Jean-Paul Gavard-Perret, Joguet, Joguette

Par |2020-09-21T18:52:02+02:00 21 septembre 2020|Catégories : Jean-Paul Gavard-Perret|

Jeux de maux d’amour

 

Nous parvient la nou­velle « Diag­o­nale de l’écrivain », col­lec­tion que dirige de main de maître Philippe Thireau, lui-même écrivain, et dans laque­lle il con­vie ses auteurs à s’extriper du con­sen­sus édi­to­r­i­al pour don­ner à voir l’au-dedans du dedans d’une fab­rique d’écriture vivante, en cours, en repen­tirs et expériences.

Sauf qu’avec Jean-Paul Gavard-Per­ret, poly­graphe super­son­ique et icon­o­claste, à la tête de plusieurs cen­taines d’écrits, cri­tique de lit­téra­ture et d’arts con­tem­po­rains, maître de con­férences à l’Université de Lyon, rien ne se passe jamais comme req­uis. Le sac­ripant se réqui­si­tionne lui-même vingt-qua­tre heures sur vingt-qua­tre, se soumet à la ques­tion coûte que coûte, se défait pour se mieux gauchir,   saute sur sa diag­o­nale comme sur un tram­po­line pour s’envoyer en l’air – de rien, tu par­les !, ou sur l’air canaille d’un fabli­au tragique.

Quoi-t-est-ce Joguet, Joguette ? Un réc­it court et com­plet, san­glé, une bogue avec en son cœur les deux moitiés d’un mar­ron que cha­cun, un frère et une sœur, Joguet ver­sus Joguette, s’est foutu sur la poire dans un rire épique et sal­va­teur, pour ten­ter un amour impos­si­ble, non parce qu’adelphique – la soror­ité ou fra­ter­nité incesse-tueuse n’est ici que métaphore d’une intim­ité vouée à l’échec, chimérique – mais parce qu’ontologiquement vicié par les démons per­son­nels, dont celui d’une écri­t­ure instinc­tive, jac­u­la­toire et sur­voltée mais tireuse d’élite n’est pas le moindre.

Jean-Paul Gavad-Per­ret, Joguet Joguette, Z4 édi­tions, col­lec­tion La Diag­o­nal de l’écrivain, 2020.

Ce texte, qui ne ressem­ble à aucun autre que nous con­nais­sions, est une chimère dont les voix con­trastées lais­sent toute­fois enten­dre les har­moniques de Beck­ett, Céline, Rabelais, Shake­speare, tous experts en savante farce, en descente cérébrale, en con­science aiguë des abîmes du corps-monde comme en fab­rique de langue folle à bat­tre, pen­dant qu’elle est chaude. Le mon­stre est ici à l’œuvre de s’autodétruire par une écri­t­ure jubi­la­toire autant qu’angoissante qui s’efforce de le sevr­er. Voici un texte poly­céphale, agité, dérangeant qui n’a froid ni à nos yeux ni à nos oreilles. C’est un ani­mal qui renaît de descen­dre, vorace de sa pro­pre mort. Au début comme à la fin, il y a la bête. Cha­cune de nous fait à son image un loup, un cochon, une hyène. Ils sont les étrangers qui nous lient au peu que nous sommes. Ils créent l’espace qui nous sépare de nous-mêmes ; ils rap­pel­lent la vie d’avant le jour et d’avant le lan­gage. Il con­vient d’entrer dans l’épaisseur où nous nous débat­tons avec eux non sans ambiguïté ni hérésie. Préférons l’impureté du zoo qui nous habite que la caserne de notre pré­ten­due pureté. Pas­sons du parox­ysme de l’idéal à l’abîme bes­tial. Ne reste tou­jours que le trou de nuit que nous avons bâti. Respirons, pour que telle pen­sée oxygène notre fin qui nous survivra.

Chimère éro­tique, surtout dans ses pre­mières brassées, obscène, jamais vul­gaire – qu’on ne s’y trompe pas (nous n’avons aucun goût pour le fatras pornographique gra­tu­it) –, bran­le­bas de com­bat qui prend le sexe à bras le corps dans la joie som­bre d’un dés­espoir, avec le mer­veilleux out­il d’une langue marathoni­enne, inven­tive et tru­cu­lente, qui swingue plus encore qu’elle ne danse un bran­le : Chacun lâchait son cer­vi­cal sperme dans son derme, la cra­pahutant comme la Croix de Niv­o­let, Homo­erc­tiens, Huminidés, lim­itro­phes, bal­lot­tant de la bedaine jusqu’au moment où, allez ! Hop ! Suff­i­sait de vom­ir dedans. Quo­belet, gobbelaid.

