Pierre Bergounioux /Joël Leick, Déplier le monde, Marie-Françoise Ghesquier, Comme de royales abeilles

Par |2025-09-21T11:50:05+02:00 21 septembre 2025|Catégories : Critiques, Marie-Françoise Ghesquier, Pierre Bergounioux|

Le bal des ardents : Bergounioux et Leick

La pein­ture ne recou­vre pas, elle dégrade, frag­ilise les peaux. Mais avec Joël Leick elle fait plus car elle devient moirée et trans­par­ente : on voit à tra­vers. D’où le piège où tombent les écrivains.

. Ils croient trou­ver là le moyen de faire pass­er le texte au miroir grossis­sant. Mais leurs mots ne sont plus que des restes, des passés de et sous silence sans que leurs auteurs ne com­pren­nent vrai­ment la mort sans sépul­ture que le pein­tre leur propose.

Cette trans­parence en effet laisse voir les mots comme jamais : ils devi­en­nent des vic­times dégagées de la terre et exposés dans une châsse qui ne par­donne rien. Ils doivent expi­er ain­si l’injure faite à chaque corps humain qui s’est mêlé d’en faire des étapes de leur vie — et par­fois de leur souf­france. C’est donc une épreuve impos­si­ble sauf à ceux chez qui la lit­téra­ture entre en résis­tance con­tre la mort que l’on se donne ou qui nous est don­né : avec Bergounioux en premier.

Il mène avec Leick un bal des ardents. L’auteur y déploie un regard lucide sur notre civil­i­sa­tion, per­cutée par l’ère indus­trielle, son expan­sion urbaine et sa chute. Cette accéléra­tion de l’histoire a pré­cip­ité le monde dans un déclin per­pétuel. Caphar­naüm visuel et sonore, notre société trans­forme les paysages et men­ace jusqu’à l’équilibre même de la planète : partout, les ves­tiges du passé – et déjà du présent : 

Pierre Bergounioux/Joël Leick, Dépli­er le monde, Fata Mor­gana Font­froide le Haut, 2025, 80 p., 18 €.

Tout a changé, les thèmes, les moyens mis en œuvre, la durée de l’effet. Une chose demeure, qui est l’aptitude intacte à saisir la beauté exilée, comme nos croy­ances et notre espoir, dans les décom­bres de la moder­nité,  écrit un tel poète.

Leick ouvre des inter­stices à Bergounioux pour lui per­me­t­tre de dévelop­per une parole proche de ses désirs fon­da­men­taux même lorsqu’ils ne peu­vent en dire plus a pri­ori sur ce point. Se retrou­ve une don­née sinon fon­da­men­tale du moins pre­mière de leur démarche fon­cière, naturelle. Leick “ sent ” d’ailleurs son “ inter­locu­teur ” et sait com­ment engager le dia­logue avec lui tout en pous­sant un peu plus loin sa recherche active et actée

Le pein­tre casse la pro­pre langue de l’auteur de manière de l’engager dans l’espace. Ain­si en offrant au poète cette manière de tra­vailler il  tente de faire sauter les ver­rous de divers mys­tères. De la sorte, toute une masse sub­siste, épaisse qui sig­nale une présence.  On com­prend qu’à ce point la pein­ture ne cherche pas à par­faire par d’ad­jonc­tion de la langue quelque chose de léché, mais, qu’à l’in­verse il tente de défaire ce qui est trop con­stru­it et maîtrisé autant dans le domaine du monde tout en met­tant en bran­le le fonc­tion­nement direct de cette charnière peinture/écritture.

Espace de l’imag­i­naire plus qu’e­space de l’im­age le tra­vail de l’artiste se veut donc total­isa­teur jusque dans sa frag­men­ta­tion, ses éclats et ses coupes som­bres.  Car ce qui compte ce n’est pas de trou­ver ces “impos­si­bles invari­ants” dont par­lait Fou­cauld mais de touch­er à quelque chose qui, dans la poésie, ne bougerait pas sans l’intervention pro­posée par Leick. Sa manière d’  “ entr­er en matière ” à tra­vers les coulées de Bergounioux devient une façon d’en­tr­er en dis­si­dence ou si l’on préfère de créer des sub­ver­sions. Mais leur dou­ble Le tra­vail n’est donc pas une néan­ti­sa­tion, pour repren­dre un terme sar­trien, mais de dénuement.

Une telle entre­prise devient une opéra­tion (à tous les sens du terme) néces­saire. Se créent des trans­ferts non par impres­sion mais par l’ou­ver­ture dans la cagvité. Et par ce biais existe une lib­erté qu’initie l’artiste :  elle n’est pas un laiss­er-aller mais un laiss­er (se) faire.   Se créent des glisse­ments aus­si néces­saires qu’in­tem­pes­tifs capa­bles de nous per­me­t­tre de lire autrement, de voir autrement c’est-à-dire mieux.

Soudain, ce qui demeure dans la langue l’auteur ce ne sont plus les phras­es trop bien faites mais leurs lacunes. Il ne s’agit pas pour autant de pass­er au silence mais de mon­tr­er ce qui pas­sait ou était passé sous silence. Grâce à Joël Leick la parole (offerte, invitée) ne peut plus ignor­er de doute.  La voix du poète n’est pas seule­ment crue elle est cuisante. Elle ne lus­tre plus dans le sens du poil. Elle démange, et l’artiste pro­pose par ses inter­ven­tions d’ajouter chaque fois un peu plus de poils à grat­ter. C’est ain­si que mots et clichés bas­cu­lent : noués-dénoués ils provo­quent des éboule­ments dans lesquels se tord le réel, pour don­ner autre chose qu’une apparence de réalité. 

