Son œuvre lit­téraire compte plus de quar­ante- cinq vol­umes. Il a reçu une ving­taine de prix lit­téraires. Il vit en Hon­grie. Par­tant de la poésie d’avant-garde, inspirée par Lajos Kassák, il a exploré les gen­res les plus divers et il a réus­si à créer un monde poé­tique étrange où il se meut à l’aise. Il y par­le de la réal­ité con­crète et trans­gresse toutes les règles de la com­mu­ni­ca­tion poé­tique. Chaque vol­ume de sa poésie ajoute à son énon­ci­a­tion lyrique un degré sup­plé­men­taire dans la subjectivité.Cette manière de vivre poé­tique­ment la souf­france n’est pas sans précé­dents dans la lit­téra­ture hon­groise: des poètes comme Atti­la József ou Dezső Kosz­tolányi l’ont explorée avec suc­cès. Même­si l’aliénation est évi­dente dans la poésie de Tibor Zalán, il reste tou­jours un espoir dans l’aube, qui répand sur ce monde une lumière dif­fuse, com­pa­ra­ble à celle d’Albrecht Dür­er dansles Cheva­liers de l’Apocalypse.

 

Poèmes choi­sis