Guillaume Apollinaire

2018-11-04T11:04:09+01:00

Né le 26 août 1880 à Rome, Apol­li­naire est issu d’une famille liée par sa mère à la noblesse polon­aise. Son père est un offici­er ital­ien. Instal­lé à Mona­co dès 1897, Apol­li­naire est inscrit aux lycées de Cannes et de Nice. La même année, il com­pose déjà ses pre­miers poèmes.

Deux ans plus tard, en 1899, il pro­pose ses pre­miers écrits à quelques revues, qui refusent de les pub­li­er. En 1901 il  part en Alle­magne pour y être pré­cep­teur au sein d’une famille. Là, il décou­vre notam­ment les paysages et les légen­des de la Rhé­nanie, tout en tombant amoureux d’An­nie Play­den, une gou­ver­nante anglaise.

En 1902, Apol­li­naire revient en France et pub­lie l’Hérési­aque. Pour la pre­mière fois, il signe du nom que l’on lui donne aujour­d’hui. De 1905 à 1907, il exerce dif­férents emplois dans la bourse, tout en pub­liant plusieurs écrits. 1907 est l’an­née de sa ren­con­tre avec la pein­tre Marie Lau­rencin, autre muse pour son œuvre. A la même époque, Apol­li­naire fréquente Picas­so, le Douanier Rousseau … et devient jour­nal­iste, poète, cri­tique d’art et con­férenci­er. Toute­fois, il fait un court séjour en prison en 1911 pour une affaire de com­plic­ité de vol.

En 1913, Apol­li­naire pub­lie Alcools, recueil majeur qui réu­nit son œuvre poé­tique depuis 1898. En 1914, il parvient à s’en­rôler comme artilleur dans l’ar­mée française. L’an­née suiv­ante, il ren­con­tre Madeleine Pagès dans un train et se fiance un peu plus tard avec elle. A cette époque paraît le Poète assas­s­iné.

En 1916 blessé par un éclat d’obus au niveau de la tête. Il rompt ses fiançailles. Affaib­li par sa blessure, il doit être tré­pané puis suiv­re une longue con­va­les­cence. L’an­née 1917 voit la pub­li­ca­tion du recueil Les Mamelles de Tirésias et l’achève­ment de La Femme assiseCal­ligrammes paraît l’an­née suiv­ante. Le 2 mai 1917, il épouse Jacque­line Kolb ; toute­fois, Apol­li­naire suc­combe le 9 novem­bre 1918 de la grippe espag­nole. Il est enter­ré au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

Por­trait d’Apol­li­naire,  pho­to de E.M. Poullain

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