∗∗∗

Marie-Françoise Ghesquier : ode et défense de l’existence

Pour Marie-françoise Ghesquier l’exploration de l’intimité si sou­vent sa com­plaisante chez les poètes ne joue ici ni  un rôle pri­mor­dial, ni une dérive de fab­ri­ca­tion de fan­tasmes. Sans que son moi – tant s’en faut – soit haïss­able, l’auteure s’abandonne aux racines de la vie végé­tale, ani­male, géologique.

La poète trans­forme sa muta­tion : sor­tie de l’eau, la terre et le ciel s’en mêlent. Certes nous rêvons d’épouser son pou­voir comme celui de royales abeilles venant d’essaimer. Mais là où le titre devient à des­sein un chausse-trappe, notre empire se délite même si des saumons lèvent l’onde « pour bleuir le ciel » pimen­té de cris d’oiseau.

Toute­fois une vision bien­veil­lante capit­ule même si cer­tains engage­ments seraient probants. De la légende pre­mière et de cette résur­gence émerge une telle poésie de l’existence, image notre des­tin mais pas celui atten­du. Certes une beauté du style puis­sant, lucide, cor­us­cant côtoie le drame humain (et ses cendres).

Au pied de sa pro­pre falaise notre éboule­ment nous appar­tient. Il devient notre cos­mos jusqu’à sa « lumière matricielle qui allonge nos ombres » Pour preuve nous pas­sons sous son ciel cou coupé  et sa terre de  décom­bres où se dis­sipe ce qui fai­sait jusque-là l’existence.

La vision de Marie-Françoise Ghesquier est vibrante mais trag­ique. Même si un espoir reste de manière inter­rog­a­tive. Bref rien n’est don­né de probant là où le com­mence­ment de la ruine devient sa répéti­tion entre lenteur et douleur des jours.

Marie-Françoise Ghesquier, Comme de royales abeilles, coll. Poésie, Cardère Edi­tions, 68 p., 15 €

Le chaos nous jouxte et l’auteure n’est pas dupe : « Je suis comme lumière criblée de blanc lézardée d’inquiétude et cinglée d’un retour en rafale de mes frag­ments ». Si bien que, si l’amibie porte son lot de lumière, rien n’est gag­née.  Et si la créa­trice rêve de reines des abeilles, les voici sapées par le vent. Ne reste que le squelette de la terre et son anéan­tisse­ment, nos aveu­gle­ments et nos ter­reurs parfaites.

Pas ques­tion ici d’en faire un des ravisse­ments masochistes. Mais le plus grand art de la poésie. Il nour­rit la seule pen­sée : celui d’un tes­ta­ment cru­el. Se crée aus­si un autre rap­port à l’environnement mais aus­si une explo­ration du sens de l’existence. Une telle recherche passe ain­si la voie de la tige des plantes, des sala­man­dres « en spi­rale infinie et leurs yeux clos de jade » et  « l’Amibe aux écailles de pois­son et à bec d’oiseau pour sor­tir de l’oubli ».

Dans ces voies mais aus­si celle des schiste Marie-françoise Ghesquier con­tourne la poudre de l’ombre  de nuits blanch­es et de marges de clairs obscurs. Les corps écoutent ce qui glis­sent entre leurs doigts : le sable d’une grève et par­fois nos futures cen­dres ali­mentent notre repère là où la vie une lisière indécise.

Ici les évo­ca­tions restent pudiques et pru­dentes entre notre future absence mais ce qui la précède : l’état d’éveil et de rêve. Une telle femme réchauffe l’âme en un tel bilan qui se veut bref et cor­rosif. Tout demeure pour­tant impéné­tra­ble. Ici l’absence n’est pas expan­sive mais devient la délec­table con­trac­tion du temps.

Tout reste sen­suel mais sub­tile­ment décalée. Tout est trou­blant. L’auteure allie moins l’ascèse du tigre et l’exubérance de l’escargot à celles de l’amibie ou de l’abeille pour entamer des pris­es qui sculptent les corps là où la sen­su­al­ité prend des formes paradoxales.

Après le temps très ancien du Japon clas­sique et celui du Covid récent, ce livre rassem­ble ces feuil­lets de notre corps — même s’il devient au fil des ans délétère mais encore inspiré. Si bien qu’en une telle spécu­la­tion poé­tique, exilée de son pro­pre exil, l’auteure voudrait oser de mieux en mieux, de plus en plus. Mais ici elle se fait gor­gone et mélu­sine. Mais pour éviter le rôle des annonces apoc­a­lyp­tiques., elle avale le temps. Plus que Dieu, une telle poésie nous sauve.

Présentation de l’auteur

Pierre Bergounioux

Pierre Bergounioux est né en 1949 à Brive. Ancien élève de l’École nor­male supérieure de Saint-Cloud, agrégé de let­tres mod­ernes, il a exer­cé comme pro­fesseur, cri­tique lit­téraire, sculp­teur et écrivain : son pre­mier roman Cather­ine, paraît chez Gal­li­mard en 1984. Une car­rière pro­lifique s’ensuit jalon­née de récom­pens­es : le Prix Alain-Fournier 1986 qui salue sa plume nais­sante, le Prix France Cul­ture 1995 pour Miette (Gal­li­mard), le Grand Prix de lit­téra­ture de la SGDL, le Prix Vir­gile 2002 et le Prix Roger-Cail­lois 2009.

