Au bout de la jetée des roches gran­i­tiques à la Torche.
Océan vagues et marées à roches de goé­mon goé­lands de voltige.
Rev­enues du loin­tain en désor­dre paroles d’e­sprit et d’âme chère meurtrie
coulent des navires engloutis aux instants de vie brisés.
Éclats de mer en mou­ve­ments, au tumulte laisse-toi aller
tu retrou­ves le goût où se source de sel à l’iode de vie flamme consumée.
Brûlure des sor­ties de nuit chaloupées
ren­ver­sée la gueule dézin­guée aux lende­mains déchantés.
Marin mousse com­primé noyé d’eaux d’Ys
passé par tem­pêtes glaz­ic au blase du raz-de-Sein,
miroite à présent les yeux dégrisés à tra­vers les éclair­cies éphémères,
prunelles ravivées par inter­mit­tence mêlées aux larmes coulées tu t’es rendu
désar­mé à la mer­ci des silences… Respire O.

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