Déc­la­ra­tion au pays d’adoption

Je lis “À nos frères blessés” le titre
me touche – faux – je suis spontanément
par­tie des blessés, ceux qu’on a voulu éteindre
réduire au silence obéis­sant au prix – vrai –
de leur dig­nité d’hommes quitte à croire
aux grat­i­fi­ca­tions au mérite mesquines
tou­jours un cran au-dessous jamais
d’assurance – je l’ai déjà écrit – oui je
com­prends enfin, en toute fin, pourquoi
des expres­sions, des phras­es entières en arabe
(leur langue, leur écri­t­ure) sans expli­ca­tion aucune
petit hom­mage et par­don pour cette mer lacune
à combler peut-être par la littérature
l’indisable béance de cette infortune.

 

                                                                                                       29 juin 2016

 

On con­sul­tera utile­ment la page suiv­ante :  http://www.nuoviargomenti.net/poesie/letteratura-contro-lingiustizia‑2/
  
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