Ces trois derniers, tout comme le Prix de la langue française, salu­ent l’ensemble d’une oeu­vre abon­dante, d’inspiration auto­bi­ographique, qui se lit comme un seul livre cen­tré sur l’identité et le pas­sage du temps, avec la Cor­rèze en toile de fond.

Bibliographie

Récits

  • Cather­ine, Gal­li­mard, , 176 p.
  • Ce pas et le suiv­ant, Gal­li­mard, , 191 p. 
  • La Bête faramineuse, Gal­li­mard, , 240 p.
  • La Mai­son rose, Gal­li­mard, , 165 p. 
  • L’Ar­bre sur la riv­ière, Gal­li­mard, , 192 p.
  • C’é­tait nous, Gal­li­mard, , 149 p.
  • La Mue, Gal­li­mard, , 131 p.
  • L’Or­phe­lin, Gal­li­mard, , 196 p. ; rééd. coll. « L’imag­i­naire », 2009
  • Le Matin des orig­ines, Verdier, , 48 p.
  • Le Grand Syl­vain, Verdier, , 66 p. 
  • La Tou­s­saint, Gal­li­mard, , 144 p. 
  • La Casse, Fata Mor­gana, , 54 p.
  • Points car­dinaux, Fata Mor­gana,
  • Miette, Gal­li­mard, , 160 p. ; rééd. Folio, 1996 — prix France Culture
  • La Mort de Brune, Gal­li­mard, , 144 p. ; rééd. Folio, 1997
  • Le Bois du chapitre, édi­tions Théodore Bal­moral, , 60 p.
  • Le Chevron, Verdier, , 56 p.
  • Kpélié, Flo­hic édi­teur, , 89 p. 
  • La Ligne, Verdier, , 74 p.
  • L’Em­preinte, édi­tions François Janaud, , 57 p. ; rééd. Fata Mor­gana, 2007 ; rééd., 2021.
  • La Demeure des ombres, édi­tions Art & arts, , 42 p. ; réim­pres­sion, 2017
  • Le Pre­mier Mot, Gal­li­mard, , 94 p.
  • Sim­ples, mag­is­traux et autres anti­dotes, Verdier, , 73 p. 
  • Un peu de bleu dans le paysage, Verdier, , 104 p.
  • Les Forges de Syam, édi­tions de l’Im­primeur,  ; rééd. Verdier poche, 2007
  • B‑17 G, Flo­hic, , 83 p. ; rééd. édi­tions Argol, 2006 ; rééd. édi­tions Fata Mor­gana, 2023
  • Back in the six­ties, Verdier, , 52 p.
  • Le Fleuve des âges (dessins de Philippe Ségéral), Saint-Clé­­ment-de-Riv­ière, Fata Mor­gana,  
  • La Fin du monde en avançant, Fata Mor­gana, , 58 p. ; rééd., 2011
  • L’In­ven­tion du présent, Fata Mor­gana, , 113 p.
  • Couleurs, Fata Mor­gana, , 36 p. 
  • Le Bais­er de sor­cière, Argol,
  • Trois années, Fata Mor­gana,
  • Trente mots, Fata Mor­gana, , 152 p.
  • Univers préférables (dessins de Philippe Ségéral), Fata Mor­gana,  
  • Un abrégé du monde, Fata Mor­gana, , 41 p.
  • Signes extérieurs (dessins de Philippe Cognée), Fata Mor­gana, , 40 p.
  • Une cham­bre en Hol­lande, Verdier, , 56 p.
  • Chas­seur à la manque (dessins de Philippe Ségéral), Gal­li­mard, coll. « Le cab­i­net des let­trés », , 46 p
  • Hôtel du Brésil, Gal­li­mard, coll. « Con­nais­sance de l’in­con­scient », , 68 p. 
  • François, Fario, coll. « Théodore Bal­moral »,
  • Méta­mor­phoses (dessins de Philippe Comar), Fata Mor­gana, , 40 p. 
  • Russe, Fario, coll. « Théodore Bal­moral », , 48 p.
  • La Gorge (ill. Vin­cent Bioulès), Fata Mor­gana, , 48 p.
  • Les Oiseaux, Paris, Belopolie, coll. « Penser, décider, agir », , 32 p. 
  • Steraspis spe­ciosa/Voir l’abeille, le trèfle (avec la pho­tographe Anaïs Ton­deur), Épousées par l’é­corce, , 42 p. 
  • Le Bois du Chapitre, Ver­dun, 14–18, Fario, coll. « Théodore Bal­moral »,  
  • Ne se perd ni ne meurt (avec un her­bier de Marinette Cue­co), Saint-Benoît-du-Sault, Tara­buste,

Carnets de notes

  • Car­net de notes. 1980–1990, Verdier (2006)
  • Car­net de notes. 1991–2000, Verdier (2007)
  • Car­net de notes. 2001–2010, Verdier (2011)
  • Car­net de notes. 2011–2015, Verdier (2016)
  • Car­net de notes. 2016–2020, Verdier (2021)

