Né en 1967, Christophe Maz­ières a vécu son enfance et son ado­les­cence entre Auvergne et Provence, où il a eu la chance de crois­er Hélène Mar­tin, Pierre Seghers et Ray­mond Guer­ri­er. Il a essen­tielle­ment été pub­lié par la revue Pas­sages mais a partagé l’échec d’une généra­tion de pho­tographes pour con­tin­uer à dif­fuser son tra­vail dans les grandes agences de presse. Il ne s’est pas ren­du au Dar­four et en Syrie, a con­nu le dan­ger sans emploi qui ne se lie ni au com­mun, ni aux extrêmes. En 2011, il ressent l’écriture de textes poé­tiques comme une néces­sité absolue face aux rup­tures de temps et de lieux qu’il voit s’imposer inévitable­ment, accep­tées sans con­trepar­tie équitable – intéri­or­ité exprimée digne­ment par le plus grand nom­bre – et ain­si fausse­ment plus rationnelles pour cha­cun. Christophe Maz­ières réside aujourd’hui dans le XIXe arrondissement. 

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