Le recours au jeu de mots dans la gau­dri­ole et jusque dans la grav­ité est une acro­batie que nous, lec­trice, ressen­tons comme un jeu de masques inter­pré­tant l’allégorie de la Pudeur, laque­lle s’y con­nait en dis­sim­u­la­tion de maux et maquil­lage de cica­tri­ces. Ce théâtre de l’absurde appar­ent absout des crimes impens­ables parce que peut-être jamais com­mis. Nos deux per­son­nages, sans ascen­dant ni descen­dant, dia­loguent avec la ten­dresse de l’effroi, se chevauchent et fourchent de la langue en quête de rien qui ne soit déjà là, en dévo­ra­tion lente, effi­cace, cir­cu­laire comme les cer­cles lais­sés à la sur­face qui parachèvent cet opus.

 Se dif­frac­ter en mots valis­es, homonymes et paronymes pro­duit une jon­g­lerie étour­dis­sante qui, para­doxale­ment, exacte­ment comme un pres­tidig­i­ta­teur, hyp­no­tise par la dis­trac­tion, pos­sède par étour­disse­ment. Ce livre nous donne envie de creuser ailleurs cette ques­tion tortueuse, comme quoi la lit­téra­ture est une empêcheuse de tourn­er en rond comme en bour­rique. Qui plus est, ces tours de passe-passe sont con­tagieux, preuve que la poésie – oui, Joguet, Joguette forme un poème en pr-ose tout ! – est bien affaire de Magie.

Tous deux se tien­nent par la langue, par la queue, sans espoir d’amours qui vail­lent. Pour­tant ils émeu­vent, ils boule­versent dans leur fic­tion — qui ne se résume pas lam­en­ta­ble­ment à une auto-fric­tion d’auteur en berne.

Non, ici, ça Bande, comme dirait Beck­ett, et ce n’est pas la dernière.

Présentation de l’auteur

Jean-Paul Gavard-Perret

Né en 1947 à Cham­béry, Jean-Paul Gavard-Per­ret pour­suit une recherche et une réflex­ion lit­téraires ponc­tuées d’une ving­taine de livres de textes brefs — dont « La mar­iée était en rouge » (édi­tions du Cygne), Cyc­lope (Edi­tions de L’at­lan­tique) — ou d’es­sais dont “Samuel Beck­ett, l’imag­i­naire para­dox­al et la créa­tion absolue”, (Minard).

