Mes pas s’étourdissent
sur un fond de ciel
grand et lisse,
au milieu des ombres
qu’effleure le vent.

La lumière s’abandonne
en pous­sière d’or,
en pluie d’automne,
qui passe et qui s’endort.

La cour­bu­re des feuilles se perd
entre les ramures ivres
des vieux arbres.
Elles tombent en silence avant l’hiver.

L’air humide se mélange aux parfums
que laisse la terre après l’orage.
Comme un doux essaim
vis­i­tant la cime des nuages.
 

image_pdfimage_print