Des airs pleins la tête
elle esquive la ronde
et sans bruit
défie l’ombre d’un sourire
elle ne gaspille
ni le silence
ni la confiture

Je suis seule avec le poème. Cette soli­tude ne me fait pas peur.
J’ai besoin du silence pour enten­dre le froisse­ment des mots.

 

Extrait de Entre l’herbe et son ombre, inédit

 

« Deux voix se font enten­dre ici, à la fois proches et dif­férentes.  L’une observe le quo­ti­di­en d’une femme, assise tôt le matin à la table de la cui­sine.(…) La deux­ième voix explore la nais­sance du poème dans le silence et la fer­veur. » (extrait de la pré­face de Cécile Oumhani)

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