Essais

  • La Céc­ité d’Homère : cinq leçons de poé­tique rédigées pour être lues à la Vil­la Gillet durant l’au­tomne 1994, édi­tions Cir­cé, , 115 p. 
  • Haute Ten­sion, édi­tions William Blake & Co. (1996)
  • La Puis­sance du sou­venir dans l’écri­t­ure : L’ef­fet Zeigar­nik, édi­tions Pleins Feux, , 39 p. 
  • Aimer la gram­maire, Nathan, , 63 p.
  • Jusqu’à Faulkn­er, Gal­li­mard, , 160 p. 
  • Agir, écrire, Fata Mor­gana, , 99 p.
  • Brévi­aire de lit­téra­ture à l’usage des vivants, Bréal, , 379 p. 
  • École : mis­sion accom­plie, édi­tions les Prairies ordi­naires, , 202 p.
  • Années folles, Cir­ca 1924 (2008)
  • Deux querelles (Une cadette épineuse suivi de L’Hu­man­ité divisée), édi­tions Cécile Défaut (2009)
  • Deux écrivains français, édi­tions Fario (2009)
  • Let­tre de récla­ma­tion à la régie du temps, lavis de Jean-Bap­tiste Sécheret, Cir­ca 1924, 2012
  • Géolo­gies, Réc­it Galilée, , 46 p.
  • Le Style comme expéri­ence, L’Olivier, , 80 p.
  • Une pas­sion française, William Blake and Co (2014)
  • Exis­ter par deux fois, Fayard, , 300 p.
  • Cousus ensem­ble, Galilée (2016)
  • Esthé­tique du machin­isme agri­cole, avec un texte de Pierre Michon, Le Cad­ran ligné (2016)
  • La Notice, William Blake and Co (2016)
  • Racon­ter, William Blake and Co (2016)
  • Ren­dre la parole — Les lar­rons de William Faulkn­er, Le Bord de l’eau (2017)
  • En vitesse, avec les dessins de Philippe Hélénon, Fata Mor­gana (2018)
  • Lun­di, Galilée (2019)
  • Faute d’é­gal­ité, Gal­li­mard, coll. « Tracts », , 32 p.
  • Enfan­til­lages, L’H­erne (2019)
  • Glob­al­i­sa­tion, Gal­li­mard, coll. « Tracts de crise », , 8 p. 
  • Une femme à l’œuvre, Le Rosier grim­pant, coll. « Aigu­il­lons », , 28 p.

Récompenses

Prix littéraires

  • 1986 : prix Alain-Fournier
  • 1995 : prix France Cul­ture pour Miette
  • 2002 : grand prix de lit­téra­ture de la SGDL pour l’ensemble de l’œuvre ; prix Virgile
  • 2009 : prix Roger-Cail­lois pour l’ensem­ble de son œuvre
  • 2021 : prix de la langue française

Distinction

  • 2010 : offici­er de l’or­dre des Arts et des Lettres

Expositions (sélection)

  • Musée Labenche, Brive-la-Gail­larde, 2014
  • Église Saint-Pierre, Tulle, 2013
  • Librairie-galerie Les extraits, Rueil-Mal­­mai­­son, 2011
  • Médiathèque munic­i­pale, Tulle

Poèmes choi­sis

Autres lec­tures

Présentation de l’auteur

Marie-Françoise Ghesquier

Née en 1966, Marie-Françoise Ghesquier a étudié les Langues étrangères appliquées à l’université Lumière Lyon II. Elle vit actuelle­ment en Saône-et-Loire, près de Chalon-sur-Saône.

© Crédits pho­tos Babelio

Bibliographie

Aux con­fins du print­emps, Encres Vives
À hau­teur d’ombre (Cardère, 2014)
La parole comme un cristal de sel (Cardère, 2016)
De tout bois si (Édi­tions Hen­ry – Col­lec­tion La main aux poètes, 2017)
Danse en résis­tance (Édi­tions Jacques Fla­ment, 2021)
Le pont sus­pendu (Édi­tions Rafael de Sur­tis, 2022).

Poèmes choi­sis

Autres lec­tures

Marie-Françoise Ghesquier, De tout bois si

Tra­duc­trice de for­ma­tion, Marie-Françoise Ghesquier (qui a aus­si signé Di Fra­ja) vit près de Chalon-sur-Saône. Elle écrit dans des revues (Décharge, Comme en Poésie,Traction Bra­bant, Nou­veaux dél­its), et a pub­lié trois recueils : Aux […]

Marie-Françoise Ghesquier, De tout bois si

Tra­duc­trice de for­ma­tion, Marie-Françoise Ghesquier (qui a aus­si signé Di Fra­ja) vit près de Chalon-sur-Saône. Elle écrit dans des revues (Décharge, Comme en Poésie, Trac­tion Bra­bant, Nou­veaux dél­its), et a pub­lié trois recueils : Aux […]

