Jacques Roubaud, Peut-être ou La Nuit de dimanche (Brouillon de prose). Autobiographie romanesque, Colin Lemoine, Hélène Cixous, Parlure

Par |2025-10-21T07:39:04+02:00 21 octobre 2025|Catégories : Critiques, Jacques Roubaud|

Le pacte menteur de l’autobiographie

Roubaud finit par oser une por­tion d’autobiographie après l’échec pre­mier trans­for­mé en auto­bi­ogra­phie de cet échec ( racon­té dans “Le grand incendie de Lon­dres”). Il s’ouvre sur un qua­train de Galaup de Chas­teuil : « Je suis je ne suis plus je chang­erai mon estre / Cepen­dant je ser­ay sans qu’à jamais je soys / Ce que je fus icy mais non ce que j’estoys /S emblable me pou­vant dis­sem­blable cognoistre ».

Comme lui le poète de notre temps invente des choses de sa vie et prou­ve que le biographe se doit lib­erté et dés­in­vol­ture par rap­port à la vérité de sa vie (qui dans un tel genre ne cesse de chang­er). ; Il con­naît donc l’écueil d’une forme for­cé­ment floue.

La force de la poésie est pour lui de ne pas faire de la biogra­phie : elle a mieux à faire. Se racon­ter elle-même. Si bien que pour l’auteur le titre de chaque livre est sa seule auto­bi­ogra­phie car immé­di­ate­ment la vérité bouge. Et le texte bas­cule « dans le faux » en une suite de variations.

Scep­tique sur tout et surtout au sujet rêve qui n’existe que dans son réc­it éveil­lé, l’auteur tombe dans l’invention jusqu’à abor­der par son écri­t­ure sinon dans le roman du moins du romanesque en 23 chapitres en cinq modes de police de car­ac­tères, de couleurs (qui n’apparaît pas ici) et de type nar­ratif. Tout s’écrit depuis une forme étrange et étrangère même si le poète a tou­jours tourné autour de plus en plus étranger à lui-même et dans une dis­tance (celle du temps passé) qui le rend plus jeune.

Il rap­pelle que tout texte lit­téraire est en quête de son « nom pro­pre », (chapitre 3) mais il reste incer­tain. Tout reste hypothèse et « opéra­tion » aus­si math­é­ma­tique que médi­cale. Au moment où sa « mémoire n’est plus qu’un sou­venir » de plus en plus incer­tain, l’auteur revendique une « irre­spon­s­abil­ité brouil­lonne » qui néan­moins per­met d’approcher un secret dont la révéla­tion est d’autant plus sûre que lorsqu’elle paraît dou­teuse. L’« Auto­bi­ographe » est donc un roman presque vrai dont la « prose incon­grue » prou­ve sim­ple­ment que “Ce qui dépend du futur antérieur, c’est par exem­ple la con­vic­tion que l’on a que le soleil se lèvera demain.”

Jacques Roubaud, Peut-être ou La Nuit de dimanche (Brouil­lon de prose). Auto­bi­ogra­phie romanesque, Le Seuil, « La Librairie du XXIe siè­cle », 2018, 192 p., 20 €.

C’est la manière de ne pas alién­er l’écriture par l’existence. Par­ler la vie revient à affirmer que ce vœu (comme celui de l’amour ?) reste impos­si­ble.  Ajou­tons toute­fois qu’à celui à qui poserait la ques­tion Qu’est-ce que le “ sujet ” dans l’œuvre de Roubaud ? Sera répon­du que le sujet est l’écriture elle-même, car c’est par elle que tout passe (infuse) et ne passe pas (barre). C’est elle qui pénètre le sujet plus que le sujet la pénètre. Preuve que la dichotomie fond/forme n’est pas aus­si fal­lac­i­euse qu’on le prétend.

L’« excès » de pros­es prou­ve qu’il n’existe pas une vie mais des inter­pré­ta­tions. Et que cette mise en forme devient la mise en place d’un auto-com­men­taire. C’est pourquoi il est tou­jours intéres­sant de revenir à  un texte dévoré, dévo­rant, troué, mul­ti­ple mais néan­moins « un » qui s’ap­proche de quelque chose d’essen­tiel en déliant les purs effets de réel de la pen­sée, de la spir­i­tu­al­ité, de la sensualité.

∗∗∗

Voix et voie de Cixous

Dans ce superbe et rare hom­mage le devoir de la réal­ité est de rêver. Mais  pas n’importe laque­lle. A sa manière « Mon­sieu songe ». Sa mémoire ici ne se perd pas dans le passé d’Hélène Cixous mais dans sa voix, son écri­t­ure, son physique, son éro­tisme. Col­in Lemoine imag­ine des sou­venirs devenant le pré­da­teur physique, méta­physique et ailé ce celle dont la « bouche est un fruit de fraise et de cerise » et ses « ven­tre et vul­ve » son havre.

 

Pour lui tout l’enchante et le fascine dans ce qu’Hélène Cixous crée : à savoir de  l’infini sans trêves. Par sa pas­sion pour il avance dans son secret, remonte à sa sur­face car for­cé­ment les mots le noir­cis­sent. Existe là un tra­vail de piété, fran­chise et de presque folie, entre lib­erté et dés­in­vol­ture. L’un est l’irresponsable brouil­lon. L’autre la fée autobiographe.

Telle est donc leur par­lure en un vocab­u­laire par­fois tor­du chez la poétesse mais dont ses lignes sont droites. A cha­cun d’ailleurs  leurs cav­ernes  où uni­ver­saux et ani­maux s’épanchent. Après tout sont leurs locu­teurs sem­blables à un tel couple. 

