Catherine Pont-Humbert, Quand les mots ne tiennent qu’à un fil, Une épopée poétique

Par |2025-06-29T08:30:23+02:00 29 juin 2025|Catégories : Catherine Pont-Humbert, Critiques|

Dis­cours de Madame Béa­trice Bon­homme pour la remise du Prix Vénus Khoury-Gatha

Une maille à l’endroit, une maille à l’envers, médi­ta­tion au cro­chet, au tri­co­tage, au point mousse, à l’aiguille, à la reprise, à la broderie. Médi­ta­tion filée sur le fil des mots, médi­ta­tion funam­bule sur les mailles du tri­cot, du filet, de l’œuvre d’art, celle de Pier­rette Bloch, ornant la cou­ver­ture du beau recueil de l’édition La tête à l’envers.

Le livre s’ouvre sur un pro­logue et se clôt par un épi­logue car les mots sont arché­ty­paux, venus d’une mémoire ances­trale, immé­mo­ri­ale comme celle de la tragédie antique et de son chœur de voix col­lec­tives et anonymes, venus du fond de notre incon­scient, comme con­te, fable, fabli­au ou épopée. Les mots venant de la langue, la grande com­mune qui nous lie les uns aux autres en tant que fil de vie et de mort. Médi­ta­tion sur les tex­tures, les linges pliés dans les armoires, les vête­ments de vie et de mort, le berceau comme le linceul. Les mots incar­nés et notre corps de mots comme miroir de la pré­car­ité, de la fini­tude de la vie et de la mort, de l’amour et des con­tes de fées :

 J’apprenais leur sens, leur poids, leur couleur, leur odeur. Je
dev­inais qu’ils exis­tent comme des corps autonomes,
indépen­dants. […] Nous sommes enfouis dans un cer­cueil de peau.
L’enveloppe fine de la peau se relie à l’intérieur dont elle garde
la mémoire et résume tout.
L’amour lui-même se résume à la peau, si fine qu’elle ne supporte
pas le moin­dre grain de sable sur le drap.
Aucune miette, aucune boule de pous­sière au fond du lit. Une
peau de princesse au petit pois 

 Médi­ta­tion sur les mots per­son­nifiés, vivants, morts ou malades, por­tant blessures et plaies :

 la plaie tracée dans la blancheur crayeuse »
“tran­chant du fil de l’épée pour des plaies cachées »

Cather­ine Pont-Hum­bert, Quand les mots ne tien­nent qu’à un fil. Une épopée poé­tique, œuvre de cou­ver­ture, Maille de Pier­rette BlochEdi­tions La Tête à l’en­vers, 2025, 18 €.

Écri­t­ure de var­iété poly­mor­phique, dans sa super­po­si­tion héli­coï­dale d’époques, dans son tra­vail de com­po­si­tion au sens musi­cal par effets d’échos, de symétrie, de reprise, de cou­ture décalée. Orches­tra­tion de strates d’événements en couch­es géologiques, de textes écrits entre lesquels des échos et relais sym­bol­iques con­jurent l’éparpillement, mots-rythmes, mots-refrains, mots reprisés autour de l’œuf en bois de l’enfance, où sans cesse revient jouer l’aiguille de la poète, l’origami de la poète :

 

D’abord sont arrivés les mots « plis, pliages, pliures.
Ils sont entrés dans la cham­bre amenés par la nuit.

Les plis, pliages, pli­ures ce furent d’abord les cas­sures dans
les tis­sus qui m’attiraient folle­ment dans l’enfance.

 

Poésie qui réin­vente son lieu et sa for­mule. Car les mots sont énigmes et mys­tères à déchiffr­er, à décrypter. La poète doit désor­mais se faire trou­veuse, décou­vreuse, quê­teuse, archéo­logue, pour pénétr­er l’os des mots et ten­ter de retrou­ver, à tra­vers les brisures, l’inscription orig­inelle. Il s’agit de retrou­ver la trace archaïque, enfouie, la let­tre per­due, la graine de l’origine, énigme indéchiffrable. Mais l’origine, c’est peut-être avant tout soi-même. Pour com­pren­dre les signes des mots et du monde, il faut d’abord plonger en soi-même. La poésie n’est-elle pas un achem­ine­ment tou­jours recom­mencé vers l’intérieur de soi ? comme l’explique Novalis « le chemin secret va vers l’intérieur » et le poème appa­raît comme voix de réponse dans quelque dia­logue secret :

 

Les mots ont des mystères
Ils som­meil­lent dans les hauts-fonds de la langue 

 

Car les mots, tis­sés sur le rou­et du temps, sur le rou­et des con­tes, mots endormis comme des belles au bois dor­mant, mots atten­dant leur réveil par la poète devenu prince des con­tes, for­ment tex­tures, for­ment tis­su, fil de laine et de bure. Les mots sont aus­si le corps où s’incarne notre pen­sée, ils sont le pouls qui bat à notre poignet, le rythme comme vague entre flux et reflux du sang et de la houle :

