Voilà une belle réus­site asso­ciant poésie et musique, sous la houlette de Stéphane Barsacq. Trois dis­ques met­tant d’une cer­taine manière « Charles Baude­laire en musique ». Pas seule­ment ses poèmes mais aus­si ses écrits sur la musique. Où l’on décou­vri­ra, peu avant d’écouter, ce que Baude­laire avait à dire sur Wag­n­er, Liszt, Beethoven et d‘autres. Les textes sont lus par Irène Jacob, ce qui donne assuré­ment une jolie touche d’érotisme à l’ensemble. Mais les dis­ques ne sont pas unique­ment con­sacrés à la musique clas­sique, ils explorent aus­si la façon dont la chan­son française a pu s’approprier Baude­laire. On écoutera ou réé­coutera ain­si : Léo Fer­ré, Yves Mon­tand, Gains­bourg, Juli­ette… On attend les rappeurs. Il doit bien y en avoir un ou deux qui ont con­science qu’un poète autre­fois s’appelait Baude­laire. Cela les chang­erait un peu des « spec­ta­cles » ringards de Dieudon­né. Humour, atten­tion, lais­sez moi en vie. Donc, trois dis­ques, trois par­ties : « Charles Baude­laire le mélo­mane » ; « Charles Baude­laire et la musique clas­sique » ; « Charles Baude­laire et la chan­son française ».

Franche­ment, il faut écouter cet ensem­ble et l’avoir dans sa dis­cothèque ou bien ce qui en fait office. Ce disque a d’ailleurs fait l’objet d‘un coup de cœur de France Musique. A l’écoute, on com­prend pourquoi.

Des extraits ici

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