Jamais n’existait jusque-là un texte aus­si beau et intense sur une telle auteure. Peut-être lisant de tels mots elle est (par­fois)  en colère, mais sa patience et son impa­tience à dévor­er de telles pages l’apaise. Elle com­prend et savoure que son lau­da­teur sait que son incon­nu l’attire. D’autant que de la pro­pre igno­rance de l’auteur,  la créa­trice a tou­jours réglé ses erreurs.

En con­séquence, un tel livre libère deux renais­sances  Col­in Lemoine sait que les recherch­es de l’auteure trou­vent leur place au-delà de l’Histoire. Dans cette « adresse », l’émissaire et la récep­trice sont   enchaînés à une parole qui libère le silence par­fois plus bas que le divin.. Mais si l’une et l’autre par­fois s’endorment avec des sou­venirs de la pen­sée, tout est fait pour réveiller un rêve oublié con­tre les cauchemars.

Col­in Lemoine, Hélène Cixous, Par­lure, Edi­tions des cen­dres, 2025, 24 p.

Dans cette ode pre­mière la parole devient naturelle au risque de con­naitre les lim­ites de deux exis­tences. Les mots de Lemoine dis­ent la voix et l’écriture de celle qui voulut  sauver son enfance avec et au besoin des let­tres « illis­i­bles ». Par amour le « par­leur » les traduit. Et c’est mag­nifique. Son cœur bat au rythme de Cixous. Son vide danse entre chaque let­tre. Pen­sons alors à seux vers de Galaup de Chas­teuil :  « Je suis je ne suis plus je chang­erai mon estre / Cepen­dant je ser­ay tant que tu soys  icy ». Et ici Cixous com­prend ce que de tels mots de Col­in Lemoine font et fondent.

Présentation de l’auteur

Jacques Roubaud

Jacques Roubaud, né le à Caluire-et-Cuire (Rhône) et mort le à Paris, est un poète, écrivain et math­é­mati­cien français.

Mem­bre de l’Oulipo, il développe une œuvre abon­dante, qui com­prend des ouvrages de prose, de poésie, des écrits auto­bi­ographiques et des essais. Il s’in­téresse égale­ment à l’u­til­i­sa­tion des math­é­ma­tiques et de l’in­for­ma­tique pour l’écri­t­ure à con­traintes oulipienne.

Jacques Roubaud reçoit plusieurs prix lit­téraires couron­nant l’ensem­ble de son œuvre, notam­ment le grand prix nation­al de la poésie (1990) et le grand prix de lit­téra­ture Paul-Morand de l’A­cadémie française (2008).

© Crédits pho­tos Babelio

Bibliographie 

Poésie

  • , Gal­li­mard, Paris, 1967
  • Trente et un au cube, Gal­li­mard, Paris, 1973
  • Mezu­ra, Édi­tions d’Ate­lier, Paris, 1975
  • Dors, précédé de Dire la poésie, Gal­li­mard, Paris, 1981
  • Les Ani­maux de tout le monde, Paris, Ram­say, 1983 ; réédité en 1990 par Seghers.
  • Les Ani­maux de per­son­ne, Paris, Seghers, 1991
  • La plu­ral­ité des mon­des de Lewis, Gal­li­mard, Paris, 1991
  • La forme d’une ville change plus vite, hélas, que le cœur des humains. Cent cinquante poèmes (1991–1998), Gal­li­mard, Paris, 1999
  • Churchill 40 et autres son­nets de voy­age, Gal­li­mard, Paris, 2004
  • Quelque chose noir, recueil de poèmes, Gal­li­mard, Paris, 1986 Ce recueil a été inscrit au pro­gramme d’ad­mis­sion de l’É­cole nor­male supérieure de Fonte­­nay-Saint-Cloud en 2007–2008 et au pro­gramme de la ses­sion 2026 des agré­ga­tions externes de let­tres clas­siques, de let­tres mod­ernes et de grammaire.
  • Poésie, etcetera, ménage, Stock, Paris, 1995
  • La Fenêtre veuve. Prose orale, Théâtre Typographique, Courbevoie, 1996
  • Kyrielle, NOUS, Caen, 2003
  • Ode à la ligne 29 des auto­bus parisiens, Atti­la, 2012 (ISBN 978–2‑917084–58‑8)
  • Octo­gone. Livre de poésie, quelque­fois prose, Gal­li­mard, Paris, 2014
  • C et autre poésie (1962–2012), NOUS, Caen, 2015 (ISBN 978–2‑370840–21‑9)
  • Je suis un crabe ponctuel. Antholo­gie per­son­nelle (1967–2014), Gal­li­mard, Paris, 2016 (ISBN 978–2‑910227–95‑1).
  • Tri­dents, NOUS, Caen, 2019 (ISBN 978–2‑370840–72‑1)
  • Stro­phes reverdie, L’Usage, Paris, 2019 (ISBN 978–2‑9566481–0‑9)
  • Chutes, rebonds et autres poèmes sim­ples, Paris, Gal­li­mard, 2021[34],[35]
  • Cent sept plantes, L’Usage, Paris, 2023 (ISBN 978–2‑9566481–7‑8)

