Le Prix Mal­larmé 2022 revient à Christophe Mahy pour le recueil À jour pas­sant paru aux Éditions Gallimard.

Christophe Mahy, le lauréat, est né en 1970 à Charleville-Mézières, réside actuelle­ment en Touraine, dans le département du Loir-et-Cher. Il a pub­lié plus d’une trentaine d’ouvrages, essen­tielle­ment de la poésie, mais aus­si des chroniques, de la fic­tion, des livres d’artistes, des préfaces et des arti­cles dans divers­es revues. Il est également chroniqueur régulier pour Recours au poème et la revue arden­naise Maugis. Par­mi ses recueils de poèmes les plus récents fig­urent notam­ment Le Vieil automne (L’herbe qui trem­ble, 2017), Arrière-plans (L’herbe qui trem­ble, 2020) et À jour pas­sant (Gal­li­mard, 2021) que récompense cette année le Prix Mallarmé.

Le Prix Mal­larmé, l’une des plus anci­ennes et des plus pres­tigieuses dis­tinc­tions poétiques, récompense un auteur d’expression française pour un pour l’ensemble de son œuvre. Présidé par Sylvestre Clanci­er, le jury est con­sti­tué de l’ensemble des mem­bres de l’A­cadémie (trente mem­bres). Le Prix est généreusement doté par la Ville de Brive, qui offre également au lauréat une résidence poétique d’un mois.

Il sera remis le same­di 5 novem­bre, à 15h00, dans le cadre de la Foire du livre de Brive, à l’Ouvroir (11, boule­vard Jules Fer­ry, 19100 Brive), avec le sou­tien bien­veil­lant de la Ville de Brive.

Christophe Mahy, A jour pas­sant, Gal­li­mard, 2022.

Le Prix Mal­larmé étranger 2022 revient à Claude Le Big­ot pour la tra­duc­tion en français du recueil Par la vaste mer d’Andrés Sánchez Robay­na paru aux Éditions Le Tail­lis Pré.

Claude Le Big­ot, le lauréat, est  pro­fesseur émérite de l’Université de Rennes 2, est l’auteur de plusieurs ouvrages et de nom­breux arti­cles publiés en France et en Espagne. Ses travaux por­tent essen­tielle­ment sur la poétique du texte, l’histoire de la poésie espag­nole et l’histoire cul­turelle. Il a dirigé plusieurs ouvrages col­lec­tifs sur des poètes de langue espag­nole (Pablo Neru­da, César Valle­jo, Miguel Hernández) et a également signé deux essais : Libro del frío de Gamone­da, Une poétique de la dis­con­ti­nu­ité (2009) et La pre­coz madurez poética de Miguel Hernández (2012). Son livre le plus récent, Un siglo de com­pro­miso en la poesía hispánica (1898–2010), est paru aux Press­es uni­ver­si­taires de Jaén en 2020.

Andrés Sánchez Robay­na, né à Las Pal­mas en 1952, est poète, essay­iste, tra­duc­teur et pro­fesseur tit­u­laire de la chaire de littérature espag­nole de l’université de La Lagu­na (Tener­ife). Son œuvre poétique, qui réunit dix recueils, a été éditée sous le titre En el cuer­po del mun­do. Obra poética (1970–2002) dans la col­lec­tion « Galax­ia Guten­berg » du Círculo de Lec­tores (Barcelone, 2004). Depuis, il a pub­lié La som­bra y la apari­en­cia (2010) chez Tus­quets. Plusieurs de ses recueils ont été traduits en français, notam­ment Sur une con­fi­dence de la mer grecque (Gal­li­mard, 2008), dans la tra­duc­tion de Jacques Ancet, ain­si que Le Livre, derrière la dune (Éditions du Mur­mure, 2012) et Par la vaste mer (Le Tail­lis Pré, 2021), dans la tra­duc­tion de Claude Le Bigot.

Le Prix Mal­larmé étranger, lancé en 2022, se pro­pose de val­oris­er autant le tra­vail des tra­duc­tri­ces et des tra­duc­teurs qui œuvrent pour ouvrir de nou­velles per­spec­tives littéraires que la poésie étrangère traduite en français.

Il sera remis le jeu­di 8 décembre, à 18h00, à La Mai­son de Poésie Hôtel Blémont, 11 bis, rue Bal­lu, 75015 Paris.

 

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