© Crédit pho­to Bissey

Bibliographie

Fictions et textes brefs

  • Toile Peinte, Argo, Lau­sanne, 1976, (Sous le pseu­do­nyme d’An­nie Renaud).
  • Dans ses gestes, l’At­tente, L’In­cer­tain, Paris, 1991.
  • La Par­ti­tion, Garenne, Lyon, 1991.
  • La Répéti­tion, La Demeure, Cour­taud, La Souter­raine, 1992.
  • Ici en l’ob­scur, Ecbo­lade, Nœux, 1993.
  • Comme un voy­age, Édi­tion Philippe Morice, 1° édi­tion 1993, 2e édi­tion revue, 1994.
  • Le jour où j’ai tué Papa, Exquis-Cadavres, Vir­­gin-Cal­­man-Lévy. Paris, 1995.
  • L’Œil du Cyc­lope, en col­lab­o­ra­tion avec le graveur Marc Pessin, La Main Courante, La Souter­raine, 1995.
  • Le jardin des délices, Le flâneur des deux rives, Juvinas, 1996.
  • Art, Légende, Réal­ité, Bar­ré-Dayez, Paris, 1996.
  • Douce, tech­nique­ment. en col­lab­o­ra­tion avec le pein­tre Mar­cel War­men­hoven, Ecbo­lade, Nœux, 1996.
  • Le froid, Édi­tions La Dérive, Verviers, 1996.
  • Néces­saire sac­ri­fice aux étoiles, Édi­tions le Givre de l’É­clair, Troyes, 1998.
  • Généalo­gie véni­ti­enne, Rafael de Sur­tis, Chèvres, 1998.
  • L’Araignée de feu, Édi­tions du Non Ver­bal, Bor­deaux, 1998.
  • Draw­ing by embers, La Main Courante, La Souter­raine, 1998.
  • Trois faces du nom, L’Har­mat­tan, Paris, 1999.
  • Venise, Édi­tions de L’Heure, Pry, Bel­gique, 1999.
  • Le cycle des van­ités, Édi­tions Pier­ron, Sar­reguem­ines, 1999.
  • Pas­sager de sa pluie, Édi­tions de l’Heure, Pry-lez-Wal­­court (Bel­gique), 2000.
  • Demain, hier, Édi­tions on @ faim, Saint Éti­enne de Rou­vray, 2001.
  • Cielle, Édi­tions Cla­pas, Agues­sac, 2001.
  • La mai­son de l’être, Édi­tions Cla­pas, Agues­sac, 2001.
  • Soul-Eyes, Édi­tions à Demeure, Vals, 2001.
  • La descente ; absence et crue, Édi­tions à Demeure, Vals, 2001.
  • Une manière noire — frag­ments sur Jeanne, in «Cui­sine et cuisines», Édi­tions La Dérive, Verviers, 2001. Pre­mier Prix Georges Simenon 2001
  • K, Véronique Van Mol édi­teur; Orgeo (Bel­gique), 2001.
  • Soir (de Paris), Ate­li­er-Édi­­tions Vin­cent Rougi­er, Port de Couze, 2002
  • Chants de déclin et de l’abandon, Édi­tions Pier­ron, Sar­reguem­ines, 2003.
  • Neige suivi de l’immobile, coll. Ficelle, Ate­lier Vicent Rougi­er, Port de Couze Lalinde, 2005.
  • L’im­age est une chi­enne, l’Ane qui Butine, Bel­gique, 2005.
  • Fil rouge, édi­tions Regard; Petite revue d’Art, Le Grand Aberge­ment, 2005.
  • Porc épique, édi­tions du Petit Véhicule, Nantes, 2006.
  • A perte de vue : Man­hat­tan Trans­fert, coll. Pam­phlet, Édi­tions L’Âne qui butine, Mouscron (Bel­gique), 2007.
  • Mon ex a épousé un Schtroumpf (sous pseu­do­nyme de Garr Gam­mel), Édi­tions Chloé des Lys, Bar­ry (Bel­gique) 2008.
  • E muet, édi­tions du Tri­dent Neuf, pho­togra­phie de Marie Bau­thias, Toulouse, 2008
  • La jeune femme qui descend l’escalier, Édi­tions du Cygne, Paris, 2008.
  • La mar­iée était en rouge, Édi­tions du Cygne, Paris, 2008.
  • L’ap­pel de la forêt, avec des pein­tures de Jacques Bar­ry, Édi­tions Jean Ville­vieille, Saint Éti­enne, 2010.
  • Je veux, La dic­tée-poésie sans faute, 60e “ficelle”, Ate­lier d’art Vicent Rougi­er, .
  • Dis­sem­blance et fig­u­ra­tion, avec une inter­ven­tion plas­tique de Mari­ette, Édi­tions Le verbe et l’empreinte, Saint Lau­rent du Pont, 2011.
  • Por­traits Sin­guliers avec et pour les pein­tures de Clau­dine Loquen, Édi­tions Leliv­redart, Paris 2011.
  • Cyc­lope, Édi­tions de L’At­lan­tique, Saintes, 2011.
  • Eugène Leroy ou les appari­tions, Alma­gra Édi­tions, Nantes, 2011.
  • Labyrinthes, édi­tions Marie Delar­bre, Grig­nan, .
  • 25 courts textes dans le recueil de pho­togra­phie de Nath-Saku­ra Fatales, Édi­tions Victoria.

Autres recueils de textes brefs :

    • Anoth­er – Hor­moz pho­togra­phies, Cor­ri­dor Ele­phant Edi­tions, Paris, 2016.
    • “Le Faubourg” avec encres de Danielle Berthet, Voix Edi­tions, Richard Meier, 2019.
    • Flu­id­i­fi­ca­tion des éc®oulements, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019.
    • Fornika­tord, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019.
    • La let­tre d’amour qui ne s’écrit pas, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019.
    • Le bal des mots dits, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019.
    • Le box­on de X, Z4 Edi­tions, 2019.
    • Uni­vercités, Edi­tions Jacques Fla­ment, 2020.
    • Patience dans la boîte noire — Jean- François Dalle-Rive, avec M‑P Deloche, Folazil, Greno­ble, 2020.
    • Joguet, Joguette, Z4 Edi­tions, 2020.
    • Phare d’eau, édi­tions Con­stel­la­tions, octo­bre 2022
    • Tou­s­sa pour ça & Fir­ma­man, édi­tions Con­stel­la­tions, décem­bre 2022
    • Pro Loques, édi­tions Con­stel­la­tions, févri­er 2023
    • Région humaine suivi de Zébu­lon Comète et sa maîtresse, édi­tions Con­stel­la­tions, mai 2023

