Femme voilée enfer­mée dans ta nuit
Cette cel­lule de toi  où des oiseaux
Sont sor­tis de leur cage et volètent
Alen­tour cher­chant la lumière
Ce que tu crois être la réalité
Tan­dis que tes yeux reflè­tent le bleu
Du ciel à l’extérieur de ta prison
Et que tu rêves aux plumes de l’ange
Je viens je viens creu­sant un tunnel
Je ferai tout pour te délivrer
Ferai sauter les murs et les grilles
Tuerai de mes mains les geôliers
J’enlèverai  de ton vis­age le voile
Qui t’empêche de voir clair et vrai
Mon amour tu es là en désarroi
Con­fon­dant les couleurs du damier
Comme le lys blanc qui se penche
Eper­du au milieu des chardons
Je viens qu’importent les difficultés
Parce que tu es la plus merveilleuse 
Parce que la vraie vie est aus­si belle
Que tes yeux sont à tout jamais
Les sources de mon espérance
Pour que tes oiseaux vivent la joie
Sans cage de la seule vraie liberté.

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