Prose

  • Trilo­gie d’Hort­ense (3 vol­umes pub­liés sur 6 prévus) : 
    • La Belle Hort­ense, Ram­say, Paris, 1985 (rééd. Seuil, coll. « Points »)
    • L’En­lève­ment d’Hort­ense, Ram­say, Paris, 1987 (rééd. Seuil, coll. « Points »)
    • L’Ex­il d’Hort­ense, Seghers (coll. « Mots »), Paris, 1990 (rééd. Seuil, coll. « Points »)
  • Le Grand Incendie de Londres
    • Le grand incendie de Lon­dres : réc­it, avec incis­es et bifur­ca­tions : 1985–1987, Paris, Seuil, coll. « Fic­tion & Cie », no 117, 1989, 411 p. (ISBN 2–02–010472–5)
    • La Boucle, Paris, Seuil, coll. « Fic­tion & Cie », 1993, 579 p. (ISBN 2–02–019119–9)
    • Math­é­ma­tique :, Paris, Seuil, coll. « Fic­tion & Cie », 1997, 279 p. (ISBN 2–02–030683–2)
    • Poésie :, Paris, Seuil, coll. « Fic­tion & Cie », 2000, 538 p. (ISBN 2–02–038176–1)
    • La Bib­lio­thèque de War­burg : ver­sion mixte, Paris, Seuil, coll. « Fic­tion & Cie », 2002, 313 p. (ISBN 2–02–053461–4)
    • Impératif caté­gorique : réc­it, Paris, Seuil, coll. « Fic­tion & Cie », 2008, 255 p. (ISBN 978–2‑02–091242‑6)
      Ce vol­ume con­stitue la deux­ième par­tie de la troisième branche
    • La Dis­so­lu­tion, Caen, Nous, 2008, 532 p. (ISBN 978–2‑913549–27‑2)
  • L’Abom­inable Tison­nier de John McTag­gart Ellis McTag­gart, et autres vies plus ou moins brèves, Seuil, Paris, 1997
  • Ma vie avec le doc­teur Lacan, L’At­tente, 2004
  • Nous, les moins-que-rien, fils aînés de per­son­ne. 12 (+1) auto­bi­ogra­phies, Fayard, Paris, 2006

Essais

  • La Fleur inverse : essai sur l’art formel des trou­ba­dours, Ram­say, Paris, 1986
  • Quel avenir pour la mémoire ?, avec Mau­rice Bernard, Gal­li­mard, coll. « Décou­vertes Gal­li­mard / Lit­téra­tures » (no 349), Paris, 1998
  • La Vieil­lesse d’Alexan­dre : essai sur quelques états récents du vers français, F. Maspero, Paris, 1978 (rééd. édi­tions Ivrea, 2000)
  • L’In­ven­tion du fils de Leo­prépès, Cir­cé, Saulx­ures, 1993
  • La Bal­lade et le chant roy­al, Les Belles Let­tres, coll. « Archi­tec­ture du verbe» , Paris, 1997
  • Sous le Soleil : van­ité des van­ités, Bayard, Paris, 2004
  • Lire, écrire ou com­ment je suis devenu col­lec­tion­neur de bib­lio­thèques, Press­es de l’Enssib, 2012 (ISBN 978–2‑910227–95‑1)
  • Descrip­tion du pro­jet, NOUS, Caen, 2014
  • Poé­tique. Remar­ques. Poésie, mémoire, nom­bre, temps, rythme, con­trainte, forme, etc., Seuil, coll. « La Librairie du xxie siè­cle », Paris, 2016 (ISBN 978–2‑02–129549‑8)
  • Co Va Ru — Vol. I Mètres, Rimes, formes, Mar­tine Abou­caya & Yvon Lam­bert, Paris, 2021 (ISBN 978–2‑9540208–1‑5)
  • Co Va Ru — Vol. II Expo­si­tions, Célébra­tions, Fab­ri­ca­tions, Mar­tine Abou­caya & Yvon Lam­bert, Paris, 2021 (ISBN 978–2‑9540208–2‑2)

Conte

  • La Princesse Hop­py ou le Con­te du Labrador, Hati­er (coll. « Fées et gestes »), Paris, 1990 (rééd. Absa­lon, Nan­cy, 2008)

Écrits autobiographiques

  • Auto­bi­ogra­phie, chapitre dix. Poèmes avec des moments de repos en prose, Gal­li­mard, Paris, 1977
  • Ciel et terre et ciel et terre, et ciel, Flo­hic, Char­en­ton, 1997
  • Peut-être ou la Nuit de dimanche (Brouil­lon de prose), Seuil, coll. « La Librairie du xxie siè­cle », Paris, 2018 (ISBN 978–2‑02–138823‑7)

Bibliothèque oulipienne

  • 22 fas­ci­cules de La Bib­lio­thèque oulip­i­enne (dont 2 sous le pseu­do­nyme de La Reine Haugure)

Préface

  • Entre­tiens d’Étre­tat, avec Michel Chail­lou, Canoë, 2020 (ISBN 978–2‑490251–14‑8)

Anthologies

  • Les trou­ba­dours : antholo­gie bilingue, Seghers, Paris, 1971
  • Soleil du soleil : antholo­gie du son­net français de Marot à Mal­herbe, Gal­li­mard, Paris, 1990
  • Qua­si-Cristaux, Mar­tine Abou­caya & Yvon Lam­bert, Paris, 2013 ; égale­ment disponible en ligne 
  • Esprit de résis­tance, dir. Jean-Yves Reuzeau pour la série L’An­née poé­tique : 118 poètes d’au­jour­d’hui, Seghers, Paris, 2025 (ISBN 9782232148095)

