Raphaël Rouxeville a très longtemps porté en lui un désir d’écriture. Et ce n’est qu’au milieu de la quarantaine que ce désir s’est réellement épanoui en lui, avec le choix (n’allant pas de soi) de la poésie, genre qui a trait à la foudre, par sa vitesse d’exécution (les grands jours) et par l’intensité ressentie (du moins, par celui qui l’écrit).
La poésie de Raphaël Rouxeville est jusqu’ici, sans que cela ait été décrété, souvent élégiaque (c’est ce qui apparaît au résultat). Elle évoque le manque, le désir, l’absence, la grandeur déchue. Elle est parfois marquée par le thème de l’ubiquité et très souvent par celui du reflet. Elle peut recourir aux motifs des étoiles, de la forêt ou de la mer en les traitant de manière contemporaine et surtout, s’il se peut, originale. Bien sûr, il s’agit là d’un premier constat, sachant que la poésie est un chemin qu’on empreinte, un chemin qui se subdivise, qui traverse des paysages variés ; bref, quelque chose de vivant ; de souple, d’évolutif, d’incertain et de libre.
Les premiers textes de Raphaël Rouxeville ont été publiés en revue, à partir de 2017, par Terre à Ciel, Le Capital des mots, Lichen, Décharge et La Cause Littéraire.
Poèmes choisis
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