Les chemins du poème à partir de Contre-jours de Patricia Castex-Menier

Par |2025-11-06T12:44:07+01:00 6 novembre 2025|Catégories : Essais & Chroniques, Patricia Castex-Menier|

1. Le chemin des ombres

Con­tre le jour, il y a la nuit, celle qui attend cha­cun et dont on ne revient pas. Dans « l’arasement des images », la poétesse fait le réc­it pudique et émou­vant de la mort de l’être aimé avec la néces­sité d’ancrer sur la page ses dernières traces de vie. 

Qua­tre par­ties numérotées ouvrent des poèmes con­stru­its tou­jours de la même manière dans de nom­breux livres de l’autrice : chaque vers se présente avec un pre­mier et seul mot.

I. Ce qui sub­siste encore de dérisoire est « de la plus haute impor­tance ». Ten­ter de « désha­biller l’in­quié­tude » en même temps que le lan­gage.  Recueil­lir avec une infinie ten­dresse les paroles de l’aimé : « Fais / atten­tion à toi » … « S’il te plaît / les oiseaux» … « Tant pis / je m’en vais».

Empoign­er la douleur. Retenir les moin­dres mots, les moin­dres gestes du quotidien. 

II. À l’hôpi­tal, tout est manque et la dépos­ses­sion de l’aimé ne cesse de grandir. Mécon­naiss­able, il a encore la force de mur­mur­er : « Sois douce/ aide-moi» … « C’est / fini » … « On /attend».

 Patri­cia Cas­tex Menier oppose à l’insupportable du vécu la pré­ci­sion extrême d’un vocab­u­laire con­cret qui tente d’exorciser l’extrême de la douleur. « Quel/ délai ? // Renon­cer / à l’arbre / Pour s’ac­crocher à cette branche-ci. » L’homme colère, l’homme révolté a dis­paru : « Tu / accueilles / ta / part de la mis­ère commune. »

III. Le pas­sage du cadavre à la poussière. 

Ne pas se racon­ter d’histoires qui embel­lis­sent la mort. Des phras­es nues pour affron­ter ce qui sem­ble au-delà des mots. 

 « Ce / soir en vérité le ciel rougeoie /dans un grand autodafé de poèmes. »

Patri­cia Cas­tex-Menier, Con­tre-jours, L’herbe qui trem­ble, 135 Pages, 17 €.

IV « On / m’a gref­fé ta mort ». Le monde con­tin­ue, se réduit et « Il / n’y a per­son­ne / à la mai­son ». Seule­ment le silence. Le cha­grin se nour­rit de tout.  Reste le mot ultime de l’aimé : « Mer­ci » qui donne peut-être une minus­cule lueur dans l’épaisseur du chagrin.

La belle post­face de Pierre Dhain­aut est d’une grande justesse. : « L’écriture à laque­lle Patri­cia n’a pu se dérober est ce mou­ve­ment qui vient de l’amour et doit faire face à la mort : leur ren­con­tre inspire le poème ».

La sobriété et la beauté des pein­tures de Shi Qi accom­pa­g­nent avec déli­catesse l’autrice dans ses chemins de nuit où cepen­dant quelque éclat de lumière s’insinue.

Le titre du recueil Con­tre-jours ren­voie à un terme util­isé en pho­togra­phie : Éclairage d’un objet qui vient du côté opposé à celui d’où l’on regarde.

Patri­cia Cas­tex-Menier des­sine les con­tours som­bres de son chemin de deuil, avec la sil­hou­ette de plus en plus évanes­cente de l’aimé qu’elle ne nomme pas. Un grand con­traste se pro­file entre l’homme voy­ant, à l’œuvre immense, et celui qui se décom­pose sous ses yeux.

Les derniers mots si pré­cieux de Wern­er Lam­ber­sy sont rap­portés, comme une prise de vue sur la grandeur et la beauté de ses livres qui per­sis­tent et insistent.

