Nous tâchons d’exister notre soûl, moi clavier d’orage amène, et toi, colombe récur­sive dont le rire roux sans fin coule.

Soudain je glatis et nous vaquons à l’air pléthorique, col­por­tant à tra­vers le loin­tain notre humain dédain des choses vues.

C’est dans des hau­teurs insoupçon­nées que nos yeux décou­vrent la fos­se com­mune des ter­ri­ennes joies. Et quand s’obscurcit la ligne assidue de l’horizon, moi comme per­du dans le tumulte de tes cils je suf­foque avec aisance.

Nous ren­trons avec dans l’âme le gibier de la mort. Je savais que tu tri­om­pherais. Seule mon accou­tu­mance rouge à tes ailes per­sis­tantes un jour te perdra.

Moi poème, moi sa fin. En toi je m’engloutis oui.

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