Le 7 juil­let 1993

le temps de goûter les franges du
soleil et de ma solitude

 

 

Des journées de sable nous attendaient, si lentes à
couler dans nos doigts, et nous avions peur.
Qu’al­lions-nous devenir à égrain­er nos silences ? Partir,
dis­ais-tu, trou­ver un pays où les heures se bousculent,
pleines de clameurs. Echap­per enfin au creuset de nos
douleurs tues, qui font vieillir. 

 

Frag­ments pour une dormeuse, édi­tions Opales, 2001
 

image_pdfimage_print