 

Ils s’écoulent vers l’océan
Se glis­sent sur les gestes
Recou­vrent les objets
Filent à tra­vers les trouées de ciel
Pour échap­per à l’informe
J’avance drapée de leur tissu
Dans les roulis de leurs vagues incessantes

 

La poète s’engage dans la quête inces­sante des mots, du mot juste, du mot vrai, quête presque méta­physique pour trou­ver sous l’apparence, dans les plis où demeurent le caché, le secret des mon­des incon­nus qui se déploient en vérité orig­inelle :

 

Je cherche depuis tou­jours leur den­sité de chair
L’onctuosité de leurs courbes
Leur trem­ble­ment sous les ratures
Descente sous le langage
Sous la croûte des mots
Là où rien ne parle 

 

Les mots sont pliés dans les armoires, les armoires de la mémoire. Pour tiss­er la toile du texte, la poète puise dans la toile d’araignée de la mémoire. La mémoire est d’abord textuelle, il existe un tis­sage de la mémoire chez Cather­ine Pont-Hum­bert comme se tisse le texte même du poème et tout cela est œuvre de patience. Patience qui lutte avec le temps lorsque celui-ci est comp­té, mais patience infinie, patience intime, secrète par laque­lle la poète se donne le temps, le temps de la mat­u­ra­tion de l’œuvre, patience qui est déjà acte de mémoire. L’image du voile, du tis­su et du tis­sage est récur­rente, toile à saisir sous les brisures, toile du monde qui nous entoure qui inspire la toile textuelle. Dans l’univers sans cesse de petits réseaux se tis­sent, frag­ile toile d’araignée :

 

Carte d’un ter­ri­toire aus­si déli­cate qu’une toile d’araignée pour for­mer un immense filet de lumière où se rassem­ble le monde. 

 

Dans les fils d’Arachné, plusieurs nuances se nouent et se dénouent et la poète est comme Péné­lope, recou­sant sans cesse, réparant l’ouvrage du monde et de la page. Mais, en dépit du des­sai­sisse­ment, la mémoire reste trace, inscrip­tion. Les mots pren­nent la valeur d’un témoignage comme s’il impor­tait, mal­gré la fuite du temps et des choses, que cela fût dit. Tiss­er les mots, Inscrire, écrire, reli­er, relire, tout cela est devoir de mémoire, con­ju­ra­tion de la mort par l’écriture. Sans doute, nous explique la poète, sur­vivaient-ils déjà d’une cer­taine manière dans le sou­venir mais la parole con­fère aux sou­venirs et à ces moments fugi­tifs une sorte de forme spir­ituelle, c’est pour cela qu’il est néces­saire de met­tre à toutes choses la couronne des mots, cette frise de l’enfance, cette scin­til­la­tion. Efflo­res­cence s’enroulant comme le thyrse autour d’une con­struc­tion secrète. Pourquoi diri­ons-nous épopée ou rhap­sodie ? Parce que ce tra­vail est comme une cou­ture de plusieurs morceaux de vie ou de mémoire, comme un chant à tra­vers le feuil­letage du temps, toutes les cou­tures joignant leurs fils pour coudre et recoudre le patch­work du monde, dans le puz­zle, dans le jeu des sept familles des mots et du monde car l’enfance est là et les jeux de l’enfance tis­sés dans notre mémoire :

 

Répé­tant « plis, pliages, pli­ures » je pen­sais avoir fait le tour du
silence, je ces­sais de douter et don­nais chair aux mots.
Alors, comme pour me faire per­dre pieds, est arrivée une
cohorte de leurs sem­blables, de leurs frères, de leurs sœurs : « fil,
filage, fil­ure ». Nou­velle famille con­viée à la fête que
j’ordonnais.

Et voilà qu’aussitôt une autre tribu s’annonçait : « rame, ramage,
ramure ». Bien­tôt elle rejoindrait les pre­mières. Et d’autres
encore viendraient.
La mémoire con­sen­tait à pour­suiv­re sa remon­tée du temps. Elle
tirait le fil.

 

Fil, filage, fil­ure » s’installait dans mon paysage de mots

 

Cather­ine Pont-Hum­bert est rhap­sode, à l’instar du pre­mier, ce chanteur de la Grèce antique qui, de ville en ville, allait réc­i­tant des poèmes épiques, des frag­ments homériques qu’il cou­sait ensem­ble en dis­cours tou­jours nouveaux :

 

un refrain sur le bout des lèvres, quelques pas de danse, une
ronde de mots.

Cette forme de présen­ta­tion cir­cu­laire comme une choré­gra­phie explique la struc­ture organique du rythme de l’epos qui est un rythme de récur­rences ou des formes ora­toires qui s’y rat­tachent. Au sein de cette écri­t­ure du crescen­do, nous ressen­tons ce rythme épique qui s’adresse à un audi­toire et pas seule­ment à un audi­teur, cette ten­sion si essen­tielle dans l’épopée qui aus­si feuil­letage de la mémoire.