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Jean-Paul Gavard-Perret

Jean-Paul Gavard-Per­ret est un poète, cri­tique et maître de con­férences en com­mu­ni­ca­tion à l´Université de Savoie. Doc­teur en lit­téra­ture, J.P. Gavard-Per­ret enseigne la com­mu­ni­ca­tion à l’Université de Savoie à Cham­béry. Il est mem­bre du Cen­tre de Recherche Imag­i­naire et Créa­tion. Il est spé­cial­iste de l’Image au XXe siè­cle et de l’œuvre de Samuel Beck­ett. Il col­la­bore à de nom­breuses revues dont Pas­sage d’encres, Les Temps Mod­ernes, Esprit, Ver­so Art et Let­tres, Champs visu­als et Com­mu­ni­ca­tion et Lan­gage. Il a pub­lié une quin­zaine de livres, de textes brefs ou d’essais. Pub­li­ca­tions Fic­tions et textes brefs Toile Peinte, Argo, Lau­sanne, 1976, (Sous le pseu­do­nyme d’An­nie Renaud). Dans ses gestes, l’At­tente, L’In­cer­tain, Paris, 1991. La Par­ti­tion, Garenne, Lyon, 1991. La Répéti­tion, La Demeure, Cour­taud, La Souter­raine, 1992. Ici en l’ob­scur, Ecbo­lade, Nœux, 1993. Comme un voy­age, Édi­tion Philippe Morice, 1° édi­tion 1993, 2e édi­tion revue, 1994. Le jour où j’ai tué Papa, Exquis-Cadavres, Vir­gin-Cal­man-Lévy. Paris, 1995. L’Œil du Cyc­lope, en col­lab­o­ra­tion avec le graveur Marc Pessin, La Main Courante, La Souter­raine, 1995. Le jardin des délices, Le flâneur des deux rives, Juvinas, 1996. Art, Légende, Réal­ité, Bar­ré-Dayez, Paris, 1996. Douce, tech­nique­ment. en col­lab­o­ra­tion avec le pein­tre Mar­cel War­men­hoven, Ecbo­lade, Nœux, 1996. Le froid, Édi­tions La Dérive, Verviers, 1996. Néces­saire sac­ri­fice aux étoiles, Édi­tions le Givre de l’É­clair, Troyes, 1998. Généalo­gie véni­ti­enne, Rafael de Sur­tis, Chèvres, 1998. L’Araignée de feu, Édi­tions du Non Ver­bal, Bor­deaux, 1998. Draw­ing by embers, La Main Courante, La Souter­raine, 1998. Trois faces du nom, L’Har­mat­tan, Paris, 1999. Venise, Édi­tions de L’Heure, Pry, Bel­gique, 1999. Le cycle des van­ités, Édi­tions Pier­ron, Sar­reguem­ines, 1999. Pas­sager de sa pluie, Édi­tions de l’Heure, Pry-lez-Wal­court (Bel­gique), 2000. Demain, hier, Édi­tions on @ faim, Saint Éti­enne de Rou­vray, 2001. Cielle, Édi­tions Cla­pas, Agues­sac, 2001. La mai­son de l’être, Édi­tions Cla­pas, Agues­sac, 2001. Soul-Eyes, Édi­tions à Demeure, Vals, 2001. La descente ; absence et crue, Édi­tions à Demeure, Vals, 2001. Une manière noire — frag­ments sur Jeanne, in «Cui­sine et cuisines», Édi­tions La Dérive, Verviers, 2001. Pre­mier Prix Georges Simenon 2001 K, Véronique Van Mol édi­teur; Orgeo (Bel­gique), 2001. Soir (de Paris), Ate­lier-Édi­tions Vin­cent Rougi­er, Port de Couze, 2002 Chants de déclin et de l’abandon, Édi­tions Pier­ron, Sar­reguem­ines, 2003. Neige suivi de l’immobile, coll. Ficelle, Ate­lier Vicent Rougi­er, Port de Couze Lalinde, 2005. L’im­age est une chi­enne, l’Ane qui Butine, Bel­gique, 2005. Fil rouge, édi­tions Regard; Petite revue d’Art, Le Grand Aberge­ment, 2005. Porc épique, édi­tions du Petit Véhicule, Nantes, 2006. A perte de vue : Man­hat­tan Trans­fert, coll. Pam­phlet, Édi­tions L’Âne qui butine, Mouscron (Bel­gique), 2007. Mon ex a épousé un Schtroumpf (sous pseu­do­nyme de Garr Gam­mel), Édi­tions Chloé des Lys, Bar­ry (Bel­gique) 2008. E muet, édi­tions du Tri­dent Neuf, pho­togra­phie de Marie Bau­thias, Toulouse, 2008 La jeune femme qui descend l’escalier, Édi­tions du Cygne, Paris, 2008. La mar­iée était en rouge, Édi­tions du Cygne, Paris, 2008. L’ap­pel de la forêt, avec des pein­tures de Jacques Bar­ry, Édi­tions Jean Ville­vieille, Saint Éti­enne, 2010. Je veux, La dic­tée-poésie sans faute, 60e “ficelle”, Ate­lier d’art Vicent Rougi­er, jan­vi­er 2011. Dis­sem­blance et fig­u­ra­tion, avec une inter­ven­tion plas­tique de Mari­ette, Édi­tions Le verbe et l’empreinte, Saint Lau­rent du Pont, 2011. Por­traits Sin­guliers avec et pour les pein­tures de Clau­dine Loquen, Édi­tions Leliv­redart, Paris 2011. Cyc­lope, Édi­tions de L’At­lan­tique, Saintes, 2011. Eugène Leroy ou les appari­tions, Alma­gra Édi­tions, Nantes, 2011. Labyrinthes, édi­tions Marie Delar­bre, Grig­nan, juil­let 2012. 