Traductions

  • Mono no aware. Le Sen­ti­ment des choses. Cent quar­ante-trois poèmes emprun­tés au japon­ais, Paris, Gal­li­mard, 1970.
  • Lewis Car­roll, La Chas­se au Snark, Paris, Garance, 1981 (réédi­tion : Paris, Ram­say, 1986).
  • Charles Reznikoff, Tes­ti­mo­ny : the Unit­ed States, 1885–1890 / Témoignage : les États-Unis, 1885–1890 : réc­i­tatif, Paris, hachette, 1981.
  • Traduire, jour­nal, Paris, édi­tions NOUS, 2000 (ISBN 2–913549–03–9).
  • « Yhwh con­voque » et « Dans le désert » (avec Marie Borel et Jean l’Hour), « Livre de Joël » (avec Jean l’Hour), « Paroles de Qohélet » et « Esther (grec) » (avec Marie Borel et Jean l’Hour), dans La Bible, Paris, Bayard, 2001.

En collaboration

  • avec Pierre Lus­son et Georges Perec : 
    • Petit traité invi­tant à la décou­verte de l’art sub­til du go, Paris, Bour­go­is, 1969.
  • avec Octavio Paz, Edoar­do San­guineti & Charles Tomlinson 
    • Ren­ga (écri­t­ure poé­tique col­lec­tive), Paris, Gal­li­mard, 1971.
  • avec Flo­rence Delay : 
    • Graal théâtre : Gau­vain et le cheva­lier vert, Lancelot du Lac, Perce­val le Gal­lois, L’en­lève­ment de Guenièvre, Paris, Gal­li­mard, 1977 De ce futur cycle de dix pièces, ils pub­lient celles qui seront les III, IV, V et VI de la décalogie.
    • Graal théâtre : Joseph d’Ari­math­ie, Mer­lin l’en­chanteur, Paris, Gal­li­mard, 1981 (pièces I et II de la décalogie)
    • Graal théâtre : Joseph d’Ari­math­ie, Mer­lin l’en­chanteur, Gau­vain et le Cheva­lier vert, Perce­val le Gal­lois, Lancelot du Lac, L’en­lève­ment de la reine, Mor­gane con­tre Guenièvre, Fin des temps aven­tureux, Galaad ou la Quête, La tragédie du roi Arthur, Paris, Gal­li­mard, 2005.
  • avec Michel Chail­lou, Michel Deguy, Flo­rence Delay, Nat­acha Michel et Denis Roche : 
    • L’Hexa­m­éron, Paris, Le Seuil, coll. « Fic­tion & Cie », 1990.
  • avec Michelle Grangaud et Jacques Jouet : 
    • La Bib­lio­thèque de Poitiers, Rennes, Press­es uni­ver­si­taires de Rennes, 1999.
  • avec Anne F. Garréta : 
    • Éros mélan­col­ique, Paris, Gras­set, 2009.
  • avec Jean-Paul Marcheschi : 
    • Les Fastes, Mon­treuil-sous-Bois, Lien­art, 2009 (ISBN 978–2‑35906–009‑6)
  • avec Jacques Jouet : 
    • À Lori­ent, Rennes, édi­tions Apogée, 2010.

Thèses

  • Mor­phismes rationnels et algébriques dans les types d’A‑algèbres dis­crètes à une dimen­sion, thèse de doc­tor­at, uni­ver­sité de Rennes, 1967, Pub­li­ca­tions de l’In­sti­tut de sta­tis­tique de l’u­ni­ver­sité de Paris, vol. XVII, no 4, 1968, p. 1–77.
  • La Forme du son­net français de Marot à Mal­herbe : recherche de sec­onde rhé­torique, thèse de doc­tor­at d’É­tat, uni­ver­sité Paris IV, 1990.

Prix et distinctions

Prix

  • 1986 : Prix France Cul­ture, pour Quelque chose noir
  • 1990 : Grand prix nation­al de la poésie du min­istère de la Cul­ture, pour l’ensem­ble de son œuvre
  • 1996 : Prix Théophile-Gau­ti­er pour Poésie, et cetera : Ménage
  • 2008 : Grand prix de lit­téra­ture Paul-Morand de l’A­cadémie française, pour l’ensem­ble de son œuvre
  • 2021 : Prix Goncourt de la poésie, pour l’ensem­ble de son œuvre
  • 2023 : Grand prix de poésie de l’A­cadémie française pour l’ensem­ble de son œuvre poétique

Décoration

  •  Com­man­deur de l’or­dre des Arts et des Let­tres (2014)

