Christian Monginot, L’Avaleur d’échanges et d’usages — extrait inédit

2018-01-03T02:16:40+01:00

Quatre poèmes extraits d’un recueil en chantier intitulé : L’avaleur d’échanges et d’usages

1. L’arrachement

Il faut,
Ici,
La plus grande précision,
Choisir
Chaque mot, chaque vir­gule, chaque silence
Comme si
Ton souf­fle, ton équili­bre, ta vie-même
En dépendaient ;
Tu te tiens légère­ment en retrait du lieu
Où pour­rait se dessiner
La rencontre
Ou plutôt
L’icône intérieure de chaque détail

De cette rue étroite avec
La trace et l’émotion qui lui sont attachées ;
Tu ne dois en aucun cas céder
Sur le principe de nais­sance que chaque phrase
Est faite pour trahir, nier, ren­voy­er aux calendes :
Regarde l’espace s’ouvrir devant toi,
Il est aus­sitôt por­teur de murs, de tuiles,
Por­teur de grilles, de balcons,
Et là tu recon­nais le minus­cule jardin
Dont les arbres
Aujourd’hui
Dépassent les maisons ;
La vérité et la richesse de l’instant
Tiennent
À ces jeux,
D’opacités et transparences,
D’accrétions et poudroiements,
De per­sis­tances et dérobades,
Par lesquels
Chaque chose s’offre à toi dans un arrachement ;
Bien des années avant,
Dans le petit jardin,
Une enfant de ton âge
Jouait, chan­tait, riait,
Tu la regar­dais faire depuis
Ton balcon,
Elle, ne te voy­ait pas mais te fai­sait partager
Le plaisir de courir, sauter, danser,
À l’ombre de ces arbres ;
Il y a là,
Devant toi,
Une immense accumulation
De surprises,
Un dehors très dense et pourtant
Vaporeux
Que des besoins ou des désirs de toute espèce
Seg­mentent et font scintiller
Dans une nuit infin­i­ment criblée
De soleils plus vivants
Que nature ;
Serait-ce
Une nou­velle façon d’être par­mi les mots et au-delà
Que tu cherches,
Une façon de courir et tenir à la fois,
Une façon tout autre et inédite de « demeur­er » lorsque le vent
Dis­perse et efface les vies, les choses, les visions,
Serait-ce là ce que tu cherches
Dans les fis­sures de ce rêve et les reflets char­nels qui en font
Plus qu’une vérité ?
De ce côté du miroir s’alignent
Les chiffres et les noms qui permettent,
D’une porte à l’autre,
De s’ancrer dans le partage et la séparation
Des matières, des formes, des corps, des histoires,
Mais le sable
Ne cesse de couler sous les signes
Si bien
Que tu ne peux
Voir à tra­vers eux qu’un nuage, une vapeur,
Un essaim vibrant d’actes orphe­lins et trop vifs
Pour devenir
Ceux de quelqu’un ou de quelqu’une ;
L’enfant de ton balcon,
Voyageur clan­des­tin des états présents de ton rêve,
Voy­ait parfaitement,
Quant à lui,
Depuis l’autre côté du miroir,
L’épanchement gazeux de sa fable et les volutes du plaisir
Qui lui don­naient la clef magique
Du bon­heur, des jeux, des rires d’une autre vie,
Ondoyante,
Tournoyante,
Dans son minus­cule jardin et parmi
Les secrets affolants
De son corps rose et blanc ;
Parfois,
Dans un nou­v­el arrachement,
La chair et l’esprit délogés de leurs bornes
Et de leurs croy­ances grammaticales,
Tu t’assures que cette clef est tou­jours là,
Dans ta main,
Qu’elle tourne bien dans les ser­rures mouvantes
Du nou­veau jour et te permet
De sor­tir de toi-même pour te reconnaître
Dans l’inconnu qui passe sur le trot­toir d’en face ;
Oui, il faut,
Ici,
La plus grande précision
Et surtout
Éviter
Toute red­ite, toute omis­sion, toute tiédeur,
Qui pour­rait compromettre
Ton évasion,
Ton inversion,
Ta nais­sance hors de toi ;
Ta course par les venelles du hasard
N’a rien de vague ni d’indécis,
Mais
L’inéluctable retourne­ment des corps, de la terre, du ciel,
Qui pré­side à chacune
De ses rencontres,
Te jette
Dans la plus vive flu­id­ité du sens et le plus clair aveu
De l’extraordinaire ruis­selle­ment d’échos
Dont tu viens
Et qui fait de ta vie
Ce sim­ple influx poé­tique têtu propul­sé parmi
Les mille noms de l’impossible…