Poésie

  • Corps de Pierre, Le Pont de l’Épée, Paris, 1976.
  • Elle, Écrite, Hautécri­t­ure, Nouail­lé, 1990.
  • La main le Désert, Vague Verte., Wag­narue, 1991.
  • Le délit d’Ab­solu, L’Ar­bre à Paroles, Amay-Brux­elles, 1991.
  • L’ef­face­ment, L’Ar­bre à Paroles, Amay-Brux­elles, 1992.
  • Suite intem­pes­tive, en col­lab­o­ra­tion avec René Quinon, Le Flâneur des deux rives, 1996.
  • Ibériques, Interédi­tions, Paris, 1996. (Grand Prix de poésie du Val de Seine).
  • Avalée, Avalanche, Le Chant de l’Aleph, Paris, 1997.
  • Fer­me­ture en fon­du sur la lumière du soir, “Con­duite for­cée”, (Édi­tions à tirage lim­ité, Eric Coisel Édi­teur, Paris, 1998.
  • Arach­néenne, Édi­tions de L’Agly, Saint Paul de Fenouil­let, 1998.
  • Pêcheur d’Is­lande, (Grand Prix de poésie de la Ville de Dunkerque)
  • Verbes suivi de Anglais­es, Édi­tions Cla­pas, Agues­sac, 1998.
  • Bon­jour Mon­sieur le Fac­teur, sur des col­lages de Éric Coisel; Éric Coisel Édi­teur, Paris, 1999.
  • Vis­ages, en col­lab­o­ra­tion avec la plas­ti­ci­enne Charlette Morel-Sauphar, Édi­tions Pas­sage d’Encres, Romainville, 1999.
  • Noire sœur, écrit et illus­tré en hom­mage à S. Beck­ett, Vin­cent Cour­tois éd., 1999.
  • Clé de l’abyme, Le scarabée d’or, en col­lab­o­ra­tion avec le plas­ti­ci­enne Charlette Morel-Sauphar, Pas­sage d’encres, Romainville, 2000
  • Inci­sions de lumière, en col­lab­o­ra­tion avec la plas­ti­ci­enne Charlette Morel-Sauphar, Pas­sage d’encres, Romainville, 2000.
  • Prim­i­tives du futur, Édi­tions de La Porte, Laon, 2000.
  • Final Cut & Sur­vivance, en col­lab­o­ra­tion avec la plas­ti­ci­enne Ch. Morel-Sauphar, Gech Mosa édi­tions d’art, Mâcon, 2001.
  • L’Injonction, en col­lab­o­ra­tion avec Annie Frédéric, coll. Tête-à-tête, Édi­tions Alain Benoît, Rocheford du Gard, 2001.
  • Les car­rés de Charlette, coll. Encres Blanch­es, Édi­tions Encres Vives, Colomiers, 2001.
  • Rouge Sang, Charlette Morel-Sauphar ed., Bus­sières-Macon, 2002.
  • Dons de Mélan­col­ie – A l’épreuve du temps, avec des pho­togra­phies de Geor­gette Glodek, Édi­tions Dumerchez, Creil, 2003.
  • Déchirures, avec des pein­tures de Bernard Ques­ni­aux, Éric Coisel édi­teur, coll. “ Mémoires ”, Paris, 2004.
  • Ether­nitée, avec des dessins de Mylène Besson, coll. “à la Main”, édi­tion l’Attentive, Paris, 2004.
  • Ara­ba, Édi­tions du Con­tentieux, Toulouse, 2004.
  • Don­ner ain­si l’espace, Édi­tions La Sétérée, Crest, 2005.
  • Les blés d’or, Aquarelles de Nicole Pessin, coll. Le fil à retor­dre, Ate­lier Marc Pessin, Saint Lau­rent du Pont, 2006.
  • Voy­ages immo­biles, avec des pein­tures de Chan­tal Brischoff et des pho­togra­phies de René Auger, RC Créa­tion, Thorissey.
  • Les paroles de neige, Aquarelles de Nicole Pessin, coll. Le fil à retor­dre, Ate­lier Marc Pessin, Saint Lau­rent du Pont, 2007.
  • Gisante, Eden et après, avec des illus­tra­tions de Mylène Besson, Édi­tions Chloé des Lys, Bar­ry (Bel­gique), 2007
  • Le voy­age, avec une inter­ven­tion orig­i­nale de Alain Quer­cia, Jean Pierre Huguet Édi­teur, Saint Julien Molin Molette, 2007.
  • Ver­ti­cal Duo, avec Marie Bau­thias, Édi­tions du Tri­dent Neuf, Toulouse, 2008.
  • Sil­lage de Lumière, avec des dessins de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2009.
  • Faire par­ler le jour, avec des dessins de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2009.
  • Odyssée, Ray­mond Chabert entrée en matière, avec des pein­tures de Ray­mond Chabert, pho­togra­phies de René Auger, RC Créa­tion, Tho­ris­sey, 2009.
  • Sta­tions chris­tiques, avec des encres de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2009.
  • & — livret 19, avec les pho­tos d’E­Ole, EOle édi­tions, La Batie Mont­gas­con, 2009.
  • Miss Fitts et autres His­toires Ceintes, avec des dessins de Jean-Marc Scan­reigh, Édi­tions Ate­lier Vin­cent Rougi­er, Soligny la Trappe, 2010.
  • L’al­pha­bet des prim­i­tifs du retour, avec des aquarelles de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2010.
  • Les boîtes à A, coll Match­boox, Édi­tions Voix, Elne, 2010.
  • Le Dic­tio­n­naire des Âmes, avec des aquarelles de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2010.
  • Musikâa, édi­tions Marie Delar­bre, Malis­sard, 2010.
  • Les enfants de la mer, avec des Aquarelles de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2011.
  • Noël en alpha­bet, avec des Aquarelles de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2012.
  • Les Seins d’Abeille , Edi­tions Jean-Pierre Huguet, St Julien Molin Molette, 2014.
  • “Autre huche” Coll. Apos­tille Danielle Berthet, Aix Les Bains 2016
  • “Chéri( e)s ou le sexe se met en dernier”, coll. Apos­tilles, Danielle Berthet, Aix Les Bains, 2017.
  • Cham­béry en alpha­bet dessins de Nicole Pessin, Edi­tion Varia Poet­i­ca, Saint Lau­rent duPont,2017
  • “Clavecin des brumes” avec des pein­tures orig­i­nales de Andelu, Edi­tions du Geste, 2016.
  • Tu me vois — Sylvie Afla­­lo-Haber­berg”, Paris, Sylvie Afla­­lo-Haber­berg, 2019.
  • “Cui cuit” Coll. Apos­tilles Danielle Berthet, Aix Les Bains, 2018
  • “Lionne va”, avec encres Danielle Berthet Le Livre Pau­vre, Daniel Leuw­ers, 2019.
  • “Anna-Base”, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019.
  • “Pâle haie des spores”, coll. Apos­tilles, Danielle Berthet, Aix Les Bains, 2019.
  • “Le retour sans l’aller”, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019.
  • “La mai­son de ma mère” livre d’artiste dessins Danielle BERTHET, 2022
  • “LICHENS sur la neige” livre d’artiste encres et gravures Danielle Berthet, 2022

