Les poètes déplorent le poème immortel
et c’est très relatif à cette
goutte au nez du moineau.
Le regard que me jet­tent tes seins
est immortalité
comme la préhen­sion qu’a le moineau
avec ses petites pattes.
Les mers sont paroles
qui sor­tent de la bouche du rivage
et nous dénudés à con­sumer le futur
pour un cierge encore.

Traduit par Anne Personnaz
 

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