beau­coup de lib­erté dans l’air inspi­rant inspirant
le sou­venir en partage comme une joie insen­sée nous revient
sin­gulière mise de sa per­son­ne nous tous l’ex­cep­tion­nel à son image
tour à tour même léger alti­er de son visage
impératif de la beauté
en cha­cun prochaine elle s’est confiée
exigeant l’a­ban­don entier

 

dans l’air de ses mains

 

en méan­dre elle se sèche au soleil elle se lisse à l’allure

 

sur la peau nais­sante absorbée à son tra­vail doradée abstraite
peu à peu lais­sant minu­tieuse la vie se faire au danger
sans quit­ter des yeux sa pointe aiguille

 

garder sa trace sen­si­ble revenir à son motif sans pou­voir le retenir
telle­ment elle est joyeuse telle­ment il est har­monieux tant elle est
vive plus vive

 

..….….….….….….….….….….….….…..

 

épou­sant ses formes à merveille
le vent du large lui aus­si est en train de tomber

 

épou­sant mon amour
retour au calme ver­tig­ineux princier

 

comme la mer prend le soleil en parenté
céré­mo­ni­al elle se fait belle
scin­tille en légèreté elle se fait plus légère en vérité
retour­nant vivre et mourir sur la plage nous appelant à l’existence
depuis que nous sommes émus

 

depuis que nous sommes amants par­mi les amants par­mi les amants
jusqu’au vent lui aus­si ému tout ain­si dan­sé enlacé jusqu’au souffle
lui aus­si gag­né soule­vant le voile couleur de joie décou­vrant le même
entrain

 

pas­sagère­ment comme elle devient
aus­si vis­i­ble que la lumière et non moins aveuglante
irré­sistible en trans­parence comme flots et dessous l’exigent

 

 

.….….….….….….….….….….….….….….….……

 

s’en­tre­croisant dans le demi-som­meil ou s’in­fu­sant dans la stupeur
quo­ti­di­enne l’en­chante­ment toi

 

arche de vie tout à son détache­ment se plie
inten­sé­ment c’est plus ray­on­nant c’est plus
soleil som­no­lent dans nos veines son mutisme s’ac­centue déborde
l’u­ni­versel elle se fait suave

 

saveur indis­pens­able chevelure trempée
frondai­son sou­p­lesse frise pensive
abandon

 

il n’y a pas à chercher c’est instinc­tif comme elle dénoue cet or flu­vial tresse après tresse le tré­sor à poignées délivre le final
en nous lais­sant enten­dre douce­ment et fer­me­ment à la fois
“ce n’est pas fini” “ce n’est pas fini”
elle ne se répète pas elle sourit

 

soyeux sous l’emprise fontaine de jou­vence pluie bénie arc-en-ciel
tombée d’amour gar­dant sa tête à peine inclinée
mesurant notre attente
soule­vant tout sans effort blondeur portée au rouge comblée d’émotion
tout étoiles même mouvement

comme le monde entre ses mains chaleureuses
s’ac­corde à mer­veille insai­siss­able portée
je la sais heureuse

 

j’ai beau me retourn­er je ne la con­nais pas la nuit le jour sans elle
enfant et mère de cette lignée avec nous si familière

 

ployée à son pen­chant de vie rayonnante
 

 

.….….….….….….….….….….….….….….….….….….….…

 

le soir la douceur se mul­ti­plie avancée de son égale beauté
dénudée dans l’om­bre par­fumée revê­tant notre amour

 

résol­u­ment plus vive que l’é­clair mou­vant la couleur chair

 

elle aime elle aime elle aime

 

retourné dans ses bras où les étoiles nous font signe instinctives
reprenant à nou­veau et à nou­veau con­science les sen­tant familières
fléchi d’amour per­dant la notion du temps et voy­ant dans l’e­space un
point de pas­sage qui nous demande la vie sans dévoil­er le sens de sa
prière ni l’énigme venue d’un trou­ble intense inaltérable qui est visé
sous l’in­sis­tance du regard entraî­nant notre accord ain­si obligé
retrou­vé dans ses bras que nous lui con­fions volontiers
aban­don­nés dans nos rêves
traduits
inter­dits par l’é­mo­tion chargée de n’en rien formuler
par bon­heur complice

 

en m’éloignant le vis­age appuyé sur sa poitrine

 

aval de ta splendeur
 

 

 

 

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