La lumière qui soudain coule
Du ciel lavé de ses ténèbres
Longtemps retournées par l’orage
Porte un peu de bleu à ses tempes
Un oiseau salue le prodige
Ce sourire qui passe et tente
De chas­s­er les peurs les alarmes
De la mort qui roule ses foudres
Encore au fond du paysage
Par espérance violente
Son aigu­ille au cœur si poignante
Qu’on voudrait renaître et mourir
D’un cri per­du et retrouvé
Dans un pur noy­au de silence

 

  Abîmes cachés (L’Arrière-Pays, 2010)

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