 

Tout com­mence par des mots qui ouvrent les portes
Qui bal­aient les vieilles peurs accrochées aux murs suintants
Qui aèrent l’esprit et allè­gent le cœur
Des familles se sont for­mées au fil du temps
Des tribus reliées par de secrètes alliances
Elles accom­pa­g­nent mes rêveries
Petites graines semées dans le champ de mon imaginaire
Avec elles j’ai appris à inscrire l’impensé dans le sable des jours
À sculpter let­tre à let­tre ce qui ne pou­vait l’être
Les mots s’accrochent aux parois de la mémoire
Comme si le temps rechig­nait à filer
Pour ne pas les perdre
Je les des­sine à même la table, gravés dans le bois sombre 

Toute réc­i­ta­tion épique a quelque chose d’une réc­i­ta­tion céré­monielle, rit­uelle et d’une présence vivante tout à la fois. Cette réc­i­ta­tion a besoin d’une forme par­ti­c­ulière, d’un souf­fle, d’une res­pi­ra­tion ample :

Les tiroirs étaient ver­rouil­lés. Il ne ser­vait à rien de trou­ver la
clef. À l’intérieur, entre les draps pliés, se cachaient des papiers,
des pho­togra­phies, des objets… Fatras de sou­venirs déposés là,
puis oubliés.

Un cer­tain souf­fle, un réc­it ample qui s’édifie dans le pur déroule­ment du lan­gage. Cette forme qui ouvre les chemins de la lib­erté hors des mètres reçus, cette forme qui échappe à la métrique tra­di­tion­nelle, c’est tout à la fois le vers, la prose, le ver­set. Le ver­set accueille la poésie comme il accueille générosité et fan­taisie. Le ver­set n’est pas l’intermédiaire entre vers et prose, mais en lui, réside plutôt la pos­si­bil­ité de dépass­er les deux, ce qui évidem­ment dérange, bous­cule les idées poé­tiques reçues. Hybride au-delà de l’hybride, il invente une autre phrase comme le signe d’une lib­erté, d’une délivrance, d’un refus des normes atten­dues, des formes con­v­enues, des con­ve­nances poé­tiques et cul­turelles. Ce vers, entre vers libre et prose, par­fois si long qu’il vient à débor­der une, puis deux, voire davan­tage de lignes, ignore les pré­ten­tions stratégiques, les posi­tion­nements rhé­toriques, il demeure dans la sou­p­lesse poly­mor­phe du vivant qui ne s’enferme ni ne se réduit, le poème devenant égale­ment ques­tion­nement, inter­ro­ga­tion sur le genre poé­tique et ses débordements.

La litanie des mots. C’est le « retarde­ment épique » dont par­lait Schiller. L’épopée est ain­si effi­cace par ses répéti­tions qui sont relance, pos­sé­dant une ver­tu ryth­mique qui agit sur l’auditeur. C’est une dic­tion d’énergie. Un souf­fle. Le poème sur­git là où les mots se tis­sent, se détis­sent, se métis­sent, là où l’on lie les saisons et les amours dans une con­ver­gence d’horizon. Mots à la dimen­sion de l’univers.

 

ll suff­i­sait d’étirer les bras, de dénouer les artic­u­la­tions des
doigts de pieds pour me ten­dre comme un élas­tique. Je pouvais
ain­si incor­por­er le globe ter­restre pen­dant mon sommeil. 

 

J’insisterai main­tenant sur un point qui me paraît essen­tiel est l’architecture du recueil, car il y a bien une com­po­si­tion. Cohérence interne par­faite où chaque élé­ment ren­voie à l’ensemble. Pour fil­er un texte où les mots se lient et se mêlent, la poète en appelle à ces enfants de la nuit ou de l’Érèbe que sont les grandes fileuses, les trois sœurs « Atro­pos, Clotho et Laché­sis » réglant ain­si la durée de vie depuis la nais­sance jusqu’à la mort à l’aide d’un fil que l’une file, que la sec­onde enroule et que la troisième coupe.

Ces trois fileuses sont filles de Zeus et de Thémis mais aus­si sœurs des Heures ou divinités des saisons : 

 

J’adoptais la fil­ure cepen­dant, et la mêlais à mon nou­veau bou­quet de mots.
De filage, j’avais aus­si appris sur des gravures ce geste ancien des femmes qui filaient les femmes qui filaient à l’image de Jeanne d’Arc la maîtresse.
Fuse­au et que­nouille, mots qui son­naient étranges dans mon imaginaire. 
Bien­tôt le filage des étoffes entrait dans la danse. 

