Chantal Bizzini

2021-09-06T19:57:08+02:00

Chan­tal Bizzi­ni, poète, tra­duc­trice et pho­tographe, vit à Paris où elle enseigne les let­tres dans le sec­ondaire, ain­si que comme tuteur à l’Université améri­caine de Stan­ford in Paris. Elle a pub­lié des poèmes, ain­si que des tra­duc­tions de poésie anglo-sax­onne — notam­ment d’Ezra Pound, Hart Crane, W. H. Auden, Adri­enne Rich, Denise Lev­er­tov, John Ash­bery, Clay­ton Esh­le­man, Quin­cy Troupe, Hen­ri Cole — ital­i­enne et por­tu­gaise dans plusieurs revues : Po&sie, Europe, Poésie, Action Poé­tique, Le Mâche-Lau­ri­er, Rehauts, Siè­cle 21, Fario. Elle a soutenu, en 2001, une thèse en lit­téra­ture com­parée por­tant sur les poètes Ezra Pound et Hart Crane, à l’Université Sor­bonne Nou­velle — Paris 3. Elle a traduit les œuvres poé­tiques com­plètes de Hart Crane, ain­si qu’une antholo­gie de poèmes d’Adrienne Rich. Ses poèmes sont traduits et pub­liés en anglais, en espag­nol, en ital­ien et en grec. Elle a com­posé égale­ment deux livres d’artistes, l’un avec le graveur Jacque­line Ricard, aux Édi­tions de l’émeraude, en 1992 : Nuit ocel­lée de la mémoire, l’autre avec le pein­tre Philippe Hélénon, aux édi­tions le bous­quet-la barthe, en 2015 : Boule­vard Magen­ta. Son recueil de poèmes : Dis­en­chant­ed City/La ville désen­chan­tée, est paru dans une édi­tion bilingue (français / anglais) chez Black Wid­ow Press, en 2015.

Chan­tal Bizzi­ni tente égale­ment de saisir des yeux Paris, qu’elle par­court et pho­togra­phie ; elle a exposé ses pho­tomon­tages à la Galerie Annette Hus­ter (2009) : « Col­lages », à la Galerie IMMIX (2010) : « En atten­dant mieux », et ses pho­togra­phies à l’espace Car­go 21 (2011), à l’Institut des cul­tures d’Islam (2011) : « L’autre hiv­er », ain­si qu’à la Mai­son de la Grèce (2012) : « Alonis­sos inso­lite », ses pho­togra­phies et pho­tomon­tages à la Galerie Annette Hus­ter (2015) : « Choses délais­sées, lieux fra­cassés ». 

Adresse de son site per­son­nel : https://sites.google.com/site/chantalbizzini/

Elle a par­al­lèle­ment entamé une réflex­ion sur le livre illus­tré de pho­togra­phies, à par­tir de la pre­mière édi­tion de The Bridge de Hart Crane et de Walk­er Evans (Col­loque de Cerisy : 

« Car­refour Stieglitz », juil­let 2010), puis des œuvres de Roden­bach : Bruges-la-Morte, Bras­saï : Paris la nuit, et Walk­er Evans : Many are Called (Uni­ver­sité Paris 4 – Sor­bonne, avril 2011) et tout dernière­ment du roman de Sebald : Auster­litz (NYU in Paris, octo­bre 2012). Ces inter­ven­tions ont été pub­liées sous forme d’articles.

Une antholo­gie de poèmes d’Adrienne Rich : Paroles d’un monde dif­fi­cile. Poèmes 1988 — 2004, qu’elle a traduite et pré­facée, est parue en 2019 aux édi­tions la rumeur libre.

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