25 courts textes dans le recueil de pho­togra­phie de Nath-Saku­ra Fatales, Édi­tions Vic­to­ria (ISBN 978–2‑9542917–0‑3) Autres recueils de textes brefs : Anoth­er – Hor­moz pho­togra­phies, Cor­ri­dor Ele­phant Edi­tions, Paris, 2016. “Le Faubourg” avec encres de Danielle Berthet, Voix Edi­tions, Richard Meier, 2019. Flu­id­i­fi­ca­tion des éc®oulements, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019. Fornika­tord, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019. La let­tre d’amour qui ne s’écrit pas, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019. Le bal des mots dits, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019. Le box­on de X, Z4 Edi­tions, 2019. Uni­vercités, Edi­tions Jacques Fla­ment,  2020. Patience dans la boîte noire — Jean- François Dalle-Rive, avec M‑P Deloche, Folazil, Greno­ble, 2020. Joguet, Joguette, Z4 Edi­tions, 2020. Phare d’eau, édi­tions Con­stel­la­tions, octo­bre 2022 Tou­s­sa pour ça & Fir­ma­man, édi­tions Con­stel­la­tions, décem­bre 2022 Pro Loques, édi­tions Con­stel­la­tions, févri­er 2023 Région humaine suivi de Zébu­lon Comète et sa maîtresse, édi­tions Con­stel­la­tions, mai 2023 Poésie Corps de Pierre, Le Pont de l’Épée, Paris, 1976. Elle, Écrite, Hautécri­t­ure, Nouail­lé, 1990. La main le Désert, Vague Verte., Wag­narue, 1991. Le délit d’Ab­solu, L’Ar­bre à Paroles, Amay-Brux­elles, 1991. L’ef­face­ment, L’Ar­bre à Paroles, Amay-Brux­elles, 1992. Suite intem­pes­tive, en col­lab­o­ra­tion avec René Quinon, Le Flâneur des deux rives, 1996. Ibériques, Interédi­tions, Paris, 1996. (Grand Prix de poésie du Val de Seine). Avalée, Avalanche, Le Chant de l’Aleph, Paris, 1997. Fer­me­ture en fon­du sur la lumière du soir, “Con­duite for­cée”, (Édi­tions à tirage lim­ité, Eric Coisel Édi­teur, Paris, 1998. Arach­néenne, Édi­tions de L’Agly, Saint Paul de Fenouil­let, 1998. Pêcheur d’Is­lande, (Grand Prix de poésie de la Ville de Dunkerque) Verbes suivi de Anglais­es, Édi­tions Cla­pas, Agues­sac, 1998. Bon­jour Mon­sieur le Fac­teur, sur des col­lages de Éric Coisel; Éric Coisel Édi­teur, Paris, 1999. Vis­ages, en col­lab­o­ra­tion avec la plas­ti­ci­enne Charlette Morel-Sauphar, Édi­tions Pas­sage d’Encres, Romainville, 1999. Noire sœur, écrit et illus­tré en hom­mage à S. Beck­ett, Vin­cent Cour­tois éd., 1999. Clé de l’abyme, Le scarabée d’or, en col­lab­o­ra­tion avec le plas­ti­ci­enne Charlette Morel-Sauphar, Pas­sage d’encres, Romainville, 2000 Inci­sions de lumière, en col­lab­o­ra­tion avec la plas­ti­ci­enne Charlette Morel-Sauphar, Pas­sage d’encres, Romainville, 2000. Prim­i­tives du futur, Édi­tions de La Porte, Laon, 2000. Final Cut & Sur­vivance, en col­lab­o­ra­tion avec la plas­ti­ci­enne Ch. Morel-Sauphar, Gech Mosa édi­tions d’art, Mâcon, 2001. L’Injonction, en col­lab­o­ra­tion avec Annie Frédéric, coll. Tête-à-tête, Édi­tions Alain Benoît, Rocheford du Gard, 2001. Les car­rés de Charlette, coll. Encres Blanch­es, Édi­tions Encres Vives, Colomiers, 2001. Rouge Sang, Charlette Morel-Sauphar ed., Bus­sières-Macon, 2002. Dons de Mélan­col­ie – A l’épreuve du temps, avec des pho­togra­phies de Geor­gette Glodek, Édi­tions Dumerchez, Creil, 2003. Déchirures, avec des pein­tures de Bernard Ques­ni­aux, Éric Coisel édi­teur, coll. “ Mémoires ”, Paris, 2004. Ether­nitée, avec des dessins de Mylène Besson, coll. “à la Main”, édi­tion l’Attentive, Paris, 2004. Ara­ba, Édi­tions du Con­tentieux, Toulouse, 2004. Don­ner ain­si l’espace, Édi­tions La Sétérée, Crest, 2005. Les blés d’or, Aquarelles de Nicole Pessin, coll. Le fil à retor­dre, Ate­lier Marc Pessin, Saint Lau­rent du Pont, 2006. Voy­ages immo­biles, avec des pein­tures de Chan­tal Brischoff et des pho­togra­phies de René Auger, RC Créa­tion, Tho­ris­sey. Les paroles de neige, Aquarelles de Nicole Pessin, coll. Le fil à retor­dre, Ate­lier Marc Pessin, Saint Lau­rent du Pont, 2007. Gisante, Eden et après, avec des illus­tra­tions de Mylène Besson, Édi­tions Chloé des Lys, Bar­ry (Bel­gique), 2007 Le voy­age, avec une inter­ven­tion orig­i­nale de Alain Quer­cia, Jean Pierre Huguet Édi­teur, Saint Julien Molin Molette, 2007. Ver­ti­cal Duo, avec Marie Bau­thias, Édi­tions du Tri­dent Neuf, Toulouse, 2008. Sil­lage de Lumière, avec des dessins de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2009. Faire par­ler le jour, avec des dessins de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2009. Odyssée, Ray­mond Chabert entrée en matière, avec des pein­tures de Ray­mond Chabert, pho­togra­phies de