Rame, ram­age, ramure, de branch­es, d’arbres et d’oiseaux, plumes ser­gent-major, plumages, mots comme une car­togra­phie de cham­bre des cartes, comme une choré­gra­phie de tournes, de tour­nis, de tour­nure et dans la lumière ray­on, rai, rayures pour habiter les mondes :

 

Chants d’oiseaux dans les ramures des arbres, aubes qui réson­nent du chœur des colombes, des geais, des roitelets…  Ram­ages, gazouille­ments. Passeurs entre vis­i­ble et invis­i­ble, chants annon­ci­a­teurs de volon­tés venues de hautes sphères. Atten­tion d’enfant à cette poésie simple. 

 

Le rythme de ce poème comme, forme sta­ble d’un flux, un bat­te­ment. Le poème des mots suit son rythme naturel circulaire/cyclique, affronte la var­iété en s’enroulant et se reprenant comme le thyrse. Ce mou­ve­ment est égale­ment très présent dans le ver­sus poé­tique de Cather­ine Pont-Hum­bert dans la danse en cer­cle et les lita­nies, dans la parole du mythe, tou­jours répétée. Con­cen­tré sur les mir­a­cles de l’échange, de la mise en rela­tion, du renoue­ment, la poète mul­ti­plie les ren­con­tres, les rap­ports, les accords, les con­nivences dans l’ouverture à la poly­phonie du monde, chaleur du soleil, ray­on­nement et fleur, silence et con­cen­tra­tion sur le minus­cule, pas­sage et fini­tude, pré­car­ité et pépiement, humil­ité d’un regard porté vers l’aiguille du chant de l’oiseau, mince et bril­lant dans la toile du monde, recou­sant le monde en lui appor­tant son étroite, sa fine réso­nance, son ample chant dans l’épopée des mots.

Présentation de l’auteur

Catherine Pont-Humbert

Cather­ine Pont-Hum­bert est écrivaine, poète, jour­nal­iste lit­téraire, lec­trice et con­cep­trice de lec­tures musicales.

Pro­duc­trice à France Cul­ture de 1990 à 2010, elle y a réal­isé de très nom­breux grands entre­tiens (« A voix nue ») et doc­u­men­taires. Depuis, elle pro­gramme et ani­me des ren­con­tres lit­téraires à l’occasion de fes­ti­vals de lit­téra­ture en France et dans des pays francophones.

Elle est tit­u­laire d’un doc­tor­at de let­tres mod­ernes por­tant sur la lit­téra­ture du Québec qui lui a valu une bouse de recherche du Con­seil des Arts du Cana­da. Elle a vécu à Montréal.

Elle est par ailleurs mem­bre du comité de rédac­tion de la revue Apulée (dirigée par Hubert Had­dad) depuis sa créa­tion, mem­bre de l’équipe du Fes­ti­val de poésie de Sète, et mem­bre du comité de direc­tion du PEN Club français.

Bibliographie 

Elle est l’auteur d’essais, de réc­its, et de livres de poésie. Elle a notam­ment pub­lié Car­nets de Mon­tréal, édi­tions du Pas­sage, 2016, La Scène (réc­it), édi­tions Unic­ité, 2019, Légère est la vie par­fois (poésie), éd. Jacques André, 2020, Les Lits du monde (poésie), édi­tions la rumeur libre, 2021, Chemins (livre d’artiste avec des encres de Jean-Luc Guina­mant), édi­tions Tran­signum 2022, Noir print­emps (poésie), édi­tions la rumeur libre, 2023, Quand les mots ne tien­nent qu’à un fil. Une épopée poé­tique (prose poé­tique), édi­tions La tête à l’envers, 2025 (prix Vénus Khoury-Gha­­ta, pre­mière sélec­tion du prix Mallarmé).

Sa poésie est parue en revues (Apulée, Les cahiers du sens, Siir­d­en, Ver­so, Con­cer­to pour marées et silence, Recours au poème), dans des antholo­gies (« Feu » édi­tions Hen­ry, « Du corps du poète au corps poé­tique » jeudidesmots.com, « Europoe­sia », « l’Athanor des poètes », « Voix vives de Méditer­ranée » …). Elle est régulière­ment invitée dans des fes­ti­vals de poésie en France et à l’étranger.

