.

avec la com­plic­ité active du Print­emps des Poètes