Rien à se taire

Fûts à crev­er des impostures
Des pas­sages à clous con­tre sens alvéo­laires à prisme latéral
Des abris à bar­reaux fichés dessus le ciel
Et des syl­lo­gies con­sacrées aux chaines creuses omnipotentes
Rivées
Traînantes

Et vues

 

*

 

Herbes
Se frayer
Dans la hau­teur des abso­lus vertigineux

 

*

 

Reclure la frayeur dans la res­pi­ra­tion tenue
Et occul­ter les tranch­es de peau vive
Pelées
Ripées
Déboulonnées
Ou à venir

 

*

 

Comme une ferraille
Comme un reflux déterminé
Inquisiteur
Comme un cachot déver­rouil­lé dans lequel tu perdures
Tel à revers des médailles
L’é­coule­ment de la durée se porte dru
A dresse-flanc et comme

 

*

 

Cer­bère des nœuds de l’encéphale

L’émer­aude des tail­lis joints
Plaqués debout et frissonnants
La cav­al­cade au bal­daquin azur et mauve en mégalithe
Des duvets coulant sous le vent

Totems

 

*

 

Stag­nant dans l’idéa­tion à ven­tail clos
Tu éternises la cadence
Que rien ne pro­longe qu’à l’ac­cou­tu­mance le pli élagué des assuétudes

 

*

 

Badins l’outre ver­mil­lon des aplats
Et les bravades en vert cousu des feuilles givre sans
Jubilé sans cortège
Comme une démesure à tes vicissitudes

 

*

 

Presque buée
Par­ages évaporés
Tu débor­des à revers
Exul­ta­tions d’abord à recu­lons et puis

 

*

 

En détrempe archivées
L’ab­sence écrue en pléni­tude des aubes mues

 

*

 

Les abat­tis les abat­tis abscons et ravageurs
bric à brac

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