 N’est-ce pas dans l’ar­rache­ment que prend sa source le poème ?

Les mots du poème, dis­ait récem­ment la poétesse, sont ceux du silence, ils en éma­nent, ils y retour­nent, les seuls authen­tiques parce qu’ils ne vien­nent pas de la volon­té et ne s’a­joutent pas, ils révèlent. 

Patri­cia Cas­tex-Menier est par­v­enue cepen­dant à écrire des petits bouts de phras­es. Com­ment pass­er de notes pris­es au jour le jour à un recueil ?

On pour­rait imag­in­er que le matéri­au pre­mier s’est cristallisé, dis­lo­qué dans le fil de ce qui s’est détru­it jour après jour, mais en dessous, il s’est refor­mé pour par­ticiper à la con­ti­nu­ité d’une trame. Enjam­ber les blancs pour pass­er d’un mot à un autre, veiller, réveiller, ranimer. Un ren­verse­ment s’est pro­duit pour se rejoin­dre, rejoin­dre l’autre et tous les autres.

Le poème donne présence aux vivants et au morts. Présences qui s’of­frent et se dérobent dans un appel à une mémoire com­mune. Avec un écart, le lecteur se ren­con­tre lui-même dans des points évanes­cents mais vivants.

Il est urgent de not­er les moin­dres choses, les moin­dres gestes du quo­ti­di­en. Dans l’irrémédiable de la mort,

Le poème, à défaut d’une sorte de résur­rec­tion, d’une renais­sance, ne per­met-il pas une per­sis­tance, une insis­tance de lueur dans les ombres ?

Comme une néces­sité d’en pass­er par les points obscurs du silence, du manque, de la vio­lence du réel pour s y’opposer. Les mots util­isés sont sim­ples, font par­tie pour la plu­part d’un vocab­u­laire ordi­naire. Mais ils sont détournés de leur banal­ité, ne con­ser­vant dans un déman­tèle­ment de la langue que ce qui lui résiste. L’insignifiant, l’anodin pren­nent une valeur ultime dans le poème.

Patri­cia Cas­tex-Menier, avec une grande économie de moyens et de justesse porte le lan­gage à sa plus haute inten­sité. Sa démarche n’est-elle pas com­pa­ra­ble à celle d’Alberto Gia­comet­ti ? Ne pas amass­er glaise ou mots, mais retranch­er, défaire. La syn­taxe sem­ble suiv­re le proces­sus de destruc­tion. Ce qui échappe, ce qui se casse, donne rythme, mou­ve­ment aux phras­es qui por­tent et emportent.

Le dénue­ment donne une grande valeur aux mots, aux rap­ports d’un mot à un autre, donne de l’air, une res­pi­ra­tion. Un espace est don­né à la vie, insé­para­ble du manque et de la mort.

Dans les pas du chemin intime du poète, cha­cun peut marcher et trou­ver sa pro­pre allure et respiration. 

Bien qu’insaisissables, tous les temps sont con­vo­qués : passé, présent, futur et même l’éternité. Les sou­venirs ne sont retour en arrière que pour aller à l’avant du poème. La poésie de Patri­cia Cas­tex-Menier a tou­jours été en avant et son évo­ca­tion du passé n’est-elle pas sa manière de retrou­ver L’instinct du tour­nesol ?1

La langue poé­tique nous déplace hors du temps, vole un grain de sable, une par­celle d’air et de lumière. 

Rester debout quels que soient les drames. La ver­ti­cal­ité des poèmes de la poétesse nous y incite et déploie « un nuage de sens »2… Dernière page :

Mer­ci,
 as-tu dit, 

 ce mot ultime 

 qui
sacralise les lèvres

Le poème a une dimen­sion sacrée : il est plus grand que nous.

Il con­tient une réciproc­ité de mer­cis : ceux que nous avons reçus, ceux que nous don­nons à notre tour et un mer­ci à la vie qui va on ne sait où.

