De par­ents français, Rémy Durand se désig­nait comme « fils de l’aguacero » car né à Cara­cas un jour d’aguacero, c’est-à-dire un jour d’orage, con­sid­éré au Venezuela comme une hiéro­phanie, man­i­fes­ta­tion du sacré où le Ciel et la Terre entrent en relation.
Il vécut et tra­vail­la longtemps dans cette Amérique indo-afro-européenne qui le mar­qua pro­fondé­ment et par­cou­rut le monde pour pro­mou­voir la langue et la cul­ture françaises.
Il a écrit en Français et a fait siennes, le Français à l’origine de sa cul­ture, et l’Espagnol d’Amérique latine dont il dit « Elle fut mienne alors, cette voix, ma parole lati­no-améri­caine tatouée sur mon autre voix, la Française ».
Poète, cri­tique d’art, cri­tique lit­téraire, tra­duc­teur et con­férenci­er, il a pub­lié de nom­breux arti­cles dans la presse lati­no-améri­caine et est l’initiateur et le fon­da­teur de ren­con­tres poé­tiques : les Jueves poéti­cos (Équa­teur), les Poet­ry thurs­days (Irlande) et les « Ren­con­tres de poètes » à Toulon dans le cadre de l’Association Gan­gote­na qu’il fon­da en 2001. 
Il par­ticipe régulière­ment à des fes­ti­vals inter­na­tionaux de poésie en Colom­bie et en Équa­teur où il a gardé des liens étroits avec les poètes et les plasticiens.