Les oiseaux font silence
 Devant le visage du couchant
 Les brisures de crépuscule
 S’épanouissent lentement 
 Au ras des pâturages
 Un mirage de bonheur
 S’efface adagio cantabile
 La rivière suspend son cours
 Et se tait
 Ni ennui
 Ni espérance
 Une sorte de paix majestueuse
 Qui rode
 Et s’étend comme un brouillard
 C’est l’heure de l’esprit
 Et des pensées fécondes.
 
			
					
