  Patri­cia Cas­tex-Menier écrivait, s’adressant à l’aimé : « le / poème sera tou­jours nous », mais aus­si : « Un poème que tu ne liras pas // reste-t-il un poème ? »

Cepen­dant, nous lecteurs, avons la chance de réson­ner à ses poèmes qui nous émeu­vent, dans le partage de notre con­di­tion éphémère.

À l’impuissance, à l’inéluctable,

La poésie, parole vive, donne le sen­ti­ment, peut être illu­soire, d’une résis­tance au temps et à la mort.

 Je/ ne veux pas, / résolument/ de / cette pente tou­jours pos­si­ble3.

Dans le noir, comme les arbres, nous tenir debout, comme les oiseaux, inven­ter des chants qui bougent nos ombres. 

 

Dire, dit-elle, 2 : Partage de quelques poèmes de Bouge tran­quille, de Patri­cia Cas­tex-Menier, Cheyne édi­teur, par Estelle Fenzy.

Pour dans le poème, con­tin­uer à don­ner présence à elle-même comme à celui qui a dis­paru, je pro­pose à Patri­cia Cas­tex-Menier de nous offrir des poèmes inédits :

La
brume a coif­fé les monts

puis
glis­sé le lac au fond de sa poche

Une
dis­pari­tion légère tout en délicatesse

comme
celle dont tu m’avais dit avoir rêvé

pour
m’épargner le poids du chagrin

Tu
as lais­sé tes derniers poèmes

dans
les poches de mon long manteau
de veuve

Et
quand mes mains gelées
cherchent un peu de réconfort

j’ai
si peur d’en froiss­er les pages

L’eau
des larmes ne fait pas écran

J’y
vois la mer

que
peut-être tu entends encore 

Notes

  1. Patri­cia Cas­tex-Menier, L’instinct du tour­nesol, Les Lieux-Dits édi­tions, 2020, 37 P. 7 €.
  2. Dans les clairs obscurs du poème, arti­cle de Gérard Mot­tet, Poésie Pre­mière, numéro 91.
  3. Patri­cia Cas­tex-Menier, L’instinct du tour­nesol, Les Lieux-Dits édi­tions, 2020, 37 P. 7 €.

Présentation de l’auteur

Patricia Castex-Menier

Par­ti­cia Cat­­sex-Menier est née à Paris en 1956, où elle réside et enseigne tou­jours. Entre vie famil­iale et pro­fes­sion­nelle, elle mène un itinéraire d’écri­t­ure volé au
temps qu’elle con­sacre à la poésie et à l’édition.

Poésie
Au Dé Bleu, Chail­lé-sous-les Ormeaux
Flan­dre, I975.
Les heures à Finialette, 1983.

A Plein Chant, Bassac
Il n’y a pas d’art poé­tique, 1976.

Chez Thier­ry Bouchard, St Jean de Losne
Lacu­naire, 1981.

Aux Edi­tions de Val­longues, Billière
Lignes de Crète, 1987.

Au Théâtre Ves­per, Paris
Tablas, 1989.

A La bar­tavelle, Charlieu
A ton nom d’archange, 1997.

Chez Cheyne édi­teur, Le Chambon-sur-Lignon
Ques­tions de lieu, 1985.
Chemin d’Eveil, 1988.
Infin­i­ment demeure, 1992.
Ce que me dit l’en­sevelie, 2001.
Bouge tran­quille, 2004.
X fois la nuit, 2006.

Aux édi­tions Ficelle, Soligny la Trappe
Achill Island, mou­tons et cetera, 2006

En Bel­gique
Chez Hen­ry Fagne, Bruxelles
Lies, 1976.
Aux édi­tions Les Eper­on­niers, Bruxelles
La bien venue, 1991.

