Doina Ioanid

Par |2018-05-07T18:37:12+02:00 28 avril 2018|

Doina Ioanid – nom de plume de Doina Ilie

Doina Ioanid est née le 24 décem­bre 1968 à Bucarest.

Poète, diplômée de la Fac­ulté de Let­tres de Bucarest, elle a enseigné la langue et la lit­téra­ture français­es à l’Université « Tran­sil­va­nia » de Braşov : cours pra­tiques de com­mu­ni­ca­tion, de tra­duc­tion, cours d’anthropologie cul­turelle et cours d’interprétation littéraire.

Elle a égale­ment traduit en roumain plusieurs ouvrages de langue française, par­mi lesquels Dix heures et demie du soir en été (Vara, la zece şi jumă­tate seara – Édi­tions Carti­er, Chişinău, 2006) de Mar­guerite Duras ; Par une nuit où la lune ne s’est pas lev­ée (Într‑o noapte fără lună – Édi­tions Polirom, Iași, 2009) de Dai Sijie ; L’im­meu­ble des femmes qui ont renon­cé aux hommes (Femeile care au renunţat la băr­baţi –Edi­tu­ra Trei, Bucureşti, 2015) de Karine Lambert.

Doina Ioanid est aujourd’hui rédac­teur à Obser­va­tor cul­tur­al, l’hebdomadaire cul­turel le plus impor­tant de la Roumanie, après en avoir été pen­dant une décen­nie secré­taire général de rédac­tion. Elle a pub­lié des édi­to­ri­aux et d’autres arti­cles à des sujets cul­tur­aux ou arti­cles d’opinion, des inter­views et des chroniques littéraires.

Après avoir par­ticipé à des vol­umes col­lec­tifs, Doina Ioanid a pub­lié plusieurs recueils de poèmes salués par la critique:

Dud­u­ca de marţi­pan (La demoi­selle de masse­pain), Édi­tions Univers, Bucarest, 2000
E vre­mea sa porţi cer­cei (Il est temps que tu portes des boucles d’oreille), Édi­tions Aula, Braşov, 2001
Cartea burţilor şi a sin­gurătăţii (Le livre des ven­tres et de la soli­tude), Édi­tions Pon­ti­ca, Con­stanţa, 2003
Poeme de tre­cere (Poèmes de pas­sage), Édi­tions Vinea, Bucarest, 2005
Rit­muri de îmblînz­it ari­cioaica (Rythmes pour apais­er la héris­sonne), Édi­tions Cartea Românească, 2010
Cusături (Cou­tures), Édi­tions Cartea Românească, 2014,
Cele mai mici proze, Edi­tu­ra Nemi­ra, București, 2017

Dans les poèmes en prose de Doina Ioanid, la tex­ture du quo­ti­di­en, soumise à un regard intense, se défait et se trans­forme. De ses nota­tions par­fois hyper­réal­istes sur­git un univers dense d’interrogations, qui laisse transparaître le ver­tige exis­ten­tiel dans des phras­es aux rythmes incantatoires.
Elle a aus­si par­ticipé aux fes­ti­vals de poésie et ate­liers de traduction :

Le Fes­ti­val Inter­na­tion­al de Poésie „Ars Aman­di”, Brașov, 2005
Ate­lier de tra­duc­tion, Arcuș, 2006
Mara­ton de Poésie, Sibiu, 2007
Le Fes­ti­val Inter­na­tion­al de Poésie, Istan­bul, 2009
Le Fes­ti­val Review of Small Lit­er­a­tures, Zagreb, 2010
Fes­ti­val de Bistri­ta, 2010
Dun­ya Fes­ti­val, Rot­ter­dam, mai, 2011
Poet­ry Inter­na­tion­al Fes­ti­val, Rot­ter­dam juin 2011
Ate­lier de tra­duc­tion coor­don­né par ICR Stock­holm, Suède, 2011
Poet­ry Par­nas­sus Fes­ti­val, Lon­dres, 2012
Bien­nale Inter­na­tionale de Poésie, Liège, 2012
Le Fes­ti­val Inter­na­tion­al de Poésie de Sibiu, 2012
Salon de Paris, 2013
Felix Poet­ry Fes­ti­val, Anvers, 2013
Fes­ti­val Inter­na­tion­al de la Poésie, Namur, 2013
North Wales Inter­na­tion­al Poet­ry Fes­ti­val, 2013
Trans­poe­sie, Brux­elles, 2014
Lec­tures sous l’Ar­bre, Ardèche, Haute-Loire, 2015
Le Fes­ti­val Inter­na­tion­al „Primă­vara Euro­peană a poeților“/Le Print­emps Européen des Poètes, Chișinău, 2105, 2016, 2017

Ses poèmes ont été traduits en hon­grois, français, anglais, néer­landais, turc, slovène, bul­gare, croate, sué­dois, alle­mand, ital­ien, gal­lois et polonais.

Het juf­fer­t­je van marsepein, vol­ume indi­vidu­el traduit en néer­landais par Jan H. Mysjkin, Édi­tions Douane, Rot­ter­dam, 2011
La demoi­selle de masse­pain, vol­ume bilingue, roumain-français, traduit par Jan H. Mysjkin, Édi­tions Ate­lier de l’agneau, 2013
Rythmes pour apprivois­er la héris­sonne, vol­ume indi­vidu­el traduit par Jan H. Mysjkin, Édi­tions L’Arbre à paroles, Amay, 2013
[Les deux derniers titres ont paru à l’occasion du Salon du Livre de Paris, 2013] Oor­bellen, buiken en een­za­amheid, vol­ume indi­vidu­el traduit en néer­landais par Jan H. Mysjkin, Édi­tions Per­du, Ams­ter­dam, 2013
Rit­men om de vrouwt­je­sen­gel te tem­men, vol­ume indi­vidu­el traduit en néer­landais par Jan H. Mysjkin, Édi­tions De Con­tra­bas, Utrecht & Leeuwar­den, 2014
Boucles d’oreilles, ven­tres et soli­tude, vol­ume bilingue, roumain-français, traduit par Jan H. Mysjkin, Édi­tions Cheyne, Le Cham­bon-sur-Lignon, 2014

                       [Ce livre a été nom­iné pour le Prix des Décou­vreurs, 2016/17]

Cou­tures (Cusă­turi), vol­ume traduit par Jan H. Mysjkin, Édi­tions L’Arbre à paroles, Amay, 2015
Le Col­lier de cail­loux, vol­ume indi­vidu­el traduit en français par Jan H. Mysjkin, Édi­tions Ate­lier de l’agneau, 2017

© Crédits pho­tos (sup­primer si inutile)

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