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Béatrice Bonhomme

Béa­trice Bon­homme, poète, direc­trice de revue, cri­tique lit­téraire, est pro­fesseure à l’Université Côte d’Azur. Spé­cial­iste des XX e et XXI e siè­cles, elle a créé, en 1994, avec Hervé Bosio, la Revue NU(e), revue de poésie et d’art qui a con­sacré de nom­breux numéros à la poésie con­tem­po­raine et paraît désor­mais en ligne sur POESIBAO. Elle est respon­s­able de La Société des lecteurs de Pierre Jean Jou­ve et a fondé, en 2003, un axe de recherche dédié à la poésie, POIEMA, au sein du CTELA. Elle a pub­lié études, arti­cles et ouvrages sur la poésie mod­erne et con­tem­po­raine dont Mémoire et chemins vers le monde et Pierre Jean Jou­ve, la quête intérieure, mais aus­si de nom­breux Actes dans le cadre de col­lo­ques qu’elle a dirigés à Cerisy. Le prix Léopold Sédar Sen­g­hor lui a été décerné en 2016 par le Céna­cle Européen – sa recherche ayant con­tribué à la recon­nais­sance de la poésie con­tem­po­raine – et, en juin 2019, le Prix Vénus Khoury-Gha­ta pour son livre : Dia­logue avec l’Anonyme. Citons ses derniers livres de poèmes Les Boxeurs de l’absurde (L’Étoile des lim­ites, 2019), Pros­es écorchées au fil noir (Col­lo­di­on, 2020) et Monde, genoux couron­nés (Col­lo­di­on, 2023) qui a reçu le Prix Mal­lar­mé. Un livre sur l’œuvre poé­tique de Béa­trice Bon­homme Le mot, la mort, l’amour chez Peter Lang est paru en 2012. Deux revues Poésie- sur-Seine et Coup de soleil lui ont été con­sacrées (2020–21). Bib­li­ogra­phie Créa­tion Direc­tion de la Revue NU(e), revue de poésie et d’art depuis 1994 Direc­tion de l’Association des lecteurs de Pierre Jean Jou­ve. Mem­bre du Pen-Club français Mem­bre de Prix de poésie : Prix Louise Labé Prix du poète résis­tant Prix Vénus Khoury-Gha­ta Dis­tinc­tions : Prix Léopold Sédar Sen­g­hor, par le Céna­cle Européen, 2016 Prix Vénus Khoury Gha­ta, 2019 Prix Mal­lar­mé 2023 Livres de créa­tion • L’Âge d’en haut, Lavaur, éd. Traces, 1991. Deux Gravures de Mario Vil­lani. In Absen­tia, Plouzané, éd. An Amz­er, 1993. Pré­face de Jacques Lep­age. Dessins de François Thier­ry. • Le Pas de la Clé, La Tronche, éd. La Vague à l’âme, 1994. Dessin de François Thier­ry sur la cou­ver­ture. • Lieu-dit du bout du monde, Colomiers, éd. Encres vives, 1994. • Jeune homme mar­ié, nu, suivi de L’Univers n’en sait rien, Nice, éd. NU(e), « Poèm(e) », 1995. • Sauvages, Paris, éd. Moires, 1997. Illus­tra­tion de Tris­tan Bastit. • Le Des­sai­sisse­ment des Fleurs, Cherves, éd. Rafaël de Sur­tis, « Pour une terre inter­dite » 1997. Pré­face de Daniel Leuw­ers. Illus­tra­tion de Mario Vil­lani. • Jour­nal de l’absence ini­tiée, Colomiers, éd. Encres vives, 1998. • Poumon d’oiseau éphémère, Paris, éd. Moires, 1998. Illus­tra­tion de Tris­tan Bastit. • Les Gestes de la neige, Coaraze, éd. l’Amourier, 1998. Pré­face de Salah Stétié. Fron­tispice et gravure orig­i­nale d’Henri Mac­cheroni. • Sabre au clair, Cannes, éd. Tipaza, 1998. Dessin orig­i­nal de Jean-Claude Le Gouic. • La Grève Blanche, Mers-sur-Indre, éd. Col­lo­di­on, 1999. Séri­gra­phie d’Alberte Garib­bo. • Le Nu bleu, Coaraze, éd. l’Amourier, 2001. Pré­face Bernard Var­gaftig. Pho­togra­phies Sonia Guerin, Jean-Marie Riv­el­lo, Béa­trice Bon­homme, dessin Mario Vil­lani. • Nul et non avenu, Mers-sur-Indre, éd. Col­lo­di­on, 2002. Séri­gra­phie de Claire Cuenot. • L’Âge d’en haut, réédi­tion aug­men­tée, Colo­mars, éd. Mélis, 2004. Pré­face de Tris­tan Hordé. • Jeune homme mar­ié, nu, réédi­tion aug­men­tée, Colo­mars, éd. Mélis, 2004. Pré­face de Salah Stétié. • Poumon d’oiseau éphémère, réédi­tion aug­men­tée, Colo­mars, éd. Mélis 2004. Pré­face de Bernard Var­gaftig. • Pho­togra­phies, Colo­mars, éd. Mélis, 2004. Pré­face de Serge