2. Chute

Rien ne tombe jamais,
Ni la pluie, ni les corps, ni les mondes,
Sans que ta chair soit prise
Du même vertige,
De la même fièvre de trans­parence, d’émiettement, d’échos,
De la même émo­tion liée
À ces flu­ides labyrinthes de bruits
Aus­si divers
Qu’indiscernables ;
Non,
Rien ne tombe sans que vibre en ton corps
Ce nœud de silence où convergent
Tous les pans d’un roman que le vent a taillé
Dans la soie du vivant et de ses
Nébuleux confins ;
Il y a, ain­si, ce ciel qui se perd dans le ciel,
Ces nuages qui n’ont
Plus de con­tours et saupou­drent les rues
D’une monot­o­nie opaque,
Dont
Le corps ne sait com­ment faire saillir
La moin­dre pointe de désir,
La moin­dre arête de pensée ;
On dirait que le temps se charge,
Pour les abolir,
De toutes les scènes passées et de toutes
Les nuances présentes, afin
Que le fond de tout remonte à la sur­face et offre
À cha­cun une page
Infin­i­ment blanche ou s’écrive en let­tres d’eau
Le secret mou­ve­ment de marée
De sa vie, de sa chair, de sa fable ;
Tran­scrip­tion musicale,
Lan­gage chiffré,
Tu cherch­es de nou­veaux moyens d’expression
Pour not­er cet idiome flu­ide, neu­tre, inéluctable,
Si proche du rêve et si éloigné
D’un usage tem­péré des images, des bruits, des saveurs ;
Ici,
Ton vis­age subit son invis­i­ble force,
Et la tor­sion des traits lui fait quitter
Les symétries trompeuses,
Les régu­lar­ités dociles d’un monde livré aux lois
Du quo­ti­di­en effacement
De ce qui bouge et veut bouger hors de toute
Redite ;
Là,
Ce sont,
De part et d’autre d’un étroit couloir bleu,
Les pans nuageux d’une seule nappe de ciel
Offrant au regard l’étrange aventure
De ses nuances et de ses actes tournés
Vers une tache aveu­gle dont la nuit appartient
À quiconque veut bien
Don­ner corps à ses mots ;
Il y a,
Dans les allures très diverses,
De cette seule et même chute d’un univers vaporeux,
Tan­tôt en fins rideaux discontinus,
Tan­tôt en draperies opaques,
Tan­tôt en longues tress­es agitées par on ne sait quel vent,
La cru­auté indé­cise d’une incom­plète liai­son avec
La réal­ité du jour, la réal­ité sinueuse,
La réal­ité qui ruis­selle et s’écoule entre les mots,
Entre les impa­tiences, les regrets, les désirs ;
Il s’agit toujours,
À chaque pas,
De chang­er le point de départ et les lois
De cette affir­ma­tion chance­lante et nécessairement
Fautive
Que rien ne saurait con­tenir, accepter, racheter,
Sans que brûlent
Les tréteaux sur lesquels elle exerce
Son pou­voir en demi-teinte et perpétuelle
Gestation
Qui te retient au bord,
Tout au bord,
D’une néga­tion sèche et sans espoir ;
Face à l’incalculable véloc­ité de l’évidence,
S’expérimente à tra­vers corps
La cal­cu­la­ble incertitude
De la marche et de la parole,
Car les mots ni les pas ne veulent
Touch­er réellement
Le but qu’ils se sont fixé, mais tou­jours et seulement
Délivr­er l’écho des stases du silence
Et des longs fige­ments mys­tiques de l’horizon…

 