René Auger, RC Créa­tion, Tho­ris­sey, 2009. Sta­tions chris­tiques, avec des encres de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2009. & — livret 19, avec les pho­tos d’E­Ole, EOle édi­tions, La Batie Mont­gas­con, 2009. Miss Fitts et autres His­toires Ceintes, avec des dessins de Jean-Marc Scan­reigh, Édi­tions Ate­lier Vin­cent Rougi­er, Soligny la Trappe, 2010. L’al­pha­bet des prim­i­tifs du retour, avec des aquarelles de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2010. Les boîtes à A, coll Match­boox, Édi­tions Voix, Elne, 2010. Le Dic­tio­n­naire des Âmes, avec des aquarelles de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2010. Musikâa, édi­tions Marie Delar­bre, Malis­sard, 2010. Les enfants de la mer, avec des Aquarelles de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2011. Noël en alpha­bet, avec des Aquarelles de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2012. Les Seins d’Abeille , Edi­tions Jean-Pierre Huguet, St Julien Molin Molette, 2014. “Autre huche” Coll. Apos­tille Danielle Berthet, Aix Les Bains 2016 “Chéri( e)s ou le sexe se met en dernier”, coll. Apos­tilles, Danielle Berthet, Aix Les Bains, 2017. Cham­béry en alpha­bet dessins de Nicole Pessin, Edi­tion Varia Poet­i­ca, Saint Lau­rent duPont,2017 “Clavecin des brumes” avec des pein­tures orig­i­nales de Andelu, Edi­tions du Geste, 2016. Tu me vois — Sylvie Afla­lo-Haber­berg”, Paris, Sylvie Afla­lo-Haber­berg, 2019. “Cui cuit” Coll. Apos­tilles Danielle Berthet, Aix Les Bains, 2018 “Lionne va”, avec encres Danielle Berthet Le Livre Pau­vre, Daniel Leuw­ers, 2019. “Anna-Base”, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019. “Pâle haie des spores”, coll. Apos­tilles, Danielle Berthet, Aix Les Bains, 2019. “Le retour sans l’aller”, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019. Essais et Cat­a­logues La Pop-music, Édi­tion Bib­lio­thèque de Tra­vail, Paris.1978. Jean-Luc Favre ( Rey­mond) : la scène prim­i­tive et l’ob­sti­na­tion com­pul­sive, S.G.E. Genève. 1995. 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Hypothèse du tableau comme clan­des­tinité — propo­si­tions pour Gérard Gasiorows­ki, Édi­tions Patin et Couf­fin, Mar­seille, 1999. Jacques Simonomis, en col­lab­o­ra­tion avec Jean Rous­selot, Édi­tions de La Lucarne Ovale, Paris, 1999. Eve­lyn Ger­baud, Édi­tions Pas­sage d’Encres, Romainville, 1999. Vis­ages — l’œuvre de Charlette Morel Sauphar, Édi­tions Pas­sage d’Encres, Romainville, 1999. Fil­igranes-Pas­sages, Cat­a­logue de la plas­ti­ci­enne Charlette Morel Sauphar, Macon, 2000. Les oubliés mag­nifiques, Édi­tions Librairie Bleue, Troyes, 2000. Samuel Beck­ett : l’Imaginaire para­dox­al ou la créa­tion absolue, Paris, Minard, 2001. Néces­saire défaut de la réal­ité ou la let­tre d’amour qui ne s’écrit pas, in «De tous les jours, pho­togra­phies de J‑Claude Bélé­gou», Édi­tions Pho­togra­phies & Co, Sausseuze­mare, 2001. Suites, séries, vari­a­tions. Cat­a­logue du pein­tre Joel Leick, in «Suites et Séries», Édi­tions L’Harmattan et Tour Car­rée, Paris, 2001. 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Mar­cel Rist, l’étreinte ou l’épreuve des traces, Édi­tions Anonyme, Auvers Saint Georges, 2004. Le chant des mots et la forêt des signes Pré­face de «Livres à l’envi — livres d’artistes et affich­es de J‑M Scan­reigh» de Jean Paul Laroche, Édi­tions Mémoire Active, 2004, Lyon. Cat­a­logue Michel Butor et les pein­tres, Musée Fau­re, Aix Les Bains, févri­er-mars 2005. François Bidault : le sur­face impos­si­ble ou le tableau qui pense in «Jeux de sur­face», coll. Écri­t­ure et Représen­ta­tion, LLS, Édi­tions Uni­ver­sité de Savoie, 2006. Marie Morel, Édi­tions anonyme, Cham­béry, 2006. Ankh : sculp­tures et gravures, Chapelle de la Vis­i­ta­tion, Thonon les Bains, 8 sep­tem­bre — 21 octo­bre. Franchir la fron­tière ou la poésie comme manuel de félix­ité et Théâtre de la poésie, poésie de la langue, in «Con­stan­tin Frosin, fran­cophile roumain» sous la direc­tion de Lau­rent Fels, coll. Essais/recherche, Édi­tions Poiêtês, Orthez, 2008. Cool Mem­o­ries”, cat­a­logue de l’Ex­po­si­tion de Véronique Sablery, «Ten­ta­tion du vis­i­ble», Abbaye Saint mar­tin de Mon­daye, juin-juil­let 2008. Une tra­ver­sée du siè­cle : arts, lit­téra­ture, philoso­phie : hom­mages à Jean