En Inde
Chez P.Lal, Writ­ers Work­shop, Calcutta
La roue à aubes, 1983.

Livres d’artistes, tirage limité
Chez Alain Guin­hut, Cholet
Tré­sor du monde, 1976.
Céré­mo­ni­al, 1979.
A L’étable des matières, C. Dor­rière, Caen
Entre Nerfs, 1982.
Chez B.G Lafab­rie, Paris
Claires- voies, 1990.
A Céphéides, Sarah Wiame, Paris
Entrepas, 2006
Maria Desmée, col­lec­tion « Les révélés »
Inter­stices, 2007

Roman
Aux édi­tions La Drag­onne, Nancy
L’éloignée, 2001.

Théâtre, pièce pour enfants
Aux édi­tions Ficelle, Soligny la Trappe 
Le Roi Berdagot, 2005.

Entre­tiens
Aux édi­tions Parole d’aubes, Grigny
Avec Pierre Dhain­aut, A tra­vers les com­mence­ments, 1999.

Présence en anthologies
La vraie jeune poésie, La Pibole, Paris, 198O.
Panora­ma de la poésie française con­tem­po­raine, Moe­bius, Trip­tique, Mon­tréal, 1991.
Poèmes de femmes des orig­ines à nos jours, Régine Deforges, Le Cherche Midi, Paris, 1993.
Das Fest des Lebens, Poètes français con­tem­po­rains, (éd. bilingue français-alle­­mand) R.Fischer, Ver­lag im Wald, I993..
Mars Poet­i­ca, Poètes croates et français, (éd.bilingue), Skud, Zagreb et Le Temps des ceris­es, Paris, 2003.
La poésie française con­tem­po­raine, J.Orizet, Le Cherche Midi, Paris, 2004.

Par­tic­i­pa­tions
Print­emps des poètes, Paris, 2002 ; Paris et Zagreb, 2003 ; Paris, 2004.
Semaine de la poésie, Cler­mont Fer­rand, 2005.
Lec­tures sous l’ar­bre, Le Cham­bon-sur-Lignon, 2001, 2005, 2007. 
Col­loque Pierre Dhain­aut, La pas­sion du pré­caire, sous la direc­tion de Jean-Yves Mas­son et Aude Pré­ta de Beau­fort, Uni­ver­sité Paris-Sor­bonne, Avril 2007.

En revues
(textes per­son­nels ou arti­cles cri­tiques sur les parutions)
Le jour­nal des poètes, A l’in­dex, Autre Sud, Les hommes sans épaules, Le matricule des anges, Lieux d’être…

Poèmes choi­sis

Autres lec­tures

Patricia CASTEX MENIER & Werner LAMBERSY, Al-Andalus

Le “Jour­nal d’automne” de Patri­cia Cas­tex Menier nous offre un véri­ta­ble voy­age, nous ouvre « une per­spec­tive d’estuaire » que le lecteur décou­vre au fil des pages, tra­ver­sé par l’onde poé­tique, « l’or mou­vant des reflets, […]

