à Mont-
       parnasse
dans un couloir sans
fenêtres
et moite
ce sont chuchotements
de paravent
et cli­quetis d’instruments
tics tocs d’une folledingue
méno-
        pausée
au-dessus du par­quet flottant
pli­ures d’une jeune Anglaise
nourrie
au compte-grammes végétalien
par un mari aimant
et une fontaine
(deux points lumineux bleus)
qui ne boule-
       verse rien

alors je ne sais pourquoi je
pense à mon amie Josée
qui
ayant enfan­té aimé d’amour
deux fois
a fait naufrage
décharnée
dé-
       solée de son paraître chez
les vivants
débar­quée des
aîtres du quotidien
là où
elle, elle, moi
pour­rions être
sauf qu’aujourd’hui
tout va bien
dit la gynéco
et donc
à l’an­née prochaine
 

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