3. L’avaleur d’échanges et d’usages

La nuit se fait,
Ta nuit,
Celle des corps, des saveurs,
Des échanges, des usages,
La nuit comme une inges­tion continue
D’astres, de chair, de signes,
Comme une façon de dis­paraître sous l’âpre trésor
Des flu­id­ités, des formes brèves,
Des échos lointains,
Des chants indéfinis ;
Dans ces vis­ages si proches de l’os,
Ces sourires grig­notés par le noir,
Tu cherch­es les traces
De cette force stupé­fi­ante avec laquelle
La lumière débusque l’innocence et lui impose
L’étrange idée d’une loi qui lui fera pourtant
Tou­jours défaut,
C’est bien en vain qu’elle rêvera
De s’y soumet­tre ou brûlera
De la défier ;
Du ciel au ciel,
De la vio­lence à la violence,
Du désir au désir,
Ta nuit est celle des labyrinthes,
Des chemins élec­triques emprun­tés par les morts,
Des forêts légendaires où le sim­ple et le vif
Se don­nent l’un à l’autre
Pour enfan­ter le monde
À la façon
D’un salu­bre et vigoureux blasphème ;
Ici,
Au fond de toi,
Tombé du noir,
Tel dieu d’avant les dieux,
Torturé,
Insomniaque,
Épuisé par l’effort pro­pre­ment titanesque
De démêler le ciel de la terre, et
Ren­du fou par sa trop longue pri­va­tion de mort,
N’entreverra d’autre remède à son tourment
Que d’avaler l’un après l’autre
Ses pro­pres fils ;
Si tu fais silence en toi, tu peux encore
Enten­dre l’écho
De la vieille man­d­u­ca­tion divine,
Cela ressem­ble à s’y mépren­dre au bruit que fait
La pen­sée sous les mots
Lorsqu’elle
Voit
Ou entrevoit
La démesure de son par­cours et la puis­sance contenue
Dans sa pro­pre fragilité, ses défaites,
Son irré­press­ible et poly­phonique innocence ;
Mais,
Qui donc a voulu cette his­toire,
Ce bas­cule­ment de tout dans le trou de l’esprit,
Cette chute affolante des choses
Vers leur lumière propre,
Vers leurs dix-mille morts musi­cales dédiées
À cette sim­ple corde qui les relie et vibre
De façon obsédante ?
Pour la chanter mieux,
Plus sereinement,
Fau­dra-t-il ven­dre ta voix à cette part muette
Qui flotte autour de toi comme un habit trop grand ?
Pour en pro­longer la puis­sance et le choc
Fau­dra-t-il t’envoler, te disperser,
Te dis­siper avec
La pous­sière des soleils éteints et voy­ager ainsi
Vers de nou­veaux buis­sons ardents ?
En attendant,
Au gré des collines brunes, sous un ciel métallique,
Tu suis l’interminable pro­ces­sion des aveuglés :
Ils n’ont
Pas d’yeux,
Mais un regard aiman­té par ce point de l’espace où s’écoule
Goutte à goutte
Le trop plein de leur vie,
Pas de bouche,
Mais des mots qui brû­lent leur chair et des chants
Héris­sés de silence ;
Pigiste de l’infime et du négligeable,
Rêveur interstitiel,
Tu notes dans tes carnets
Tout ce que taisent ces longues théories,
Tout ce qu’elles n’inventent pas,
Tout ce qui rend, sur ces chemins,
Leur marche incertaine ;
Avec leurs cris, leurs plaintes, leurs larmes,
Avec leurs rires, leurs joies, leurs indécences,
Avec leurs voix embarrassées,
Tu tisses,
Entre leurs ciels et le tien,
Une échelle de Jacob inédite et tout aussi
Improbable
Que le mod­èle original…

 