Bur­gos, avec Bar­bara Meazzi et J‑Pol Madou, Presse de l’U­ni­ver­sité de Savoie, Cham­béry, 2008 Mar­tine Quès : Petits bassins d’eau salée, Pho­togra­phies, Ate­liers des Arts Mêlés, Gar­gas, 2008 Mar­tine Quès : Pho­togra­phi­er les rochers, Ate­liers des Arts Mêlés, Gar­gas, 2008 Il y a du frois­sé dans l’air, n° frois­sé, cat­a­logue pour l’ex­po­si­tion de Vin­cent Rougi­er à L’A­pos­tro­phe — Théâtre des Lou­vrais Pon­toise, Édi­tions Ate­lier Vivent Rougi­er, Soligny la Trappe, 2009. La céc­ité n’a pas gelé mon corps il l’é­tait avant, in «Au nom de la fragilité, des mots d’écrivains» sous la direc­tion de Charles Gar­dou, Édi­tions Erès, Paris. 2009. Jou­ve, la vision de la femme, in «Jou­ve poète européen», Cahiers P‑J Jou­ve, no 1, Édi­tions Cal­liopée, 2009. Loques et inter­loques : la vie dans les plis in «La sur­face : acci­dents et altéra­tions», coll. Écri­t­ure et Représen­ta­tion, LLS, Édi­tions Uni­ver­sité de Savoie, 2010. Mylène et Pierre in cat­a­logue «Pierre Leloup — Mylène Besson, Face à Face», Musée Fau­re, Aix les Bains. Pub­li­ca­tion de la société d’art et d’his­toire d’Aix les Bains, no 62, jan­vi­er 2011.. Voies de pas­sage et Petit dia­logue intem­pes­tif in cat­a­logue « Cour­to, frag­ments tatouant », Édi­tions Musées de la ville de Cham­béry, 2011. Miroir du déser­teur, lit­téra­ture, psy­ch­analyse, miroir de l’autre in «Polars En quête de… l’Autre», col­lec­tif sous la direc­tion de P‑L Savouret, coll. “Écri­t­ure et représen­ta­tion”, Édi­tions LLLS, Uni­ver­sité de Savoie, 2011. Eugène Leroy ou les Appari­tions, nou­velle ver­sion, 2011, Alma­gra Édi­tions, Nantes, 2011. Nicole Valentin et la chair-voy­ance, cat­a­logue de l’ex­po­si­tion “Autour du feu” de Nicole Valentin, espace Autour du feu, 24 rue Duran­tin, Paris 18e, juin 2011. Ouvrages “Si j’é­tais moi”, dans la revue d’art TROU no. XX, 2009 La Mar­iée était en rouge, Édi­tions du Cygne, Le Chant du cygne, 2009. La Jeune Femme qui descend l’escalier, Édi­tions du Cygne, Le Chant du cygne, 2008. À perte de vue : Man­hat­tan Trans­fert, L’Âne qui butine (Bel­gique), 2007. Les Impudiques : cratères lit­téraires, Édi­tions du Cygne, Le Chant du cygne, 2007. Le Voy­age, avec une inter­ven­tion orig­i­nale de Alain Quer­cia, Jean-Pierre Huguet édi­teur, 2007. L’Homme et l’e­space, Ate­lier Andelu, 2007. Porc épique, Édi­tions du Petit Véhicule, 2006. Les Blés d’or, aquarelles de Nicole Pessin, Marc Pessin, 2006. Don­ner ain­si l’e­space, La Sétérée, 2005. Thier­ry Tilli­er : lieux et dérives du corps, Édi­tions de l’Heure, 2003. Dons de Mélan­col­ie — à l’épreuve du temps, avec des pho­togra­phies de Geor­gette Glodek, Dumerchez, 2003. Chants de déclin et de l’a­ban­don, Édi­tions Pier­ron, 2003. Samuel Beck­ett : l’Imag­i­naire para­dox­al ou la créa­tion absolue, Minard, 2001. Le Silence de l’Ile, peint par Tony Souli­er, Éric Coisel, 2001. Beck­ett et la poésie : la dis­pari­tion des images, Édi­tions Le Man­u­scrit, 2001. Éve­lyn Ger­baud, Édi­tions Pas­sage d’En­cres, 1999. Trois Faces du nom, L’Har­mat­tan, 1999. Le Cycle des van­ités, Édi­tions Pier­ron, 1999. Josef Cies­la : les portes du silence ou le chant des signes, Jean-Pierre Huguet édi­teur, Les Sept Collines, 1999. Hypothèse du tableau comme clan­des­tinité — propo­si­tions pour Gérard Gasiorows­ki, Édi­tions Patin et Couf­fin, 1999. L’Araignée de feu, Édi­tions du Noroît (Cana­da), 1998. Généalo­gie véni­ti­enne, Rafael de Sur­tis, 1998. Eugène Leroy ou les appari­tions, Édi­tions Patin et Couf­fin, 1998. Draw­ing by embers, La Main courante, 1998. Arach­néenne, Édi­tions de L’Agly, 1998. Ibériques, Édit­in­ter, 1996. Bur­roughs : le fil(s) per­du, de l’au­to­bi­ogra­phie à la scrip­togra­phie, Édi­tions Der­rière la salle de bains, 1996. Le Jour où j’ai tué papa, Vir­gin-Cal­mann-Lévy, 1995. L’œil du cyc­lope (en col­lab­o­ra­tion avec Marc Pessin), La Main courante, 1995. Jean-Luc Favre : la scène prim­i­tive et l’ob­sti­na­tion com­pul­sive, SGE (Suisse), 1995. Ici en l’ob­scur, Ecbo­lade, 1993. L’Ef­face­ment, L’Ar­bre à paroles (Bel­gique), 1992. La Main, le désert, Vague verte, 1991. Elle, Écrite, Hautécri­t­ure, 1990. La Pop music, Édi­tions Bib­lio­thèque de Tra­vail, 1978. Corps de pierre, Le Pont de l’Épée, 1976.

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