Ceux qui dansent au rythme de leur pro­pre musique

 

Ceux qui se nour­ris­sent de vian­des… de pro­duits laitiers… de desserts
Ne peu­vent t’es­timer à ta juste valeur.

Même si la pierre se fendait, tu ne peux pas leur faire ouvrir
Les fenêtres de leur ferme…
Des gens comme toi ne font pas par­tie de leur cen­tre d’intérêt
Tu n’ex­istes pas…
Doré­na­vant tu dois savoir
Qu’ils n’ont pas de temps à te consacrer!

Ils ont les yeux fixés tou­jours vers le haut
Pen­dant qu’ils s’inclinent
Avec un sourire au dessus de leur dou­ble menton
Devant le sou­verain… le sultan
Crois-tu un seul instant qu’ils te reconnaissent?

Si tu me deman­des mon avis à ce sujet
C’est que les bouts de leur ficelle
Sont aux mains d’autrui
Ne te for­malise point du fait
Qu’ils se pren­nent pour des rois!

Avec des espoirs vains
Et des attentes mal placées
N’at­tends pas d’eux
Qu’ils te con­sid­èrent comme un homme…

Même si tu écris des cen­taines de lettres
Aux hommes des portes fermées
Dans le but de les voir ou de leur parler
Tu ne recevras même pas une seule réponse…
Méfie-toi, sois attentif
Par-dessus tout
Tu leur per­me­t­tras d’avoir des airs hautains
En se croy­ant importants
Ils te regarderont avec dédain!

Ils aiment bien se caresser
Le dos les uns des autres…
Il ne reste plus
Qu’à écouter leurs con­ver­sa­tions “avec admiration”
A van­ter leurs écrits “exagéré­ment”
A récom­penser leurs faits “par applaudissement”…

Ne perds pas de temps
Et ne t’oc­cupe pas
En pen­sant à autres choses.

 

 

 

Kendi­leri çalıp, kendi­leri oynayanlar

 

 

Etliyle… sütlüyle… tatlıy­la beslenenler
Bile­me­zler senin kıymetini.

Taş çat­lasa da onlara açtıramazsın
Çift­lik­lerinin pencerelerini…
İlgi alan­ların­da senin gibil­er yok
Sen yoksun…
Bunu anla­malısın artık
Zaman ayıra­ma­zlar sana!

Onların göz­leri hep yukarılarda
Bel büküp
Ger­dan kırarken
Padişa­ha… sultana
Seni tanır­lar mı hiç?

İşin aslını sorarsan
İpl­erinin uçları
Başkalarının ellerinde
Onların kendi­leri­ni kral zannetmelerine
Sen hiç aldırma!

Boş umut­lar­la
Yer­siz beklentilerle
Seni insan yerine
Koy­malarını bekleme…

Kapalı kapıların adamlarına
Yüzlerce mek­t­up yazsan
Görüşmek ya da konuş­mak istesen
Tek bir cevap dahi alamazsın…
Aman ha dikkatli ol
Üstüne üstlük
Şımartırsın onları
Kendi­leri­ni bir şey zannederek
Tepe­den bakar­lar sana!

Onlar bir­bir­lerinin sırtlarını
Sıva­zla­mayı severler…
Sana sadece
Konuş­tuk­larını “imrene imrene” dinlemek
Yazdık­larını “gök­lere çıkararak” övmek
Yap­tık­larını “alkışlar­la” ödül­lendirmek düşer…

Zaman kaybe­dip
Baş­ka şeyler düşünerek
Ken­di­ni oyalama.

 

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