Mar­tin. • Cimetière étoilé de la mer, Colo­mars, éd. Mélis, 2004. Pré­face de Claude-Louis Com­bet. • La Mai­son aban­don­née, Colo­mars, éd. Melis, 2006. Post­face de Bernard Var­gaftig. Pas­tels de Chris­tine Charles. • Muti­la­tion d’arbre, Mers-sur-Indre, éd. Col­lo­di­on, 2008. Pré­face de Bernard Var­gaftig. Cou­ver­ture et page de garde, pein­ture, auto-por­trait de Mario Vil­lani. • Pas­sant de la lumière, Jegun, éd L’Arrière-Pays, 2008. Auto­por­trait de Mario Vil­lani. • Kaléi­do­scope d’enfance, Nice, éd. de la revue NU(e), avril 2012 d’après un spec­ta­cle de lanterne mag­ique. Pein­tures de Stel­lo Bon­homme. • Vari­a­tions du vis­age et de la rose, Jegun, éd. L’Arrière-Pays, 2013. Fron­tispice de Stel­lo Bon­homme. • L’Indien au boucli­er, Mers-sur-Indre, éd. Col­lo­di­on, novem­bre 2013. Fron­tispice de Stel­lo Bon­homme, dessin de Patrice Vil­lani sur la dernière page. • Dia­logue avec l’Anonyme, Mers-sur-Indre, éd. Col­lo­di­on, 2018. Fron­tispice de Claire Cuenot. • Deux paysages pour, entre les deux, dormir, Cana­da, Hal­i­fax, éd. VVV, 2018. Palimpses­te de Michaël Bish­op. • Les Boxeurs de l’absurde, Four­ma­gnac, éd. L’Étoile des Lim­ites, 2019. • Pros­es écorchées au fil noir, Mers-sur-Indre, éd. Col­lo­di­on, 2020. • Monde, genoux couron­nées, Mers-sur Indre, éd. Col­lo­di­on, 2022. Livres avec des artistes • L’Embellie, 1998. Nice, Pho­togra­phies de Hen­ri Mac­cheroni. • Sabre au Clair, Cannes, éd. Tipaza. 1998. Illus­tra­tions de Jean-Claude Le Gouic avec une pein­ture orig­i­nale, livre fer­mé par un galet peint en jaune. • Femme de tulle et de pierre posée sur du papi­er, Nice, éd. NU(e), juin 1999. Gravure bleue répétée avec vari­a­tions de tirage par Serge Popoff. • Une Pierre dans le front, Nice, éd. NU(e), sep­tem­bre 1999. Encre de Serge Popoff, col­lée au papi­er col­lant par les soins de Serge Popoff, • Les Chevaux de l’enfance, Nice, éd. NU(e), mai 2000 avec cinq Gravures de Serge Popoff. • Frag­ments d’un désert, Nice, éd. NU(e), févri­er 2001 avec des pho­togra­phies de Françoise Ver­nas-Mau­noury. • L’Incendie de l’enfance, Saint-Hilaire du Rosier, livre conçu par Thier­ry Lam­bert pour son édi­tion de livres objets : « Le Galet ». Pas­tels de Thier­ry Lam­bert. • La Fin de l’éternité, Nice, éd. NU(e), 3 mars 2002 avec neuf Pho­togra­phies de Danielle Androff. • Bleu équili­bre sans filet, Nice, éd. NU(e), 7 avril 2002. Cinq gravures pleine page et une gravure dou­ble page. Cou­ver­ture : gravure dou­ble page de Serge Popoff. • Le Pre­mier Bleu. Éclate­ments bleus des fron­tispices de lumière, Nice, éd. NU(e), 2002. Six pas­tels pleine page de Arnaud Lami­ral. • Mémoire et méta­mor­phose dans l’œuvre de Serge Popoff, Nice, éd. NU(e), 2002. Neuf gravures de Serge Popoff, celle du colophon étant de Sonia Popoff. • La Faille de Terre, Nice, éd. NU(e), 2002, Livre en tis­su, 7 « feuilles » teintes et peintes, Le texte est man­u­scrit sur le tis­su par le poète et débor­de sur la pre­mière page (cou­ver­ture) et la dernière page (cou­ver­ture). • Pier­res Tombales, Nice, 2002. Livre en argile, en forme de boîte avec 15 « pages » en argile une « page » de titre et 2 « pages » de garde reliées ensem­bles à la fin. Fab­riqué par Marie José Arman­do. • Une toile d’oiseaux, Tours, Le livre pau­vre de Daniel Leuw­ers, vol­ume de la col­lec­tion « Pli », automne 2002. Sept exem­plaires avec un dessin orig­i­nal de Mario Vil­lani. • Une toile d’oiseaux, Tours, Le livre pau­vre de Daniel Leuw­ers, vol­ume de la col­lec­tion « Pli », automne 2002. Sept exem­plaires tous avec des gravures orig­i­nales noires et blanch­es, avec un col­lage de tis­sus bleu et vert de Serge Popoff. • Uni­tas mul­ti­plex suivi de Aleph, Nice, 25 jan­vi­er 2002.Trois dessins pleine page, et