Les jurys CoPo et CoPo des lycéens se sont réu­nis les 11 et 13 mai 2021, après plusieurs reports imposés par les règles sanitaires.

L’ensemble des par­tic­i­pants a insisté sur la qual­ité des ouvrages sélec­tion­nés, le beau tra­vail des édi­teurs, la force et la diver­sité des écri­t­ures poé­tiques. Cer­tains lycéens et enseignants ont même rap­porté que leurs lec­tures et leurs échanges autour de la poésie leur ont per­mis de garder le lien durant toute l’année scolaire.

Étaient en lice pour ce 8eme prix :

Dis­parue de Cather­ine Bar­sics aux édi­tions l’Arbre à Parole
L’eau du bain de Rim Bat­tal aux édi­tions Super­no­va
Nu de Felip Costagli­oli aux édi­tions Lisières
Pas­sagère de Véronique Mau­pas aux édi­tions Lignes d’Horizons
Ciné­ma de l’affect de San­dra Moussem­pès aux édi­tions de l’Attente
Les boucliers humains de Dan­ny Plourde aux édi­tions des Poètes de Brousse
La nuit de la graisse d’Aldo Qureshi aux édi­tions Ate­lier de l’Agneau
Nous ne trahi­rons pas le poème de Rod­ney Saint Eloi aux édi­tion Mémoires d’encrier

Aldo Qureshi, La nuit de la graisseAte­lier de l’Agneau, 2019.

Après deux heures de débats nour­ris et pas­sion­nants, le choix des lycéens s’est porté sur :

La nuit de la graisse d’Aldo Qureshi

parue en octo­bre 2019 à l’Atelier de l’Agneau

Quelques courts extraits des pro­pos tenus sur ce livre :

« Un ouvrage décalé, per­tur­bant, dégageant une angoisse per­pétuelle. Une sorte de série noire, avec un humour tout aus­si som­bre. L’auteur nous fait ren­tr­er dans son univers en touchant quelque chose en nous. On en ressort dif­férent, Libéré de quelque chose de sale après avoir refer­mé le recueil. Cela nous mar­que dans le temps. »

Le jury CoPo, quant à lui, a porté son choix sur :

 

L’eau du bain de Rim Battal

paru en novem­bre 2019 aux édi­tions Supernova

Quelques frag­ments des pro­pos tenus par le jury :

« On ressent tout de suite la puis­sance du texte. L’auteure pose les bons mots sur des choses dif­fi­ciles à exprimer. C’est un livre qui nous per­cute totale­ment. Il y a un côté bril­lant et tor­turé à la fois qui nous touche immé­di­ate­ment. Un texte mag­nifique qui abor­de à la fois la ques­tion du viol, de l’accouchement et de l’acte éro­tique. Elle est une des rares à met­tre par écrit la mater­nité. Le pro­pos n’est pas linéaire. Elle s’exprime à la fois en fille, en mère et en femme. Un texte qui dérange… »

 

 

Rim Bat­tal, L’Eau du bain, Super­no­va, 2019.

Le Lau­réat du prix CoPo des lycéens sera invité à ren­con­tr­er les élèves des dif­férents lycées nor­mands qui l’ont plébisc­ité entre le 25 et le 28 mai prochain.

Mal­gré le report du marché de la Poésie de Paris, nous avons décidé de main­tenir la remise offi­cielle des prix (une bourse de 1000 euros pour cha­cun) à l’occasion du prochain marché qui se tien­dra entre le 13 et le 17 octo­bre prochain sur la place Saint Sulpice.

Les jurys tien­nent encore une fois à féliciter les auteurs lau­réats et leurs édi­teurs, ain­si que toutes celles et ceux qui furent sélec­tion­nés pour ces 8eme prix CoPo.