Doc­teur ès let­tres, Edouard Glis­sant est né à Sainte-Marie (Mar­tinique) le 21 sep­tem­bre 1928. Il fait des études sec­ondaires au lycée Schoelch­er de Fort-de-France, et pour­suit des études de philoso­phie à la Sor­bonne, et d’eth­nolo­gie au Musée de l’Homme.

Ses pre­miers poèmes (Un champ d’îles, La terre inquiète et Les Indes) lui valent de fig­ur­er dans l’An­tholo­gie de la poésie nou­velle de Jean Paris. Il joue un rôle de pre­mier plan dans la renais­sance cul­turelle africaine. Il rem­porte le prix Renau­dot, en 1958, pour son pre­mier roman, La Lézarde. Co-fon­da­teur avec Paul Niger en 1959 du Front antil­lo-guyanais, il est expul­sé de la Guade­loupe et assigné à rési­dence en France. Il pub­lie en 1961 une pièce de théâtre, Mon­sieur Tou­s­saint, et en 1964, un sec­ond roman, Le Qua­trième Siè­cle.

Il ren­tre en Mar­tinique en 1965, et fonde un étab­lisse­ment de recherche et d’en­seigne­ment, l’In­sti­tut mar­tini­quais d’é­tudes, et une revue de sci­ences humaines, Aco­ma.Il pour­suit son cycle romanesque avec Male­mort, La Case du com­man­deuret Mahagony. Il renou­velle la parole poé­tique avec Bois­es, Pays rêvé, pays réelet Fastes ; Il par­ticipe à l’épanouissement de la pen­sée avec trois essais majeurs, L’In­ten­tion poé­tique, Le Dis­cours antil­laiset Poé­tique de la rela­tion.

De 1982 à 1988, il est Directeur du Cour­ri­erde l’Unesco. En 1989, il est nom­mé « Dis­tin­guished Uni­ver­si­ty Pro­fes­sor » de l’U­ni­ver­sité d’É­tat de Louisiane (LSU), où il dirige le Cen­tre d’é­tudes français­es et fran­coph­o­nes. Il dis­paraît le 3 févri­er 2011 à Paris.

 

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