Poèmes choi­sis

Autres lec­tures

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Jean-Paul Gavard-Perret

Jean-Paul Gavard-Per­ret est un poète, cri­tique et maître de con­férences en com­mu­ni­ca­tion à l´Université de Savoie. Doc­teur en lit­téra­ture, J.P. Gavard-Per­ret enseigne la com­mu­ni­ca­tion à l’Université de Savoie à Cham­béry. Il est mem­bre du Cen­tre de Recherche Imag­i­naire et Créa­tion. Il est spé­cial­iste de l’Image au XXe siè­cle et de l’œuvre de Samuel Beck­ett. Il col­la­bore à de nom­breuses revues dont Pas­sage d’encres, Les Temps Mod­ernes, Esprit, Ver­so Art et Let­tres, Champs visu­als et Com­mu­ni­ca­tion et Lan­gage. Il a pub­lié une quin­zaine de livres, de textes brefs ou d’essais. Pub­li­ca­tions Fic­tions et textes brefs Toile Peinte, Argo, Lau­sanne, 1976, (Sous le pseu­do­nyme d’An­nie Renaud). Dans ses gestes, l’At­tente, L’In­cer­tain, Paris, 1991. La Par­ti­tion, Garenne, Lyon, 1991. La Répéti­tion, La Demeure, Cour­taud, La Souter­raine, 1992. Ici en l’ob­scur, Ecbo­lade, Nœux, 1993. Comme un voy­age, Édi­tion Philippe Morice, 1° édi­tion 1993, 2e édi­tion revue, 1994. Le jour où j’ai tué Papa, Exquis-Cadavres, Vir­gin-Cal­man-Lévy. Paris, 1995. L’Œil du Cyc­lope, en col­lab­o­ra­tion avec le graveur Marc Pessin, La Main Courante, La Souter­raine, 1995. Le jardin des délices, Le flâneur des deux rives, Juvinas, 1996. Art, Légende, Réal­ité, Bar­ré-Dayez, Paris, 1996. Douce, tech­nique­ment. en col­lab­o­ra­tion avec le pein­tre Mar­cel War­men­hoven, Ecbo­lade, Nœux, 1996. Le froid, Édi­tions La Dérive, Verviers, 1996. Néces­saire sac­ri­fice aux étoiles, Édi­tions le Givre de l’É­clair, Troyes, 1998. Généalo­gie véni­ti­enne, Rafael de Sur­tis, Chèvres, 1998. L’Araignée de feu, Édi­tions du Non Ver­bal, Bor­deaux, 1998. Draw­ing by embers, La Main Courante, La Souter­raine, 1998. Trois faces du nom, L’Har­mat­tan, Paris, 1999. Venise, Édi­tions de L’Heure, Pry, Bel­gique, 1999. Le cycle des van­ités, Édi­tions Pier­ron, Sar­reguem­ines, 1999. Pas­sager de sa pluie, Édi­tions de l’Heure, Pry-lez-Wal­court (Bel­gique), 2000. Demain, hier, Édi­tions on @ faim, Saint Éti­enne de Rou­vray, 2001. Cielle, Édi­tions Cla­pas, Agues­sac, 2001. La mai­son de l’être, Édi­tions Cla­pas, Agues­sac, 2001. Soul-Eyes, Édi­tions à Demeure, Vals, 2001. La descente ; absence et crue, Édi­tions à Demeure, Vals, 2001. Une manière noire — frag­ments sur Jeanne, in «Cui­sine et cuisines», Édi­tions La Dérive, Verviers, 2001. Pre­mier Prix Georges Simenon 2001 K, Véronique Van Mol édi­teur; Orgeo (Bel­gique), 2001. Soir (de Paris), Ate­lier-Édi­tions Vin­cent Rougi­er, Port de Couze, 2002 Chants de déclin et de l’abandon, Édi­tions Pier­ron, Sar­reguem­ines, 2003. Neige suivi de l’immobile, coll. Ficelle, Ate­lier Vicent Rougi­er, Port de Couze Lalinde, 2005. L’im­age est une chi­enne, l’Ane qui Butine, Bel­gique, 2005. Fil rouge, édi­tions Regard; Petite revue d’Art, Le Grand Aberge­ment, 2005. Porc épique, édi­tions du Petit Véhicule, Nantes, 2006. A perte de vue : Man­hat­tan Trans­fert, coll. Pam­phlet, Édi­tions L’Âne qui butine, Mouscron (Bel­gique), 2007. Mon ex a épousé un Schtroumpf (sous pseu­do­nyme de Garr Gam­mel), Édi­tions Chloé des Lys, Bar­ry (Bel­gique) 2008. E muet, édi­tions du Tri­dent Neuf, pho­togra­phie de Marie Bau­thias, Toulouse, 2008 La jeune femme qui descend l’escalier, Édi­tions du Cygne, Paris, 2008. La mar­iée était en rouge, Édi­tions du Cygne, Paris, 2008. L’ap­pel de la forêt, avec des pein­tures de Jacques Bar­ry, Édi­tions Jean Ville­vieille, Saint Éti­enne, 2010. Je veux, La dic­tée-poésie sans faute, 60e “ficelle”, Ate­lier d’art Vicent Rougi­er, jan­vi­er 2011. Dis­sem­blance et fig­u­ra­tion, avec une inter­ven­tion plas­tique de Mari­ette, Édi­tions Le verbe et l’empreinte, Saint Lau­rent du Pont, 2011. Por­traits Sin­guliers avec et pour les pein­tures de Clau­dine Loquen, Édi­tions Leliv­redart, Paris 2011. Cyc­lope, Édi­tions de L’At­lan­tique, Saintes, 2011. Eugène Leroy ou les appari­tions, Alma­gra Édi­tions, Nantes, 2011. Labyrinthes, édi­tions Marie Delar­bre, Grig­nan, juil­let 2012. 