non même une pierre
ne vole pas
de retour dans la main
elle flotte et
les yeux s’immergent
dans l’eau
ils y trou­vent le souffle
mémoire des branchies
ain­si per­son­ne ne se noie
quand le poème finit
peut-être le lecteur commence-t-il
à glan­er mot pour mot
à chercher une force d’appui
par sa pro­pre voix
au-delà du texte
au-delà d’un rivage

(traduit par l’auteur et Max Alhau)

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