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Jacqueline Persini

Jacque­line Persi­ni, née à Mar­seille, vit à Paris. Après avoir chem­iné longtemps dans les sen­tiers escarpés de la psy­ch­analyse, elle se con­sacre actuelle­ment à la poésie. Inscrite à la société des gens de let­tres, à la charte des auteurs et illus­tra­teurs jeunesse. Elle fait par­tie du comité de rédac­tion de la revue Poésie Pre­mière. Dans l’association « Lire Faire lire » elle ini­tie les bénév­oles à la poésie con­tem­po­raine afin que, dans les ren­con­tres avec les enfants, cohab­itent his­toires et poèmes. Dans ses livres auto­bi­ographiques (L’Harmattan, Aspect) alter­nent poèmes et pros­es poé­tiques. Des recueils de poésie ouvrent un espace imag­i­naire où cohab­itent le ludique et le grave. Avec la poésie jeunesse (Le Dé Bleu — SOC & FOC — Don­ner à voir ‑Voix Tis­sées), elle se laisse pren­dre plus encore dans des tour­bil­lons de sons et de sens où l’enfance ne se retrou­ve pas mais se réin­vente dans ses drames et ses émer­veille­ments. Ecrire, c’est s’approcher de ce que Bre­ton appelle l’infracassable noy­au de nuit mais aus­si jouer avec les vac­ille­ments de sons et de sens, inven­ter quelque luci­ole. Recueils de poèmes : — His­toire de ma mai­son ou Naître, L’Harmattan (coll. Poètes des cinq con­ti­nents), 1994. — Au devant d’elle, Encres vives (coll. Encres Blanch­es), 2006. — Danser avec la sitelle, Rougi­er V.,2010. — Petit chemin à naître, Rougi­er V, 2011. — Tard je t’ai recon­nue, Aspect, cou­ver­ture Marc Bergère, 2011. — Con­tre l’humain il est des crimes, L’Harmattan, (coll. Accent tonique-Poésie), 2011. — Cas­cades et séquoias, illus­tré des pein­tures de Pierre Del­court, édi­tions Unic­ité, 2016 — Le fileur de voyelles, avec les encres de Marc Bergère, SOC & FOC, 2017 — Nos voix comme des lam­pes, en co-écri­t­ure avec Jean-Marc Chanel, illus­tra­tions Chris­tine Val­lot, édi­tions Pip­pa, 2018. — Tous les bou­quets devi­en­nent rouges, édi­tions Unic­ité, 2019. Réédi­tion de — Ce moineau impudique, édi­tions de L’Atlantique (coll. Eros/Thanatos), 2012. — Le pla­tane, édi­tions Hen­ry, 2020 — Ce qui vient de lumière, illus­tra­tions Mat Mahlen, Plis Urgents, Rougi­er V. 2020 — Seule­ment l’envol, en co-écri­t­ure avec Gérard Mot­tet, encres de Marc Bergère, 2021, Unic­ité. Au jardin, en coécri­t­ure avec Patrick Navaï, illus­tra­tions Patrick Navaï, 2021 Dévêtir l’obscur, Col­lec­tion Jour Nuit, Les lieux-dits, 2022 Livres où alter­nent poèmes et pros­es poé­tiques : — Le Soleil aveu­gle Existe-t-il des psy­ch­an­a­lystes qui ren­dent fou, L’Harmattan (coll. Psy­ch­analyse et Civil­i­sa­tions) ‚1992. — Réédi­tion en 2015 avec ajout d’une pré­face, de ques­tions aux ana­lystes, et d’un texte sur la créa­tion. — Herbes vivantes Espace ana­ly­tique et poésie, L’Harmattan (coll. Psy­ch­analyse et Civil­i­sa­tions) 1996. Pub­li­ca­tions en revue : Arpa, Archers, Car­nava­lesques 7, Con­cer­to pour Marées et Silence, Corps puce Mille et un poète, Décharge, Don­ner à voir Frich­es, Fran­copo­lis, In-fusion, la Grande oreille, La Passe, Les cahiers de la rue Ven­tu­ra, Les Cahiers du Sens, Le Nou­v­el Athanor, Pas­sage d’encres, Phoenix, Poésie sur Seine, Poésie Pre­mière, Por­tu­lan Bleu, Pro­pos de