L’oiseau sauvage nous épi­ait, nous
qui étions deux à reconsidérer,
inertes, le chemin par­cou­ru dans la chair.
Les villes intérieures, les bagages ficelés,
le manque de mou­ve­ment, simplement
l’idéale stu­peur d’aller en reconnaissance
au fond, au tré­fonds, sans qu’il soit
ques­tion d’agonie, de perte ou de noirceur
inutile.
Je procé­dai aux derniers pré­parat­ifs, sous
l’œil fixe de l’oiseau noir
qui vole et qui fixe, con­science exilée
tou­jours égale à ce que nous pro­je­tions d’être.
 

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