4. Alien

On vit au bord
De quelque chose,
Tu le pressens quand tu te lèves,
Qua­tre, cinq heures,
Rarement six,
La ville est tou­jours endormie,
Aux inter­valles du roulage, tu peux savoir,
Exactement,
L’heure qu’il est et les étoiles disponibles
Dans le car­ré de ta fenêtre ;
Entre deux bruits de moteur,
Il y a
Une respiration,
Un souf­fle exhalé par la pierre, le bitume,
Les rêves où cha­cun s’en est allé
Répar­er, col­mater, lisser,
Les fissures,
Les fentes,
Les brèches,
Occa­sion­nées dans l’opacité quotidienne
Par l’insidieuse limpidité
De l’écho ;
La croy­ance du vivant à la vie,
À ce qu’elle incar­ne d’elle-même
Pour elle-même,
Ce trop bref,
Ce trop pré­caire,
Ce réel creux,
Ce trou maudit,
Tache aveu­gle entre les reflets,
Indisponi­bil­ité secrète et coupable des corps
À quoi que ce soit d’autre que
Leur tout,
Cette croy­ance ne s’est pas
Usée,
Vendue,
Perdue,
Elle s’est juste vapor­isée parmi
Le luxe inouï des accré­tions, méta­mor­phoses, mirages,
Dont le roman d’après les jours
Se nour­rit au jour le jour et relève
Les saveurs contingentes ;
Entre l’instant où tu t’éveilles
Et celui où tu reprends
Ta place parmi
Les objets qui t’entourent,
Il y a
Ce flot­te­ment dans lequel
Rien n’a vraiment
Un nom,
Une importance,
Un sens,
Et dans lequel, toi-même, tu ne peux
Dire qui est
Le pas­sager qui cir­cule à ta place
Dans les couloirs de ce vais­seau spatial
Que tu pre­nais pour ta maison ;
Tout te revient au compte-goutte,
Tu te souviens,
C’était…
En 2122,
Un print­emps lâché dans les étoiles
À 39 années-lumière de la terre ;
La jeune femme mal réveillée
Que tu crois­es dans le ves­ti­aire et qui enfile
Son scaphandre,
Se nomme
Lieu­tenant Rip­ley,
Ellen
De son prénom,
Comme toi, elle a la gueule de bois et sort
Lentement
De sa longue biostase ;
À l’heure qu’il est,
S’il y en a une,
Votre vais­seau s’est enfon­cé comme une aiguille
Dans sa gigan­tesque meule
D’ondes,
De particules,
D’espace-temps,
De sans pourquoi ;
Tu reconnais
L’une après l’autre
Ces petites douleurs qui te font,
Pas à pas,
Réin­té­gr­er ton corps :
Carpes, métacarpes, phalanges,
Scaphoïdes,
Trapèzes,
Tes os craque­nt, grin­cent, gémissent,
Tes mains émer­gent du brouillard,
Tars­es, métatars­es, astragales,
Cuboïdes,
Sésamoïdes,
Ton squelette s’ébroue,
Tes pieds revi­en­nent mal en point de leur nuit ;
Quoi qu’il en soit,
Te voici de nou­veau prêt à laisser
À tra­vers corps
Danser les gouf­fres, les paillettes
De cette fête sans per­son­ne que le hasard
Se donne à lui-même en attendant
De devenir, s’il plait à Dieu,
Quelqu’un, quelque chose,
Peut-être même,
Ce serait inat­ten­du et pour tout dire
Ébouriffant,
Toi,
Cet impens­able, inviv­able, indécidable
Toi ;
On vit au bord de quelque chose,
Tu le pressens quand tu hésites
Entre deux mots,
Entre deux actes,
C’est un imper­cep­ti­ble glisse­ment qui fait de toi
Ce passager
Imprévu, incon­gru, mal venu,
En équili­bre sur le bord
De son pro­pre lan­gage et de sa propre
Volonté,
Ce passager
Tou­jours un peu monstrueux
Pour les autres voyageurs
Et jamais très ras­sur­ant, au bout du compte,
Pour lui-même ;
Au bord de quelque chose,
Oui,
D’une vie, peut-être, qui serait un trou,
Ou d’un trou qui serait une vie,
Tu ne sais
Com­ment le dire ni
Quoi en faire,
Mais
Le voy­age, depuis tou­jours, s’est inventé
Ce vis­age inverse, avec
Ce sem­blant de per­sis­tance ali­men­té par la lumière,
Il s’est inven­té lui-même et s’est fiché comme une flèche
Au point de con­ver­gence de tous
Les échos possibles,
Et
Pour la com­mod­ité du roman
Il s’est fait
Homme, voyageur,
Tou­jours plus ou moins clandestin,
Alien,
Usant pour cela des ressources
De mul­ti­ples sortes de bor­ds et de trous ;
Tu avances
À tâtons,
Les yeux mal décol­lés du dernier rêve,
Tu te bross­es les dents sans penser à tes dents,
Flottes dans l’espace sans penser à ton corps,
Allumes ton écran sans penser à rien :
L’ordinateur te souhaite
La bienvenue,
Les icônes s’affichent avec
Une lenteur et des soubre­sauts inquiétants ;
Les images, les mots tour­nent dans ta tête,
Rongeant leur frein,
Te jetant très vite et sans ménage­ment vers
La page d’accueil et vers
Tous ces tours, détours, retours pour dire
Cela
Sans le dire
Tout en le disant,
C’est éner­vant, exci­tant, fatigant ;
Plus jeune,
C’étaient des cahiers,
Des piles entières,
Cou­verts de petites let­tres noires,
Enfant,
C’étaient des jeux,
Des forêts de sensations,
Des labyrinthes d’images,
Alors
Dans le silence qui se défait
Tu ne peux
Que
Continuer,
Persister,
Signer,
Mais de quel nom ?
Ta planète est si loin,
Si proche,
Si douce et âpre dans l’innocente flu­id­ité de la chair…

