ce temps de chien qui pue éparpille ses épines autour du monde
eux n’ont pas de chaus­sures et leurs dents brillent
on les voit de télévi­sions en visions télépathiques
j’ai froid au flanc de tous ces mots
en dégouli­nant de mondes

une averse encore vivante m’at­trape par le gris
pour se déjouer de ma jeunesse
 

image_pdfimage_print