25 courts textes dans le recueil de pho­togra­phie de Nath-Saku­ra Fatales, Édi­tions Vic­to­ria (ISBN 978–2‑9542917–0‑3) Autres recueils de textes brefs : Anoth­er – Hor­moz pho­togra­phies, Cor­ri­dor Ele­phant Edi­tions, Paris, 2016. “Le Faubourg” avec encres de Danielle Berthet, Voix Edi­tions, Richard Meier, 2019. Flu­id­i­fi­ca­tion des éc®oulements, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019. Fornika­tord, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019. La let­tre d’amour qui ne s’écrit pas, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019. Le bal des mots dits, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019. Le box­on de X, Z4 Edi­tions, 2019. Uni­vercités, Edi­tions Jacques Fla­ment,  2020. Patience dans la boîte noire — Jean- François Dalle-Rive, avec M‑P Deloche, Folazil, Greno­ble, 2020. Joguet, Joguette, Z4 Edi­tions, 2020. Phare d’eau, édi­tions Con­stel­la­tions, octo­bre 2022 Tou­s­sa pour ça & Fir­ma­man, édi­tions Con­stel­la­tions, décem­bre 2022 Pro Loques, édi­tions Con­stel­la­tions, févri­er 2023 Région humaine suivi de Zébu­lon Comète et sa maîtresse, édi­tions Con­stel­la­tions, mai 2023 Poésie Corps de Pierre, Le Pont de l’Épée, Paris, 1976. Elle, Écrite, Hautécri­t­ure, Nouail­lé, 1990. La main le Désert, Vague Verte., Wag­narue, 1991. Le délit d’Ab­solu, L’Ar­bre à Paroles, Amay-Brux­elles, 1991. L’ef­face­ment, L’Ar­bre à Paroles, Amay-Brux­elles, 1992. Suite intem­pes­tive, en col­lab­o­ra­tion avec René Quinon, Le Flâneur des deux rives, 1996. Ibériques, Interédi­tions, Paris, 1996. (Grand Prix de poésie du Val de Seine). Avalée, Avalanche, Le Chant de l’Aleph, Paris, 1997. Fer­me­ture en fon­du sur la lumière du soir, “Con­duite for­cée”, (Édi­tions à tirage lim­ité, Eric Coisel Édi­teur, Paris, 1998. Arach­néenne, Édi­tions de L’Agly, Saint Paul de Fenouil­let, 1998. Pêcheur d’Is­lande, (Grand Prix de poésie de la Ville de Dunkerque) Verbes suivi de Anglais­es, Édi­tions Cla­pas, Agues­sac, 1998. Bon­jour Mon­sieur le Fac­teur, sur des col­lages de Éric Coisel; Éric Coisel Édi­teur, Paris, 1999. Vis­ages, en col­lab­o­ra­tion avec la plas­ti­ci­enne Charlette Morel-Sauphar, Édi­tions Pas­sage d’Encres, Romainville, 1999. Noire sœur, écrit et illus­tré en hom­mage à S. Beck­ett, Vin­cent Cour­tois éd., 1999. Clé de l’abyme, Le scarabée d’or, en col­lab­o­ra­tion avec le plas­ti­ci­enne Charlette Morel-Sauphar, Pas­sage d’encres, Romainville, 2000 Inci­sions de lumière, en col­lab­o­ra­tion avec la plas­ti­ci­enne Charlette Morel-Sauphar, Pas­sage d’encres, Romainville, 2000. Prim­i­tives du futur, Édi­tions de La Porte, Laon, 2000. Final Cut & Sur­vivance, en col­lab­o­ra­tion avec la plas­ti­ci­enne Ch. Morel-Sauphar, Gech Mosa édi­tions d’art, Mâcon, 2001. L’Injonction, en col­lab­o­ra­tion avec Annie Frédéric, coll. Tête-à-tête, Édi­tions Alain Benoît, Rocheford du Gard, 2001. Les car­rés de Charlette, coll. Encres Blanch­es, Édi­tions Encres Vives, Colomiers, 2001. Rouge Sang, Charlette Morel-Sauphar ed., Bus­sières-Macon, 2002. Dons de Mélan­col­ie – A l’épreuve du temps, avec des pho­togra­phies de Geor­gette Glodek, Édi­tions Dumerchez, Creil, 2003. Déchirures, avec des pein­tures de Bernard Ques­ni­aux, Éric Coisel édi­teur, coll. “ Mémoires ”, Paris, 2004. Ether­nitée, avec des dessins de Mylène Besson, coll. “à la Main”, édi­tion l’Attentive, Paris, 2004. Ara­ba, Édi­tions du Con­tentieux, Toulouse, 2004. Don­ner ain­si l’espace, Édi­tions La Sétérée, Crest, 2005. Les blés d’or, Aquarelles de Nicole Pessin, coll. Le fil à retor­dre, Ate­lier Marc Pessin, Saint Lau­rent du Pont, 2006. Voy­ages immo­biles, avec des pein­tures de Chan­tal Brischoff et des pho­togra­phies de René Auger, RC Créa­tion, Tho­ris­sey. Les paroles de neige, Aquarelles de Nicole Pessin, coll. Le fil à retor­dre, Ate­lier Marc Pessin, Saint Lau­rent du Pont, 2007. Gisante, Eden et après, avec des illus­tra­tions de Mylène Besson, Édi­tions Chloé des Lys, Bar­ry (Bel­gique), 2007 Le voy­age, avec une inter­ven­tion orig­i­nale de Alain Quer­cia, Jean Pierre Huguet Édi­teur, Saint Julien Molin Molette, 2007. Ver­ti­cal Duo, avec Marie Bau­thias, Édi­tions du Tri­dent Neuf, Toulouse, 2008. Sil­lage de Lumière, avec des dessins de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2009. Faire par­ler le jour, avec des dessins de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2009. Odyssée, Ray­mond Chabert entrée en matière, avec des pein­tures de Ray­mond