Au soulèvement des collines le soir
devant l’édifice des ombres
j’essaie de te rejoindre
lignes de fuite partage des eaux trajectoires
Précédant ces alignements bleus
cet arbre au loin
il y a ton regard
ton œil
dérouté vers des charrois d’obscur
ton œil parti sinuer dans la nuit
habiter le noir
tandis que je reste là
immobile
apprivoisant des peuplades de nuages
extraits de Survivances de la neige, inédits