Voici les vieilles sen­tinelles de mai
Leur flo­rai­son énamourée d’oiseaux
Toute cette beauté indifférente
Illu­mi­nant la cage et le peu à être

Tout fait telle­ment blancheur ces temps-ci

Même l’écume s’est tue sous le vent

Que veux-tu
C’est l’énigme du printemps
Son élan infrangible
D’un côté ton ciel qui peu à peu se rétracte
De l’autre les grands retours qui se poursuivront

Tu voudrais pou­voir mourir à 999 vies
Arrêter l’encryptage des chemins
Et renaître une mil­lième fois
Sinon qu’aurais-tu appris
Du bais­er de neige dans un cloître
De la ten­dresse en sa tra­ver­sée des visages
Des mains qui don­nent tout en mendiant

Tout de même
On aura su bien peu des autres et des îles où reposer
 

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