Cécile Vibarel, née en 1975 à Mont­pel­li­er, s’est nour­rie ini­tiale­ment d’une for­ma­tion clas­sique (His­toire et Philoso­phie). Elle entre­prend, par la suite, des études d’anthropologie et obtient un DEA d’anthropologie religieuse african­iste en 2002. En par­al­lèle à son tra­vail de doc­u­men­tal­iste, elle pré­pare actuelle­ment une thèse de Doc­tor­at sur les pra­tiques de nais­sance alternatives.

Ces études lui ont per­mis d’assouvir sa soif de décou­verte des altérités qui nour­ris­sent son inspi­ra­tion : Elle s’intéresse, en par­ti­c­uli­er, aux univers amérin­di­en, africain ain­si qu’à l’Islam soufi et aux spir­i­tu­al­ités orientales.

Depuis son ado­les­cence, elle écrit de la poésie et pour­suit des recherch­es per­son­nelles sur les spir­i­tu­al­ités du monde. Con­va­in­cue que la quête essen­tielle de l’être est l’âme même de la poésie, elle envis­age l’acte d’écrire comme une ascèse spir­ituelle et tente de puis­er son encre à la source vive des traditions.

Mar­quée dans sa jeunesse par l’empreinte baude­lairi­enne puis par des poètes comme Mal­lar­mé ou René Char, elle aspire désor­mais à emprunter des voies ouvertes sur l’espace intérieur et le dépouille­ment de soi. 

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