En haut — la lumière
Et les sons — en bas
Toi, avec un verre,
Tu vas de table en table
Et ris…
On a dan­sé, puis
J’ai rêvé
Pen­dant ce bais­er qui dure
Telle une blessure aux lèvres
De la mer der­rière nous
Que l’on nomme Noire
Des légen­des de l’oubli et
Du temps que dure un baiser
Mais voici les arlequins
Qui l’emprisonnent
Le peignent doré
Le jet­tent comme une balle.
C’est bien ain­si que l’on tue
Les baisers.

 

extrait de Erdy­lon
 

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