Présentation de l’auteur

Christian Monginot

Chris­t­ian Monginot, né en 1947 à Béziers. Famille mater­nelle d’origine ita­­lo-croate venue de Pula, famille pater­nelle cham­p­enoise. Enfance et une par­tie de l’adolescence à Rabat, Maroc. Vit en Aquitaine. Écrit depuis tou­jours. Pub­lié beau­coup moins. Sur le tard.

Christian Monginot

Textes pub­liés aux édi­tions de L’Atlantique :

Poésie :
Ce que l’on ne peut dire
Voix inverse
Le syn­drome d’Orphée
Sous la dic­tée de l’eau (en écho au Yi King)
Le livre de l’onde et du rocher (en écho au Livre des Psaumes, pré­face de Pierre Dhainaut)

Apho­rismes :
Le livre de la stu­peur et du vertige

Con­tes :
L’idiot et son tourment

 

Textes pub­liés aux édi­tions de L’herbe qui tremble :

Poésie :
Le miroir des soli­tudes (en écho à La Divine Comédie de Dante et illus­tré par Alain Dulac)
Le dit de l’horizon
Après les jours (en écho à l’œuvre et à la cor­re­spon­dance de Rim­baud et illus­tré par car­o­line François-Rubino)
Le radeau d’Ulysse (en écho à l’œuvre d’Homère et illus­tré par Denis Pouppeville)

 

En pré­pa­ra­tion aux édi­tions de L’herbe qui tremble :

Coups de marteau en forme de ciel (en écho à l’œuvre et aux cahiers d’Artaud, illus­tré par Denis Pouppeville)

 

Inédits :

Poésie :
Le livre du souf­fle et de l’écho (en écho au Livre de la Genèse)
Le livre de l’innocence et de ses fins
L’avaleur d’échanges et d’usages
Pour un jour d’exercice sur la terre (en écho à l’œuvre de Pascal)

Réc­it :
Patch­work
Arti­cles pub­liés ou pas dans des revues et rassem­blés en recueil :
L’innocence, l’erreur, l’écho
Pub­li­ca­tions sur les réseaux soci­aux rassem­blées en recueil :
Un souf­fle entre deux pier­res, notes rapi­des au point du jour

Arti­cles, poèmes, apho­rismes pub­liés dans les revues :

Saraswati, Arpa, Nu(e), Poésie/première, Thau­ma, Rivagi­naire, Glyphes, Lieux d’Être, Le Jour­nal des Poètes, Encres Vives, Mange Monde.

 

En cours d’écriture :

Les chroniques de l’inconnaissance (jour­nal de bord depuis les années 70)

L’insecte du plac­ard (Livre entre réflex­ions et poésie en écho à l’œuvre et à la vie de Kafka)

 

Autres lec­tures

Christian Monginot, Le miroir des solitudes

      Le miroir des soli­tudes est rigoureuse­ment con­stru­it. : trois par­ties inti­t­ulées Nigre­do, Albe­do et Rube­do regroupant exclu­sive­ment des poèmes du même mod­èle, cinq huitains de vers libres. Ces trois mots intriguent […]

Lettre ouverte sur l’avenir de la poésie

Par cette let­tre ouverte, je voudrais dire à ceux que l’avenir de la poésie préoc­cupe qu’aucune rai­son d’espérer n’est plus forte que celle qui naît de l’expérience même. Ce n’est pas ce qu’une […]

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