Chabert, pho­togra­phies de René Auger, RC Créa­tion, Tho­ris­sey, 2009. Sta­tions chris­tiques, avec des encres de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2009. & — livret 19, avec les pho­tos d’E­Ole, EOle édi­tions, La Batie Mont­gas­con, 2009. Miss Fitts et autres His­toires Ceintes, avec des dessins de Jean-Marc Scan­reigh, Édi­tions Ate­lier Vin­cent Rougi­er, Soligny la Trappe, 2010. L’al­pha­bet des prim­i­tifs du retour, avec des aquarelles de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2010. Les boîtes à A, coll Match­boox, Édi­tions Voix, Elne, 2010. Le Dic­tio­n­naire des Âmes, avec des aquarelles de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2010. Musikâa, édi­tions Marie Delar­bre, Malis­sard, 2010. Les enfants de la mer, avec des Aquarelles de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2011. Noël en alpha­bet, avec des Aquarelles de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2012. Les Seins d’Abeille , Edi­tions Jean-Pierre Huguet, St Julien Molin Molette, 2014. “Autre huche” Coll. Apos­tille Danielle Berthet, Aix Les Bains 2016 “Chéri( e)s ou le sexe se met en dernier”, coll. Apos­tilles, Danielle Berthet, Aix Les Bains, 2017. Cham­béry en alpha­bet dessins de Nicole Pessin, Edi­tion Varia Poet­i­ca, Saint Lau­rent duPont,2017 “Clavecin des brumes” avec des pein­tures orig­i­nales de Andelu, Edi­tions du Geste, 2016. Tu me vois — Sylvie Afla­lo-Haber­berg”, Paris, Sylvie Afla­lo-Haber­berg, 2019. “Cui cuit” Coll. Apos­tilles Danielle Berthet, Aix Les Bains, 2018 “Lionne va”, avec encres Danielle Berthet Le Livre Pau­vre, Daniel Leuw­ers, 2019. “Anna-Base”, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019. “Pâle haie des spores”, coll. Apos­tilles, Danielle Berthet, Aix Les Bains, 2019. “Le retour sans l’aller”, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019. Essais et Cat­a­logues La Pop-music, Édi­tion Bib­lio­thèque de Tra­vail, Paris.1978. Jean-Luc Favre ( Rey­mond) : la scène prim­i­tive et l’ob­sti­na­tion com­pul­sive, S.G.E. Genève. 1995. 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Hypothèse du tableau comme clan­des­tinité — propo­si­tions pour Gérard Gasiorows­ki, Édi­tions Patin et Couf­fin, Mar­seille, 1999. Jacques Simonomis, en col­lab­o­ra­tion avec Jean Rous­selot, Édi­tions de La Lucarne Ovale, Paris, 1999. Eve­lyn Ger­baud, Édi­tions Pas­sage d’Encres, Romainville, 1999. Vis­ages — l’œuvre de Charlette Morel Sauphar, Édi­tions Pas­sage d’Encres, Romainville, 1999. Fil­igranes-Pas­sages, Cat­a­logue de la plas­ti­ci­enne Charlette Morel Sauphar, Macon, 2000. Les oubliés mag­nifiques, Édi­tions Librairie Bleue, Troyes, 2000. Samuel Beck­ett : l’Imaginaire para­dox­al ou la créa­tion absolue, Paris, Minard, 2001. Néces­saire défaut de la réal­ité ou la let­tre d’amour qui ne s’écrit pas, in «De tous les jours, pho­togra­phies de J‑Claude Bélé­gou», Édi­tions Pho­togra­phies & Co, Sausseuze­mare, 2001. Suites, séries, vari­a­tions. Cat­a­logue du pein­tre Joel Leick, in «Suites et Séries», Édi­tions L’Harmattan et Tour Car­rée, Paris, 2001. 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Mar­cel Rist, l’étreinte ou l’épreuve des traces, Édi­tions Anonyme, Auvers Saint Georges, 2004. Le chant des mots et la forêt des signes Pré­face de «Livres à l’envi — livres d’artistes et affich­es de J‑M Scan­reigh» de Jean Paul Laroche, Édi­tions Mémoire Active, 2004, Lyon. Cat­a­logue Michel Butor et les pein­tres, Musée Fau­re, Aix Les Bains, févri­er-mars 2005. François Bidault : le sur­face impos­si­ble ou le tableau qui pense in «Jeux de sur­face», coll. Écri­t­ure et Représen­ta­tion, LLS, Édi­tions Uni­ver­sité de Savoie, 2006. Marie Morel, Édi­tions anonyme, Cham­béry, 2006. Ankh : sculp­tures et gravures, Chapelle de la Vis­i­ta­tion, Thonon les Bains, 8 sep­tem­bre — 21 octo­bre. Franchir la fron­tière ou la poésie comme manuel de félix­ité et Théâtre de la poésie, poésie de la langue, in «Con­stan­tin Frosin, fran­cophile roumain» sous la direc­tion de Lau­rent Fels, coll. Essais/recherche, Édi­tions Poiêtês, Orthez, 2008. Cool Mem­o­ries”, cat­a­logue de l’Ex­po­si­tion de Véronique Sablery, «Ten­ta­tion du vis­i­ble», Abbaye Saint mar­tin de Mon­daye, juin-juil­let 2008. Une tra­ver­sée du siè­cle : arts, lit­téra­ture, philoso­phie : hom­mages à