Nicolas Dieterlé

Par |2022-03-20T08:23:21+01:00 20 mars 2022|

Nico­las Diéter­lé est un poète, pein­tre et dessi­na­teur français né en 1963. Il passe son enfance au Ghana puis au Camer­oun, où son père est chirurgien dans un hôpi­tal de brousse de l’église protes­tante. Ses par­ents ont qua­tre enfants. Nico­las est le sec­ond.  En 1973, la famille quitte l’Afrique pour rejoin­dre la France. Cette sépa­ra­tion avec la terre natale sera très douloureuse pour le jeune Nico­las. En Afrique, il vivait proche de la nature et cela lui manque. 

Il fait ses études sec­ondaires à Greno­ble. Il est pas­sion­né de lec­ture, de musique clas­sique et de dessin. En 1981, il s’in­stalle à Paris pour y pour­suiv­re des études d’Histoire de l’art à l’Ecole du Lou­vre.  Il n’aime pas la ville et dans son jour­nal “intime”, écrit entre 1981 et 1982, il mon­tre son mal de vivre. Il pour­suit ses études et obtient en 1986 un diplôme à l’in­sti­tut d’é­tudes politiques.

Entre temps, il voy­age et se rend plusieurs fois en Irlande et à New York d’où il revient déçu par la ville. Puis, il sera objecteur de con­science pen­dant deux ans jusqu’en 1989, avant d’en­tamer sa vie pro­fes­sion­nelle en tant que jour­nal­iste free lance.  Il espère devenir un jour, cri­tique lit­téraire ou cri­tique d’art. 

Il sera ensuite rédac­teur en chef d’une revue (que je con­nais bien), spé­cial­isée dans l’en­vi­ron­nement “Valeurs vertes”.   Il col­la­bore ensuite à “Témoignage chré­tien”, puis à d’autres revues.  Il retourn­era en Afrique pour de brefs séjours durant les années 90 ce qui ren­forcera sa nos­tal­gie pour ce pays. En mars 2000, il s’installe dans le sud-est de la France, dans l’ar­rière-pays niçois, à Vil­lars-sur-Var. Il trou­ve dans ce petit vil­lage, un cadre prop­ice à l’écri­t­ure et au dessin aux­quels il con­sacre désor­mais sa vie.

Souf­frant de grave dépres­sion, il se donne la mort le 25 sep­tem­bre 2000. “Je veux mourir. Trop de souf­frances. Mais je ne regrette rien. Pas d’amer­tume. Jusque dans la mort, je bénis la Vie qui sur­passe la vie” écrit-il dans son jour­nal spir­ituel le 19 sep­tem­bre. (Bulledemanou.com)

Bib­li­ogra­phie 

Littérature

  • L’Aile pour­pre, Édi­tions Arfuyen, 2004. Notes mars-, post­face de Régis Altmayer.
  • Ici pépie le cœur de l’oiseau mouche, Édi­tions Arfuyen, 2008.
  • Afrique et autres réc­its, Édi­tions Arfuyen, 2013.
  • Jour­nal de Baden, Édi­tions Arfuyen, 2021. ( (ISBN 978–2‑845–90308‑1)). Pré­face d’Yves Leclair.

Spiritualité

  • La Pierre et l’Oiseau. Jour­nal spir­ituel 1994–2000 suivi de let­tres et textes divers, Genève, Labor et fides, 2003. Pré­face de Michel Cornuz.

Catalogue de l’œuvre picturale

  • De la fig­ure au paysage-Un art poé­tique, cat­a­logue raison­né des pein­tures et dessins de N. Dieter­lé, Libel, 2013. Avant-pro­pos Pierre Encrevé, Pré­face Gaet­tano Persechini
  • -Nico­las Dieter­lé, La poé­tique du trait, Lyon, Libel, 2018, pré­face de Lorand Hegyi.

Essai sur l’œuvre

  • Annpôl Kas­sis et Gae­tano Per­se­chi­ni, Nico­las Dieter­lé, Souf­fle et couleur poé­tiques, Paris, Édi­tions du Cygne, , 70 p. (ISBN 978–2‑84924–257‑5), pré­face de Mag­gy de Coster.

Poèmes choi­sis

Autres lec­tures

Nicolas Dieterlé, Journal de Baden

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