un dessin orig­i­nal sur la cou­ver­ture de Mau­rice Peirani. • 18 Route de Mail­let à Cluis, Saint-Hilaire du Rosier, livre conçu par Thier­ry Lam­bert pour son édi­tion de livres objets : « Le Galet », sep­tem­bre 2004. Qua­tre gravures de Mau­rice Cohen. • Gran­ité de la pierre. Saint-Hilaire du Rosier, livre conçu par Thier­ry Lam­bert pour son édi­tion de livres objets : « Le Galet », 2004. Cinq pas­tels de Thier­ry Lam­bert. • La Claire, Reynès, éd. de l’eau, 20 juin 2004. Avec deux gravures en manière-noire d’Albert Woda. • Présence de la pierre, Sauvet­erre du Gard, éd. de la Bal­ance, 2004. Avec des aquarelles de Mireille Brunet-Jail­ly. • Signes, Nice, Les ate­liers Art­val, sep­tem­bre 2005, avec des textes de Béa­trice Bon­homme, Arnaud Vil­lani et Gérard Ruck­er et des acryliques sur Arch­es de Gérard Alto. + un orig­i­nal sur Arch­es. • Laiss­er couler le bleu de l’encre pour répar­er le gris des choses, Nice, sep­tem­bre 2006. Trois exem­plaires avec Youl. Le livre, fab­riqué par Youl, se présente dans une dis­po­si­tion en accordéon avec un ruban bleu col­lé sur un car­ton noir. • Tu fêtes l’anniversaire des fleurs avec ta générosité cou­tu­mière, Nice, sep­tem­bre 2006. Trois exem­plaires avec Youl. Le livre, fab­riqué par Youl, se présente comme un par­chemin roulé autour d’un bâton, puis inséré dans un roseau évidé (40x9cm). • La Fleur de vin, la Fleur de sang, Nice, sep­tem­bre 2006. qua­tre exem­plaires avec Youl. Le livre, fab­riqué par Youl se présente comme une seule grande feuille car­ton­née blanche pliée en deux sur laque­lle est col­lée une feuille de papi­er trans­par­ent par­cou­rue de qua­tre ficelles de cordes et cou­verte des dessins et col­lages de Youl. • Ves­tiges, Nice, 2007. Livre fab­riqué par Youl avec des inter­ven­tions de Youl. • Aigrettes lumineuses, Nice, 2007. Livre fab­riqué par Youl avec des inter­ven­tions de Youl. • Caméléonne, Nice, 2007. Livre fab­riqué par Youl avec des inter­ven­tions de Youl. • Une épure, Nice, 2008. Livre fab­riqué par Youl avec des inter­ven­tions de Youl. • La Mai­son du poète oublié, Nice, 2009. Livre fab­riqué par Youl avec des inter­ven­tions de Youl. • Sur la trace légère de quelques oiseaux, La Rochelle, com­posé et achevé d’imprimer par Alain Thomas en févri­er 2006, A&T édi­tions. sept dessins de François Gar­ros. • L’Incendie pré­caire, Nice, éd. NU(e), octo­bre 2007 avec sept acryliques de Clau­dine Rovis. • Dans les silences du Passeur, Tours, Le Livre pau­vre de Daniel Leuw­ers, « Pli », novem­bre 2007. Pas­tels de Clau­dine Rovis. • Fron­tières de ta vie, La Rochelle, A&T édi­tions, 2008. Il a été tiré de cet ouvrage vingt- six exem­plaires numérotés de 1 à 26. Illus­tré de sept pein­tures orig­i­nales de François Gar­ros. • Mas­cara pan­i­ca, tra­duc­tion en espag­nol d’un poème de Béa­trice Bon­homme. Revue Amas­tra- N‑Gallar, d’Emilio Arauxo, Gali­cie, 2008. • Pré­car­ité de la lumière, Lan­guidic, Mor­bi­han, Press­es numériques des édi­tions de la Canopée, 2009, col­lec­tion Le Passeur, dirigée par François Ran­nou. Enrichi de col­lages (exem­plaires en rouge, jaune et vert) et de per­fo­ra­tions de Thier­ry Le Saëc. • Une ligne de mémoire érigée dans l’absentement du blanc, Mont­pel­li­er, éd. À tra­vers, 2016. Cinq pein­tures de Jacques Clauzel. • Paysage, Nice, éd. d’Alain Freixe 2017. Gravure de Serge Popoff. • Let­tre-poème Tamis­age, Rennes, éd. La Riv­ière Échap­pée, « Babel heureuse », deux­ième série, 2018. • L’Être, Tours, Le Livre pau­vre de Daniel Leuw­ers, « Dernier vers », 2020. Aquarelles de Giraud Cauchy. • Le Cœur de la brodeuse, Tours, Le Livre pau­vre de Daniel Leuw­ers, « Au-dessous du vol­can », 2020. Col­lages de Jean-Noël Bachès. • Stèles de la lumière, Tours, Le Livre pau­vre de