D’abandon ou de merci,
qui bien­tôt ne sait
que sa vie à traverser
se taira dans un cri ?

Que, par le plus sourd du sourd,
per­du le fil de la fée,
jetée bas la voilure,
même ne s’entendra plus le gris,
le terni de l’oubli ?

Qu’il neig­era l’erreur
et la peur ?

 

 

 

Dans la nuit pas­sante (extrait), L’Arbre à paroles, 2000.

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