Tes mots avaient un goût sauvage
cav­al­cade de chiens affamés
remon­tant le long de ta gorge
tu m’as dit, viens
ta langue a glissé
entre mes lèvres
assoiffées
viens
ton corps contre
mon corps
animal
te mor­dre l’épaule
le sel de ta sueur
viens
et quand
toi dans moi
est devenu réalité
quelque chose dans ma tête
s’est déboîté
pour de bon

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