Essais et Catalogues

  • La Pop-music, Édi­tion Bib­lio­thèque de Tra­vail, Paris.1978.
  • Jean-Luc Favre ( Rey­mond) : la scène prim­i­tive et l’ob­sti­na­tion com­pul­sive, S.G.E. Genève. 1995.
  • Jean Jacques Rousseau et retour — Cat­a­logue du sculp­teur Mar­cel War­men­hoven, Den Haag, 1996.
  • 91 appari­tions de Marie-Madeleine, (sur les Pho­togra­phies de Véronique Sablery), Cen­tre d’Art Con­tem­po­rain, Hôtel Saint-Simon, Angoulême, 1996.
  • Bur­roughs, le fil(s) per­du, de l’au­to­bi­ogra­phie à la scrip­togra­phie, Édi­tions Der­rière la salle de bains, Rouen, 1996.
  • René Quinon : l’écri­t­ure & le silence, Édi­tions le flâneur des deux rives, Juvinas, 1997
  • Post­face à La dis­pari­tion Felli­ni de Jacques Kober, Rafael de Sur­tis Édi­teur, La Touche, 1998.
  • Eugène Leroy ou les appari­tions, Patin et Coufin, Mar­seille, 1998
  • La didac­tique du français dans l’en­seigne­ment supérieur : Brico­lage ou réno­va­tion?, coll. Séman­tiques, L’Har­mat­tan, Paris, 1998.
  • Josef Cies­la : les portes du silence ou le chant des signes, coll. les Sept Collines, Jean Pierre Huguet Édi­teur, St. Julien Molin Molette, 1999.
  • Hypothèse du tableau comme clan­des­tinité — propo­si­tions pour Gérard Gasiorows­ki, Édi­tions Patin et Couf­fin, Mar­seille, 1999.
  • Jacques Simonomis, en col­lab­o­ra­tion avec Jean Rous­selot, Édi­tions de La Lucarne Ovale, Paris, 1999.
  • Eve­lyn Ger­baud, Édi­tions Pas­sage d’Encres, Romainville, 1999.
  • Vis­ages — l’œuvre de Charlette Morel Sauphar, Édi­tions Pas­sage d’Encres, Romainville, 1999.
  • Fil­i­granes-Pas­sages, Cat­a­logue de la plas­ti­ci­enne Charlette Morel Sauphar, Macon, 2000.
  • Les oubliés mag­nifiques, Édi­tions Librairie Bleue, Troyes, 2000.
  • Samuel Beck­ett : l’Imaginaire para­dox­al ou la créa­tion absolue, Paris, Minard, 2001.
  • Néces­saire défaut de la réal­ité ou la let­tre d’amour qui ne s’écrit pas, in «De tous les jours, pho­togra­phies de J‑Claude Bélé­gou», Édi­tions Pho­togra­phies & Co, Sausseuze­mare, 2001.
  • Suites, séries, vari­a­tions. Cat­a­logue du pein­tre Joel Leick, in «Suites et Séries», Édi­tions L’Harmattan et Tour Car­rée, Paris, 2001.
  • Beck­ett et la poésie : la dis­pari­tion des images, Édi­tions le Man­u­scrit, 2001.
  • Draw­ing by Embers ou la poé­tique du silence & Du Par­adis in «Du Vide au Silence : La Poésie», Édi­tions Ver­mil­lon, Ottawa (Cana­da), 2002.
  • Théo Cras­sas : Songs for Dis­tin­gué Lovers, Édi­tions Encres Vives, Colomi­er, 2002.
  • Cat­a­logue de Véronique Sablery pour l’in­stal­la­tion “L’Ap­pari­tion”, Salle Royale, Église de la Madeleine, Paris (Avril, mai ).
  • Thier­ry Tilli­er : Lieux et dérives du corps, Édi­tions de l’Heure, Charleroi, 2003.
  • Un monde tou­jours nou­veau, CD-Rom des œuvres de Charlette Morel-Sauphar, réal­isé par Ch. Bau­dri­on, CRDP de Bour­gogne & CDDP de Saône et Loire, 2003, Dijon.
  • Cat­a­logue de l’exposition Jean Gau­­daire-Thor, Brid­gette May­er gallery, 209 Wal­nut street, Philadel­phie, USA. (sous pseudonyme).
