Raphaël Rouxeville

2019-06-05T13:42:14+02:00

Raphaël Roux­eville a très longtemps porté en lui un désir d’écriture. Et ce n’est qu’au milieu de la quar­an­taine que ce désir s’est réelle­ment épanoui en lui, avec le choix (n’allant pas de soi) de la poésie, genre qui a trait à la foudre, par sa vitesse d’exécution (les grands jours) et par l’intensité ressen­tie (du moins, par celui qui l’écrit).

La poésie de Raphaël Roux­eville est jusqu’ici, sans que cela ait été décrété, sou­vent élé­giaque (c’est ce qui appa­raît au résul­tat). Elle évoque le manque, le désir, l’absence, la grandeur déchue. Elle est par­fois mar­quée par le thème de l’ubiquité et très sou­vent par celui du reflet. Elle peut recourir aux motifs des étoiles, de la forêt ou de la mer en les trai­tant de manière con­tem­po­raine et surtout, s’il se peut, orig­i­nale. Bien sûr, il s’agit là d’un pre­mier con­stat, sachant que la poésie est un chemin qu’on empreinte, un chemin qui se sub­di­vise, qui tra­verse des paysages var­iés ; bref, quelque chose de vivant ; de sou­ple, d’évolutif, d’incertain et de libre.

Les pre­miers textes de Raphaël Roux­eville ont été pub­liés en revue, à par­tir de 2017, par Terre à Ciel, Le Cap­i­tal des mots, Lichen, Décharge et La Cause Lit­téraire.

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