Daniel Leuw­ers, « Les Immé­mo­ri­aux », 2020. Réc­its, Nou­velles, Théâtre • La Fin de l’éternité (théâtre), Nice, éd. NU(e), 2002. • El Fin de la Eternidad, Tra­duc­tion en espag­nol pour la créa­tion de la pièce à Grenade. Grana­da, 2009. • Pour fêter une enfance, (réc­it), Nice, éd. NU(e), 2002. Pho­togra­phies, col­lec­tion per­son­nelle de Béa­trice Bon­homme. • Dernière ado­les­cence (réc­it), Nice, éd. NU(e), 2002. Pho­togra­phies, col­lec­tion per­son­nelle de Béa­trice Bon­homme. • Marges (jour­nal), Nice, éd. NU(e), 2002. Pho­togra­phies, col­lec­tion per­son­nelle de Béa­trice Bon­homme. • Nou­velles d’Aurora, (nou­velles), Nice, éd. NU(e), 2005. Textes et voix dans des films • Poumon d’oiseau éphémère (2007). • Kaléi­do­scope d’enfance (2012). • Le Point du jour (2016). Tra­vail avec un com­pos­i­teur  Ste­fan Wirth, à par­tir du texte Poumon d’oiseau éphémère Ouvrages et revues con­sacrés à l’œuvre de Béa­trice Bon­homme • Ilda Tomas et Peter Col­lier, Béa­trice Bon­homme Le mot, la mort, l’amour, Bern, Peter Lang, 2013, 437 pages. • Revue Bleu d’encre numéro 36 (direc­tion Claude Don­nay) « Béa­trice Bon­homme », Press­es de la Mai­son de la poésie d’Amay, Hiv­er 2016, p. 1 à 25. • Revue Poésie sur Seine numéro 101 con­sacré à Béa­trice Bon­homme (direc­tion Pas­cal Dupuy), Saint-Cloud, novem­bre 2020, p. 1 à 31. • Revue Coup de soleil, Poésie et Art, numéros 108/109, « Spé­cial Béa­trice Bon­homme » (direc­tion Michel Dunand), Annecy, juin 2020, 76 pages. Arti­cles • Geneviève Guetemme, « Pas­sant de la Lumière, un texte pho­tographique de Béa­trice Bon­homme » in French Forum, Vol­ume 37, Nos1 et 2, (dir. Philippe Met) 2012, p. 195–222. • Myr­i­am Watthee-Del­motte, « Faire recon­naître l’absent ; poésie et rites mor­tu­aires chez Béa­trice Bon­homme in Bau­douin Decharneux, Cather­ine Maig­nant et Myr­i­am Watthee- Del­motte, Esthé­tique et spir­i­tu­al­ité I : Enjeux iden­ti­taires, Fer­nel­mont, Édi­tions Mod­u­laires Européennes, 2012, p. 231–243. • Myr­i­am Watthee Del­motte, « Les tombeaux lit­téraires : du rite au texte » Esthé­tique et spir­i­tu­al­ité II : Cir­cu­la­tion des mod­èles en Europe, in Bau­doin Decharneux, Cather­ine Maigant et Myr­i­am Watthee-Del­motte, EME, 2012, p. 289–306. • Michaël Bish­op, « Béa­trice Bon­homme, dis­jonc­tion, irré­ductible, agapé » in Dystopie et poiein, agnose et recon­nais­sance, seize études sur la poésie française et fran­coph­o­ne con­tem­po­raine, Ams­ter­dam-New York, NY 2014, Rodopi, Chi­as­ma no 34, p. 141–151. • Ilda Tomas, « Béa­trice Bon­homme Caresse et Carence : l’absence infinie » in Arc–en-ciel Etudes sur divers poètes, Peter Lang, 2014, p. 28–39. • Fran­ca Alaimo e Anto­nio Melil­lo, Il Cor­po, l’Eros, Antolo­gia di testi poet­i­ci, Giu­liano Ladolfi Edi­tore, « Béa­trice Bon­homme », 2018, p. 37–39. • Arnaud Beau­jeu, « Béa­trice Bon­homme-Vil­lani, une voix en clair-obscur », Site Poez­ibao, 2018, 16p. • Fan­ny Berdah, Poétique(s) du bleu en poésie con­tem­po­raine ? Les exem­ples du Ciel pas d’angle de Dominique Four­cade, d’une His­toire de bleu de Jean-Michel Maulpoix, du Nu bleu de Béa­trice Bon­homme et de Bleu fauve de Zéno Bianu, Mas­ter 2 sous la direc­tion de Olivi­er Gal­let, Paris, Sor­bonne, 2020. • Michaël Bro­phy, « Une voix posée sur le monde : la poésie de Béa­trice Bon­homme » in NU(e), Poèt(e)s, Site Poez­ibao, 2021, p. 135–145 Sur la Revue NU(e) • La Revue NU(e), 10 entre­tiens sur la poésie actuelle, Brux­elles, Édi­tions de la Let­tre Volée, 2013, 145 pages. • NU(e) : une revue, des voix, la poésie, Une esthé­tique de la ren­con­tre sous la direc­tion de Marie- Joque­viel-Bour­jea, Édi­tions Her­mann, coll. « Ver­tige de la langue », 2019.

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