  • Hom­mage à Blan­chot, col­lec­tion Signes, Édi­tions Aleph, Malis­sart, 2003.
  • Mar­cel Rist, l’étreinte ou l’épreuve des traces, Édi­tions Anonyme, Auvers Saint Georges, 2004.
  • Le chant des mots et la forêt des signes Pré­face de «Livres à l’envi — livres d’artistes et affich­es de J‑M Scan­reigh» de Jean Paul Laroche, Édi­tions Mémoire Active, 2004, Lyon.
  • Cat­a­logue Michel Butor et les pein­tres, Musée Fau­re, Aix Les Bains, févri­er-.
  • François Bidault : le sur­face impos­si­ble ou le tableau qui pense in «Jeux de sur­face», coll. Écri­t­ure et Représen­ta­tion, LLS, Édi­tions Uni­ver­sité de Savoie, 2006.
  • Marie Morel, Édi­tions anonyme, Cham­béry, 2006.
  • Ankh : sculp­tures et gravures, Chapelle de la Vis­i­ta­tion, Thonon les Bains, .
  • Franchir la fron­tière ou la poésie comme manuel de félix­ité et Théâtre de la poésie, poésie de la langue, in «Con­stan­tin Frosin, fran­cophile roumain» sous la direc­tion de Lau­rent Fels, coll. Essais/recherche, Édi­tions Poiêtês, Orthez, 2008.
  • Cool Mem­o­ries”, cat­a­logue de l’Ex­po­si­tion de Véronique Sablery, «Ten­ta­tion du vis­i­ble», Abbaye Saint mar­tin de Mon­daye, juin-.
  • Une tra­ver­sée du siè­cle : arts, lit­téra­ture, philoso­phie : hom­mages à Jean Bur­gos, avec Bar­bara Meazzi et J‑Pol Madou, Presse de l’U­ni­ver­sité de Savoie, Cham­béry, 2008
  • Mar­tine Quès : Petits bassins d’eau salée, Pho­togra­phies, Ate­liers des Arts Mêlés, Gar­gas, 2008
  • Mar­tine Quès : Pho­togra­phi­er les rochers, Ate­liers des Arts Mêlés, Gar­gas, 2008
  • Il y a du frois­sé dans l’air, n° frois­sé, cat­a­logue pour l’ex­po­si­tion de Vin­cent Rougi­er à L’A­pos­tro­phe — Théâtre des Lou­vrais Pon­toise, Édi­tions Ate­lier Vivent Rougi­er, Soligny la Trappe, 2009.
  • La céc­ité n’a pas gelé mon corps il l’é­tait avant, in «Au nom de la fragilité, des mots d’écrivains» sous la direc­tion de Charles Gar­dou, Édi­tions Erès, Paris. 2009.
  • Jou­ve, la vision de la femme, in «Jou­ve poète européen», Cahiers P‑J Jou­ve, no 1, Édi­tions Cal­liopée, 2009.
  • Loques et inter­loques : la vie dans les plis in «La sur­face : acci­dents et altéra­tions», coll. Écri­t­ure et Représen­ta­tion, LLS, Édi­tions Uni­ver­sité de Savoie, 2010.
  • Mylène et Pierre in cat­a­logue «Pierre Leloup — Mylène Besson, Face à Face», Musée Fau­re, Aix les Bains. Pub­li­ca­tion de la société d’art et d’his­toire d’Aix les Bains, no 62, ..
  • Voies de pas­sage et Petit dia­logue intem­pes­tif in cat­a­logue « Cour­to, frag­ments tatouant », Édi­tions Musées de la ville de Cham­béry, 2011.
  • Miroir du déser­teur, lit­téra­ture, psy­ch­analyse, miroir de l’autre in «Polars En quête de… l’Autre», col­lec­tif sous la direc­tion de P‑L Savouret, coll. “Écri­t­ure et représen­ta­tion”, Édi­tions LLLS, Uni­ver­sité de Savoie, 2011.
  • Eugène Leroy ou les Appari­tions, nou­velle ver­sion, 2011, Alma­gra Édi­tions, Nantes, 2011.
  • Nicole Valentin et la chair-voy­ance, cat­a­logue de l’ex­po­si­tion “Autour du feu” de Nicole Valentin, espace Autour du feu, 24 rue Duran­tin, Paris 18e, .

