com­ment dire tout ce qui nous arrive
vivre dans le mou­ve­ment de nous pour mieux respir­er aller
vers tu m’as trou­vé et je t’ai cher­chée cache cachette vers
ciel et tout s’en trou­ve rompre les amar­res à pleur­er rire à
faire corps à corps jacob avec l’ange sans issue autre que nue
en appel d’a­grandir tout l’écrire infi­ni en plein coeur de vivre
et rouler au coeur des dunes hiss­er au long des écorces et tiges
de fleurs au fond des buis­sons écras­er les mûres et rou­gir joues
ren­vers­er en grande douceur avec force incom­men­su­rable brassées
de bais­ers de bras de mains des yeux des seins des cuiss­es des pieds
et marcher sans savoir l’élan marcher le par­adis en pleu­rant riant
à deux à nos nom­breux infin­i­ment les sem­bles nos poèmes vies

tu inon­des d’ailes
chaque sans totalité
pos­si­ble passage
con­tinu de voix

le silence est entre nos lèvres il prend
tes yeux deux fer­més où tombent délices
et tout à coup l’é­clair ton sourire le bleu
ouvert plein ciel des deux yeux j’y fonds

c’est tous les doigts dans la bouche et le petit aux commissures
jusqu’aux paupières la langue tu pench­es et nous tombons vers

respire tout ce qui tra­verse en lèvres et en dents suf­foque dans les bras tient tout le déséquili­bre jusqu’au cou un doigt

la paume ferme la bouche qui mange en langue mouille et compte quoi des lignes des signes un verre d’eau en deux goulée la même d’une bouche l’autre coule jusqu’en bas dans le creux des cuiss­es ou bas ven­tre la paume a un petit ven­tre creux c’est faim de suiv­re un bais­er qui peut s’ar­rêter au lobe en nuque respire et coule

com­ment me pencher encore quand tu penches
j’ai mal au ven­tre et tu montes c’est deux tiges
avec au bout deux bouch­es en lèvres tu m’enlèves
 

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