Jean Bur­gos, avec Bar­bara Meazzi et J‑Pol Madou, Presse de l’U­ni­ver­sité de Savoie, Cham­béry, 2008 Mar­tine Quès : Petits bassins d’eau salée, Pho­togra­phies, Ate­liers des Arts Mêlés, Gar­gas, 2008 Mar­tine Quès : Pho­togra­phi­er les rochers, Ate­liers des Arts Mêlés, Gar­gas, 2008 Il y a du frois­sé dans l’air, n° frois­sé, cat­a­logue pour l’ex­po­si­tion de Vin­cent Rougi­er à L’A­pos­tro­phe — Théâtre des Lou­vrais Pon­toise, Édi­tions Ate­lier Vivent Rougi­er, Soligny la Trappe, 2009. La céc­ité n’a pas gelé mon corps il l’é­tait avant, in «Au nom de la fragilité, des mots d’écrivains» sous la direc­tion de Charles Gar­dou, Édi­tions Erès, Paris. 2009. Jou­ve, la vision de la femme, in «Jou­ve poète européen», Cahiers P‑J Jou­ve, no 1, Édi­tions Cal­liopée, 2009. Loques et inter­loques : la vie dans les plis in «La sur­face : acci­dents et altéra­tions», coll. Écri­t­ure et Représen­ta­tion, LLS, Édi­tions Uni­ver­sité de Savoie, 2010. Mylène et Pierre in cat­a­logue «Pierre Leloup — Mylène Besson, Face à Face», Musée Fau­re, Aix les Bains. Pub­li­ca­tion de la société d’art et d’his­toire d’Aix les Bains, no 62, jan­vi­er 2011.. Voies de pas­sage et Petit dia­logue intem­pes­tif in cat­a­logue « Cour­to, frag­ments tatouant », Édi­tions Musées de la ville de Cham­béry, 2011. Miroir du déser­teur, lit­téra­ture, psy­ch­analyse, miroir de l’autre in «Polars En quête de… l’Autre», col­lec­tif sous la direc­tion de P‑L Savouret, coll. “Écri­t­ure et représen­ta­tion”, Édi­tions LLLS, Uni­ver­sité de Savoie, 2011. Eugène Leroy ou les Appari­tions, nou­velle ver­sion, 2011, Alma­gra Édi­tions, Nantes, 2011. Nicole Valentin et la chair-voy­ance, cat­a­logue de l’ex­po­si­tion “Autour du feu” de Nicole Valentin, espace Autour du feu, 24 rue Duran­tin, Paris 18e, juin 2011. Ouvrages “Si j’é­tais moi”, dans la revue d’art TROU no. XX, 2009 La Mar­iée était en rouge, Édi­tions du Cygne, Le Chant du cygne, 2009. La Jeune Femme qui descend l’escalier, Édi­tions du Cygne, Le Chant du cygne, 2008. À perte de vue : Man­hat­tan Trans­fert, L’Âne qui butine (Bel­gique), 2007. Les Impudiques : cratères lit­téraires, Édi­tions du Cygne, Le Chant du cygne, 2007. Le Voy­age, avec une inter­ven­tion orig­i­nale de Alain Quer­cia, Jean-Pierre Huguet édi­teur, 2007. L’Homme et l’e­space, Ate­lier Andelu, 2007. Porc épique, Édi­tions du Petit Véhicule, 2006. Les Blés d’or, aquarelles de Nicole Pessin, Marc Pessin, 2006. Don­ner ain­si l’e­space, La Sétérée, 2005. Thier­ry Tilli­er : lieux et dérives du corps, Édi­tions de l’Heure, 2003. Dons de Mélan­col­ie — à l’épreuve du temps, avec des pho­togra­phies de Geor­gette Glodek, Dumerchez, 2003. Chants de déclin et de l’a­ban­don, Édi­tions Pier­ron, 2003. Samuel Beck­ett : l’Imag­i­naire para­dox­al ou la créa­tion absolue, Minard, 2001. Le Silence de l’Ile, peint par Tony Souli­er, Éric Coisel, 2001. Beck­ett et la poésie : la dis­pari­tion des images, Édi­tions Le Man­u­scrit, 2001. Éve­lyn Ger­baud, Édi­tions Pas­sage d’En­cres, 1999. Trois Faces du nom, L’Har­mat­tan, 1999. Le Cycle des van­ités, Édi­tions Pier­ron, 1999. Josef Cies­la : les portes du silence ou le chant des signes, Jean-Pierre Huguet édi­teur, Les Sept Collines, 1999. Hypothèse du tableau comme clan­des­tinité — propo­si­tions pour Gérard Gasiorows­ki, Édi­tions Patin et Couf­fin, 1999. L’Araignée de feu, Édi­tions du Noroît (Cana­da), 1998. Généalo­gie véni­ti­enne, Rafael de Sur­tis, 1998. Eugène Leroy ou les appari­tions, Édi­tions Patin et Couf­fin, 1998. Draw­ing by embers, La Main courante, 1998. Arach­néenne, Édi­tions de L’Agly, 1998. Ibériques, Édit­in­ter, 1996. Bur­roughs : le fil(s) per­du, de l’au­to­bi­ogra­phie à la scrip­togra­phie, Édi­tions Der­rière la salle de bains, 1996. Le Jour où j’ai tué papa, Vir­gin-Cal­mann-Lévy, 1995. L’œil du cyc­lope (en col­lab­o­ra­tion avec Marc Pessin), La Main courante, 1995. Jean-Luc Favre : la scène prim­i­tive et l’ob­sti­na­tion com­pul­sive, SGE (Suisse), 1995. Ici en l’ob­scur, Ecbo­lade, 1993. L’Ef­face­ment, L’Ar­bre à paroles (Bel­gique), 1992. La Main, le désert, Vague verte, 1991. Elle, Écrite, Hautécri­t­ure, 1990. La Pop music, Édi­tions Bib­lio­thèque de Tra­vail, 1978. Corps de pierre, Le Pont de l’Épée, 1976.

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