Ouvrages

  • “Si j’é­tais moi”, dans la revue d’art TROU no. XX, 2009
  • La Mar­iée était en rouge, Édi­tions du Cygne, Le Chant du cygne, 2009.
  • La Jeune Femme qui descend l’escalier, Édi­tions du Cygne, Le Chant du cygne, 2008.
  • À perte de vue : Man­hat­tan Trans­fert, L’Âne qui butine (Bel­gique), 2007.
  • Les Impudiques : cratères lit­téraires, Édi­tions du Cygne, Le Chant du cygne, 2007.
  • Le Voy­age, avec une inter­ven­tion orig­i­nale de Alain Quer­cia, Jean-Pierre Huguet édi­teur, 2007.
  • L’Homme et l’e­space, Ate­lier Andelu, 2007.
  • Porc épique, Édi­tions du Petit Véhicule, 2006.
  • Les Blés d’or, aquarelles de Nicole Pessin, Marc Pessin, 2006.
  • Don­ner ain­si l’e­space, La Sétérée, 2005.
  • Thier­ry Tilli­er : lieux et dérives du corps, Édi­tions de l’Heure, 2003.
  • Dons de Mélan­col­ie — à l’épreuve du temps, avec des pho­togra­phies de Geor­gette Glodek, Dumerchez, 2003.
  • Chants de déclin et de l’a­ban­don, Édi­tions Pier­ron, 2003.
  • Samuel Beck­ett : l’Imag­i­naire para­dox­al ou la créa­tion absolue, Minard, 2001.
  • Le Silence de l’Ile, peint par Tony Souli­er, Éric Coisel, 2001.
  • Beck­ett et la poésie : la dis­pari­tion des images, Édi­tions Le Man­u­scrit, 2001.
  • Éve­lyn Ger­baud, Édi­tions Pas­sage d’En­cres, 1999.
  • Trois Faces du nom, L’Har­mat­tan, 1999.
  • Le Cycle des van­ités, Édi­tions Pier­ron, 1999.
  • Josef Cies­la : les portes du silence ou le chant des signes, Jean-Pierre Huguet édi­teur, Les Sept Collines, 1999.
  • Hypothèse du tableau comme clan­des­tinité — propo­si­tions pour Gérard Gasiorows­ki, Édi­tions Patin et Couf­fin, 1999.
  • L’Araignée de feu, Édi­tions du Noroît (Cana­da), 1998.
  • Généalo­gie véni­ti­enne, Rafael de Sur­tis, 1998.
  • Eugène Leroy ou les appari­tions, Édi­tions Patin et Couf­fin, 1998.
  • Draw­ing by embers, La Main courante, 1998.
  • Arach­néenne, Édi­tions de L’Agly, 1998.
  • Ibériques, Édit­in­ter, 1996.
  • Bur­roughs : le fil(s) per­du, de l’au­to­bi­ogra­phie à la scrip­togra­phie, Édi­tions Der­rière la salle de bains, 1996.
  • Le Jour où j’ai tué papa, Vir­­gin-Cal­­mann-Lévy, 1995.
  • L’œil du cyc­lope (en col­lab­o­ra­tion avec Marc Pessin), La Main courante, 1995.
  • Jean-Luc Favre : la scène prim­i­tive et l’ob­sti­na­tion com­pul­sive, SGE (Suisse), 1995.
  • Ici en l’ob­scur, Ecbo­lade, 1993.
  • L’Ef­face­ment, L’Ar­bre à paroles (Bel­gique), 1992.
  • La Main, le désert, Vague verte, 1991.
  • Elle, Écrite, Hautécri­t­ure, 1990.
  • La Pop music, Édi­tions Bib­lio­thèque de Tra­vail, 1978.
  • Corps de pierre, Le Pont de l’Épée, 1976.

Poèmes choi­sis

Autres lec­tures

Jean-Paul Gavard-Perret, Joguet, Joguette

Jeux de maux d’amour   Nous parvient la nou­velle « Diag­o­nale de l’écrivain », col­lec­tion que dirige de main de maître Philippe Thireau, lui-même écrivain, et dans laque­lle il con­vie ses auteurs à s’extriper du […]