Cam­pagne, Rose des temps, Saraswati, Ver­so. Par­tic­i­pa­tion à des antholo­gies : — Sil­lons Sil­lages, SOC & FOC, 2009. — Vis­ages de poésie, Jacques Basse, Rafaël de Sur­tis, Tome 3, 2010. — pas d’ici, pas d’ailleurs, Antholo­gie poé­tique fran­coph­o­ne de voix féminines con­tem­po­raines, Voix d’encre, 2012. — Antholo­gie poé­tique Char­li­bre : le poème du jour d’après « Ne nous lais­sons pas abat­tre », édi­tions Corps Puce, 2015. — Effrac­tion, L’Harmattan (col­lec­tif de Poètes des cinq con­ti­nents), 2015. — Liens et entrelacs, col­lec­tif de poètes, sous l’impulsion de Nicole Bar­rière, 2017. — Jardins, Don­ner à voir, 2018. ‑Oser encore, Hom­mage à Andrée Che­did, PO&PSY, 2020 ‑Oui, Terre à ciel, 2021 — Ren­con­tre avec un artiste : Marc Bergère, Terre à ciel Poésie jeunesse : — Si petits les oiseaux, illus­tré par Eve­lyne Debeire, Le Dé Bleu (coll. Le far­fadet Bleu), 2003. — Maisons à dormir debout illus­tré par Point*Point, SOC & FOC, 2005. — Qua­tre fois vite un chu­cho­tis illus­tré par Célia Chauf­frey, SOC & FOC, 2009, réédité en 2010 et en 2014. — Poèmes à queues de four­mis, illus­tra­tions de Benoît Déchelle, Don­ner à voir, 2013. — Il prend l’air petit ver ou Les aven­tures d’un ver de terre, illus­tra­tions de Dominique Debof­fle, Voix tis­sées, 2017. Con­te, théâtre : ‑Cafouil­lages dans Peau D’âne en co-écri­t­ure avec Isabelle Lelouch, illus­tra­tions de Chris­tine Val­lot, édi­tions Unic­ité, 2017 Mis en scène au Théo théâtre d’octobre à décem­bre 2017, à la Comédie Saint Michel de jan­vi­er 2018 à mai 1978, bib­lio­thèque de Rouen 2021 Antholo­gie poésie jeunesse : — Mes pre­mières comptines et autres petits poèmes, couleur livres, choix de Béa­trice Lib­ert, images de Luce Guil­baud, 2019 ‑La beauté, 2019, Cairns 24. ‑Le courage, 2020, Cairns 26.-L’enfant intem­porel, Cairns 27 Livres d’artiste : — D’abord est la mer, L3V accom­pa­g­né des pein­tures de Pierre Del­court et présen­té par MT galerie, 2013. — Cas­cades et séquoias, pein­tures de pierre Del­court, Edi­tions Ombre et Lumière- Hen­ry des Abbayes, 2019 — Con­sen­tir au jardin, illus­tra­tions Dominique Moulin, édi­tion Le moulin à lire, 2014. ‑Les cornes en rigole, illus­tra­tions de Dominique Debof­fle, Forêt Secrète Édi­tions, 2015. — Ton bateau va plus loin que toi, illus­tra­tions de Dominique Debof­fle, Forêt Secrète, Édi­tions, 2016. ‑Tu veux grandir de partout, illus­tra­tions de Dominique Debof­fle, Forêt Secrète, Édi­tions, 2016. Dossier de présen­ta­tion par Emmanuel Hiri­art dans Poésie sur Seine numéros 81/82 Mars 2013. Terre à ciel : Jacque­line Persi­ni se trou­ve dans l’annuaire de ce site de poésie con­tem­po­raine Par­tic­i­pa­tion à des expo­si­tions organ­isées par le groupe MnemoArt (Tamara&Jean-Pierre Lan­dau) : — À Milan, « Goûter le poème » dans le cat­a­logue de l’exposition « Énergie pour la vie ». — À Rome, dans l’exposition B.A.R. Beauté, art et restau­ra­tion aux Archives cen­trales d’état : « Goûter le poème » avec la per­for­mance de Tama­ra Lan­dau. YouTube : MnemoArt Per­for­mance : Claude Yvans) ‑CD avec Vingt-trois poèmes mis en musique par les musi­ciens de l’association des écrivants chanteurs du qua­torz­ième arrondissement.

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