Plume ambrée, sur ses lèvres le carmin

et la douce mys­tique d’une voix féminine.

Du halo le par­fum qui encer­cle son corps.

Repet­to ; elle porte de l’Ori­ent quelque part

 

Des ahans que grog­naient mes pensées,

me voilà longer le délinéa­ment de son corps.

Il me faut me servir d’une myr­i­ade de syntagmes,

essaimée dans mon esprit,

et artic­uler en ari­al ce ravisse­ment 

auquel elle m’af­fecte. 

 

 

Dans le monde vorace 

savoir équili­br­er

ses reven­di­ca­tions.

 

S’ar­racher un temps 

à la quête tortueuse 

d’un sens obtus.

 

Retrou­ver plutôt 

la parole transgressée

et l’é­cho puis­sant 

des choses invisibles.

 

 

Devant la pureté des azule­jos portuans

sur les hum­bles murs de la terre et des hommes

la vérité du ciel est retran­scrite 

majesté bleue.

 

 

Tu pour­rais pren­dre cela 

de si grand sur toi 

et désor­mais dire 

de manière générale 

oui au monde.

 

Tu pour­rais à ton gré

amé­nag­er du moins l’affront

à tra­vers l’as­sur­ance de ses lèvres

et l’en­seigne­ment grandiose 

de vies précédentes

 

Bien qu’il te soit dur 

de rétracter la défense 

fauve de tes principes,

bien que l’hu­mil­ité soit là

il fau­dra faire carrière

comme tu le pourras.

 

Oui au monde

tant que tu optes pour le biaiser

sans jamais assoupir ta lib­erté 

dans l’af­faire­ment gris.

 

 

Seules tes églis­es, Rome,

 me cal­ment du désir ambiant

ten­tac­u­laire 

de ces foules qu’at­tirent tes ruines. 

 

Tes musées archéologiques,

seuls déserts que tu abrites, 

nous infor­ment :

on vient pour se faire voir sur ton échine, 

on vient pour les autres 

qui t’ar­pen­tent ou te jalousent.

 

Un hymne à la séduc­tion 

tu, mais constant.

 

Une folie sans race,

tant que l’on croit plaire.

 

Sur le forum, 

un lupa­nar 

à deux pas de l’au­tel. 

 

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