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Tristan Felix

Tris­tan Felix est née au Séné­gal et demeure à Saint-Denis. Poète polyphrène et poly­mor­phe, elle décline la poésie sur tous les fronts. Elle pub­lie en vers comme en prose, chronique et, pen­dant douze ans, a codirigé avec Philippe Blondeau La Passe, une revue des langues poé­tiques. Elle est aus­si dessi­na­trice, pho­tographe, mar­i­on­net­tiste (Le Petit Théâtre des Pen­dus), con­teuse en langues imag­i­naires et clown trash (Gove de Crus­tace). Elle donne des spec­ta­cles dans des théâtres, des galeries-musées, des médiathèques, salons, insti­tuts cul­turels ou sco­laires, fes­ti­vals. Elle expose ses dessins et pho­togra­phies. Elle organ­ise des lec­tures-prouess­es sur scène ou à la radio, des Tro­quets Sauvages, des ate­liers de cal­ligra­phie et des con­férences ani­mées sur la manip­u­la­tion, à Paris comme en province. Elle enseigne par­al­lèle­ment les let­tres, à sa façon, au pied de la Goutte d’Or, à Paris. En 2008, elle fonde avec le musi­cien com­pos­i­teur Lau­rent Noël L’Usine à Mus­es, pour la pro­mo­tion des arts vifs et de la poésie, et fab­rique des courts-métrages avec son com­plice nicAmy, cam­era­man. Elle cul­tive l’échange, l’étrange, le brut et le ciselé. Ses créa­tures venues d’ailleurs ten­tent de guérir qui s’y frotte. Son univers onirique est inquié­tant et jubi­la­toire, entre théâtre de rue intérieure, cab­i­net de curiosités et cirque poé­tique. Recueils — Heurs, Dumerchez, 2002. — Fran­chis­es, avec Philippe Blondeau, L’Arbre, 2005. — À l’Ombre des Ani­maux (poèmes et pho­togra­phies), L’Arbre, 2006. — Coup Dou­ble, (poèmes et pho­togra­phies), avec Ph. Blondeau, Corps Puce,  2009. — Ovaine (con­telets et dessins), Her­maph­ro­dite, 2009. Gravure, V.Rougier éd. 2011 (pour Pile de Proverbes de C. Kaï­teris) — Jour­nal d’Ovaine, L’Atelier de l’Agneau, 2011. — Trip­tyque des Abysses (dessins) ; Quatuor à fils (dessins/poèmes), L’Atelier de l’Agneau, 2011. — Volée de Plumes (dessins à 2 plumes avec Gabrielle B. Pes­li­er), L’Atelier de l’Agneau, 2013. — Trois ouvrages col­lec­tifs chez Corps Puce. — Aphon­ismes et Avis de Recherche, Flam­mar­i­on, 2013, 2015 (col­lec­tifs). — Les Farces du Squelette (textes et dessins), Venus d’Ailleurs, 2014. — L’Ivre de Bor­ds (textes de M. Mouri­er, dessins de T. Felix), Car­ac­tères, 2014. — Sorts, poèmes, Hen­ry, 2014. — Bruts de Volière (textes et dessins, avec M. Mouri­er), L’Improviste, 2015. — Zinzin de Zen (textes et pho­togra­phies), Corps Puce, 2016. — Pen­sée en herbe du XXIe siè­cle (apho­rismes de col­légiens), Corps Puce, 2016. — Obser­va­toire des extrémités du vivant (textes et pho­togra­phies), Tin­bad, 2017. — Alphabête, (dessins, poèmes et col­lages, avec Lau­re Mis­sir), Les deux Corps, 2017. — Aphon­ismes (textes et dessins), Venus d’Ailleurs, 2017. — Tarots Tarés (mini livre-boite d’artiste, 18 tarots dess­inés et écrits), Venus d’Ailleurs, 2018. — Ovaine, La Saga (contelets),Tinbad, 2019. — Lais­sés pour con­tes (chronique des aban­don­nés), Tar­mac, 2020. — Faut une Faille (fab­rique de créa­tion), Z4 éd, 2020. — Tan­gor (poèmes et dessins), PhB éd, 2020. — Rêve ou crève (poèmes et pho­togra­phies) à paraitre chez Tin­bad, 2022. — Les Hauts du Bouc (nou­velles) à paraître chez Aéthalidès, 2022 — Gri­moire des foudres (poèmes), à paraitre chez PhB, 2022 Revues La Passe, Dias­poriques, Diérèse, Dis­so­nances, Sar­razine, Trac­tion-Bra­bant, Comme en Poésie, Poésie Pre­mière, Con­tre-allée, Décharge, Le Grog­nard, Empreintes, L’Igloo, L’Intranquille, Ecrits du Nord, Arcane 18, L’Ampoule, Tin­bad, Chroniques du ça et là, Apulée, LPB, EaN. CD : — Je, îl(e) déserte, prod. L’Usine à Mus­es, 2011 : 16, rue des Ursu­lines, 93200 Saint-Denis. (rêves de six poètes : Sté­fan, Mouri­er, Abde­laz­im, Clapi­er, Blondeau, Ch’Vavar). Musique: Lau­rent Noël.) — La Mort se fait la belle, avec Arsène Tryphon, éd. Venus d’ailleurs, 2021. Site: www.tristanfelix.fr/

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