dans cette lumière jaune
de fièvre, d’ac­ci­dent, tu

recueilles mes
cheveux comme des champignons

tu véri­fies un par
un, comme s’ils étaient encore vivants,

les yeux qui m’envahissent
comme des majuscules.

(ici le temps devient une
spi­rale, noir comme

des raisins secs, tout
crispé).

 

 

In ques­ta luce gialla
di feb­bre, d’in­ci­dente, tu

rac­cogli i miei
capel­li come funghi

con­trol­li uno ad
uno, fos­sero anco­ra vivi,

gli occhi che m’invadono
come maiuscole.

(qui il tem­po diven­ta una
spi­rale, scuro come

l’u­vet­ta, tutto
grinze).

 

 

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