Car­son McCullers, née Lula Car­son Smith, est une roman­cière et nou­vel­liste américaine.

Elle écrit sa pre­mière nou­velle, “Suck­er” à l’age de 16 ans. Elle passe deux ou trois ans à suiv­re quelques cours de lit­téra­ture à l’U­ni­ver­sité Colum­bia et à l’U­ni­ver­sité de New York, et à s’es­say­er à plusieurs emplois jusqu’à ce qu’en 1936 elle pub­lie sa pre­mière nou­velle, inti­t­ulée “Wun­derkind” (Enfant prodi­ge). Puis elle pub­lie son pre­mier roman, “Le cœur est un chas­seur soli­taire” (The Heart Is a Lone­ly Hunter, 1940), un texte sur les déchire­ments de l’ado­les­cence qui con­naitra un grand suc­cès. Il est adap­té à l’écran en 1968 par Robert Ellis Miller.

Son deux­ième roman, “Reflets dans un œil d’or” (Reflec­tions in a Gold­en Eye, 1941), adap­té au ciné­ma par John Hus­ton en 1967 avec Mar­lon Bran­do et Eliz­a­beth Tay­lor, est dédié à Annemarie Schwarzen­bach. En 1946, elle pub­lie “Frankie Addams” (The Mem­ber of the Wed­ding), son troisième roman qui sera adap­té au ciné­ma par Claude Miller, en 1985, sous le titre “L’Ef­fron­tée”.

Elle ren­con­tre Ten­nessee Williams, puis part voy­ager en Europe avec Reeves McCullers qu’elle a ré-épousé en 1945. En 1947, elle a une pre­mière grave crise de rhu­ma­tisme artic­u­laire, mal soignée, qui de rechutes en attaques cérébrales, va  lui paral­yser les mem­bres. Elle tente de se sui­cider. À par­tir de 1950 elle est qua­si­ment hémiplégique.

En 1951, elle pub­lie son recueil de nou­velles “La Bal­lade du café triste” (The Bal­lad of the Sad Cafe). En 1952, elle s’in­stalle en France avec son mari,àdans son pres­bytère de Bachivillers dans l’Oise. L’an­née suiv­ante, elle retourne aux États-Unis après le sui­cide de son mari.

Son qua­trième et dernier roman, “L’Hor­loge sans aigu­illes” (Clock With­out Hands), est pub­lié en 1961. Elle meurt des suites d’une hémor­ragie cérébrale. Son recueil de nou­velles “Le Cœur hypothéqué” (The Mor­gaged Heart) est pub­lié à titre posthume en 1972.